vendredi 29 novembre 2019

Se rendre à l'évidence



La viabilisation de la première phase de l'aménagement du bétoquartier de Ressons-le-Long serait-elle maintenant terminée ?
L'on est permis de le penser : voirie, réseaux divers et plantations sont désormais en place.
L'aréopage habituel des fins de chantier était donc présent ce matin à la Trésorerie.
Un dernier point semblait inquiéter ce petit monde : le ralentisseur-accrocheur beaucoup trop haut * (18 cm pour un maxi réglementé à 10) qui a déjà fait pas mal de dégâts à certains véhicules bas.
Comme vous pourrez le constater sur la photographie prise à la sauvette qui illustre notre propos, le maire de Ressons semble, lui aussi, préoccupé par le problème.

(*) Mentionné dans notre article du 30 octobre 2019 - Ralentisseurs : respectez les normes et la signalisation !


mercredi 20 novembre 2019

Désordre contradictoire


- Eh t'as vu P'tit Loup, ils ont fini par les enlever les copeaux dans les fossés !

- Oui et alors, pourquoi ils les ont mis d'abord pour les retirer sitôt après ?

- Faire et défaire, c'est ...

- ... la devise des politiciens ! ! !

- Ah, si le maire de Ressons pouvait en faire autant avec le ralentisseur trop haut que j'ai déjà raboté plusieurs fois !

jeudi 7 novembre 2019

Des copeaux dans les fossés



- Eh Tonton, pourquoi y'a deux hommes avec une pelle et un râteau qui étalent des petits bouts de bois dans les fossés ?
- Là, p’tit Loup, j’ai pas trop le temps. Tu pourrais pas aller voir sur internet à « bois raméal fragmenté » ?
- Eh Tonton, c’est pas très écolo de m’envoyer faire chauffer Gogole !
- Ah, tu me prends par mon point faible. Je t’accorde 3 minutes. Le bois raméal fragmenté, c’est surtout pour réintroduire une activité biologique dans la terre. Et dans « biologique », il y a …
- logique !
- Il y a surtout « bio » et bio, c’est la vie, comme tu sais.
- Elle était morte la terre ?
- Presque : elle a beaucoup souffert, d’abord avec le travail des champs et ensuite avec les travaux d’aménagement du bétoquartier. Les pelleteuses ont tout mis sens dessus dessous. Exit la terre arable. Donc, si on arrête de malmener la terre et qu’on la protège avec des fibres végétales, le bio – la vie – va progressivement chasser le cide – la mort. La terre va redevenir naturellement fertile, et les vers de terre vont revenir.
- Et attirer les taupes !
- Et aussi les merles qui adorent farfouiller dans le B.R.F.
- Béerref ?
- Oui, bois raméal fragmenté.
- Eh Tonton, ça sert à quoi de rendre fertile le bord des routes ?
- Mouais, pas idiote ta question. Le B.R.F. sert aussi, en ralentissant l’évaporation, à aider la terre à mieux absorber les eaux de pluie. Et ça, c’est bon pour les nappes phréatiques.
- Frénétiques ?
- Non PHREATIQUES, celles dans lesquelles on puise l’eau qui arrive au robinet !
- Eh bien moi, Tonton, j’ai été demander aux hommes à la pelle et au râteau. Ils m’ont dit que c’était pour empêcher l’herbe de pousser. T’es vraiment nul !
- Empêcher l’herbe de pousser dans une noue, c’est complètement idiot … et pas franchement écologique !

mercredi 6 novembre 2019

Y’a d’l’ieau dins ch’marais


De l’eau dans un marais, rien de bien extraordinaire, et ce n’est pas le Marais Saint-Georges, où sera bientôt aménagé un bétoquartier, qui fera exception.

La légende dit que Saint-Georges en personne s’y enlisa avec son cheval et qu’il ne put compter que sur sa lance et son courage pour s’en sortir.
Symboliquement, le marais, c’était le dragon.

Dès lors, Saint-Georges est devenu le saint patron de Ressons-le-Long (*).

Mais, n’implorez pas Saint-Georges, si par mégarde, vous vous enlisez dans le bétoquartier : cela fait belle lurette que l’on ne brûle plus assez de cierges en son honneur et Georges nous a laissé tomber.

Peut-être pourriez vous tenter votre chance du côté de Saint-Nicolas, patron entre autres, des enfants sages, des marins et des célibataires.




(*) Saint-Georges est avec Saint-Martin l’un des saints protecteurs les plus populaires de France. Il était le saint patron de la chevalerie chrétienne et est encore celui des gens du voyage ...

vendredi 1 novembre 2019

De l’EcoQuartier au bétoquartier – Saison 1, 1/ ?



Les définitions officielles du concept d’EcoQuartier données par les pouvoirs publics ne sont que slogans politiques approximatifs et racoleurs. Difficile pour le citoyen lambda de s’y référer sans trouver nombre d’incohérences.

Néanmoins, le concept d’EcoQuartier peut éventuellement trouver un sens lorsqu’il s’inscrit dans le cadre d’une rénovation urbaine ; il n’en a plus aucun lorsqu’il s’agit, comme c’est le cas au village de Ressons-le-Long, d’une implantation détruisant un milieu semi-naturel – plusieurs hectares de bonne terre agricole -.

Un projet d’EcoQuartier rural, quasi complètement déconnecté d’un ensemble de services de commerce, de santé, de transports en commun – ferroviaire ou routier - et, de surcroît, éloigné des bassins d’emploi est une aberration : c’est le cas de l’ «  écoquartier » de Ressons-le-Long où, cela est très visible, l’aménagement est organisé pour des déplacements utiles exclusivement automobiles. Un EcoQuartier ne doit pas induire de déplacements polluants et énergivores, bien au contraire – ce n’est plus dans l’air du temps, chers élus !

Ce qui va sortir de terre à la Trésorerie à Ressons-le-Long n’ a rien d’ « éco » - ni lo, ni no - ; il ne s’agira ni plus ni moins que d’un « lotissement comme partout ailleurs » - un bétoquartier* en quelque sorte.


… A suivre …

(*) Ce terme est désormais référencé par les moteurs de recherche. Il suffit donc d’y saisir « bétoquartier » pour tomber inévitablement sur notre blog.