samedi 24 novembre 2012

Brocante de la Trésorerie : la mairie a répondu








Qui a dit : " Gouverner, c'est prévoir ! " ?






A Ressons-le-Long, on cherche même à prévoir l'imprévisible.

Voir ci-dessous la lettre qui nous a été adressée.


10 commentaires:

  1. La formulation est très claire : il n'est pas envisagé de permettre l'organisation de la brocante mais bien de l'empêcher...
    Et d'ici au mois de mars, on peut supposer que les têtes pensantes municipales auront tout loisir de prévoir les "aléas" indispensables à l'interdiction de cette manifestation.

    "Alea jacta est" pourra toujours annoncer l'amateur de citations.

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  2. Il se pourrait, qu'après déclassement temporaire du haut de la rue du Marais Saint-Georges de la voirie communautaire, des travaux d'aménagement-devant-chez-monsieur-le-maire soient programmés au mois de juin !

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  3. Une brocante doit être enregistrée en Préfecture au moins 3 mois à l'avance : donc, la date limite est le 7 mars 2013.
    Il est évident que si nous reformulons la demande à la date du 1° mars comme on nous le demande arbitrairement, nous n'avons aucune chance, compte tenu des multiples tracasseries dont nous sommes l'objet, que notre dossier aboutisse dans les délais réglementaires.
    Donc, nous maintenons notre demande d'occupation de la voie publique, c'est-à-dire le Chemin de la Trésorerie, pour le 8 juin 2013 et confirmons que le dossier remis en mairie et dûment tamponné, est complet à la date d'aujourd'hui.

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  4. titibreizh35 a dit...

    Première remarque, cette lettre est bien un accusé de réception de la demande de vente au déballage. Donc, nul besoin de la renouveler, il n'y a pas de textes sur ce point. Voir ici sur l'excellent site service-public.fr

    Deuxième remarque, la demande doit-être accompagnée d'une demande d'autorisation d'occupation temporaire du domaine public. On trouvera une lettre type sur ce même servive-public.fr

    Troisième remarque : nombre de brocantes (associatives, caritatives, municipales bien sûr, émanant d'écoles, et...) sont généralement programmées plus d'un an à l'avance... Et heureusement pour les éditeurs d'agendas régionaux, départementaux, nationaux... d'évènements de ce type.

    Donc cette demande n'est ni licite ni fondée et émane juste d'une volonté d'emmerder le monde
    Pourquoi ne pas faire une copie pour information de cette réponse au Préfet pour demander sur quelle réglementation elle est fondée ?

    Après il est évident qu'il [le faraud Rébérot] trouvera bien un truc pour entraver cette sympatique initiative.

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  5. Monsieur Pointier, adjoint au maire, semblant manquer d'imagination pour prévoir les aléas destinés à empêcher notre brocante, je suggère d'ouvrir une boîte à idées pour l'aider.

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  6. A la réflexion, je trouve même que c'est très maladroit cette réponse (ça c'est pour ne pas dire "une grosse connerie") et une erreur politique majeure (au niveau local bien sûr).
    En effet, si la réponse avait été "Chère madame, je vous remercie de vouloir participer à l'animation de notre bourg et vous donne mon accord de principe pour la mise en œuvre de cette initiative qui ne peut que profiter positivement à l'image dynamique et vivante de notre commune sous réserve..."... et là je m'arrête parce que c'est le "sous réserve" qui importe (tsunami, fin du monde, passage à niveau pour Marsupilami, séisme, éruption volcanique...- j'alimente la boîte à idées au passage -) et en général on rajoute "... que toutes les conditions soient réunies pour son bon déroulement".
    Avantage 1 : il y a 1 "accord de principe", le demandeur est content
    Avantage 2 : on ne peut me reprocher de refuser systématiquement toute demande
    Avantage 3 : je me laisse une ouverture assez large pour faire à peu près ce que je veux, mais vous comprendrez bien qu'avec la meilleure volonté du monde je ne peux accéder à votre demande.
    Je ne crois pas une seconde que le sieur Pointier ait pris l'initiative de cette lettre, et si c'était le cas je le fous à la porte tant c'est court intellectuellement, mais ce dont je suis sûr c'est que Rébérot le faraud n'a aucun avenir en politique... Pas assez finaud.

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  7. La loi l’oblige.
    Alors, ils ont débattu.
    Et débattre, pour des godillots, c’est dur !
    Avec comme sujet : orientations générales du projet d’aménagement et de développement durable, c’eut été mission impossible si Nicolas ne leur avait pas fait une explication de texte au préalable.

    Il fallait être à la hauteur, le débat était public.
    Et le public était bel et bien là.
    Le débat fut ouvert, long, dense et enrichissant.
    Tous y exprimèrent leurs remarques, leurs doutes, leurs idées dans un souci de répondre au mieux aux préoccupations et au bien-être de tous les habitants de la commune.

    A 22 heures 15, Nicolas dit : « L’ordre du jour est épuisé, la réunion est close. »

    Débattre pendant plus de 3 heures, ça creuse.
    Alors l’un d’eux, d’une voix douce de séraphin, dit : « Que diriez-vous d’une frugale collation ? »
    - Ça tombe bien, j’ai quelques courses dans le coffre.
    Et ils firent un petit souper aux chandelles.

    - J’ai oublié un point à l’ordre du jour.

    - Oui, on sait, le parcours santé !
    - Non, la brocante des chieurs de la Trésorerie !
    - Bertrand, toi qui es arrivé en retard et qui n’as pas participé au débat, t’as une idée ?

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    1. J'imagine sans peine la cène :
      Nicolas, tendant une rosette de Lyon à Patricia : "Prenez et mangez en tous, ceci est mon corps."
      Puis, saisissant une bouteille de Beaujolais ...

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  8. Tiens le maire adjoint s'exprime ? On pensait qu'il n'y avait que M. le Maire à la mairie mais non les conseillers peuvent encore bouger.

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  9. Effectivement, cette lettre datée du 19 novembre,n'a pu être rédigée qu'au cours des libations d'après conseil, M. Pointier étant arrivé très tard à la réunion
    Ces sympathiques agapes n'ont manifestement pas amélioré le comportement des participants à l'égard de l'Association. L'abus de pouvoir et le désir de nuire sont toujours d'actualité.

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