Il y avait hier soir à la mairie de Ressons-le-Long, réunion du Conseil Municipal.
Sauf cas de force majeure bien improbable, c’était même
la dernière réunion du mandat en cours. C’est dire l’intérêt que nous y
portions, notamment d’en savoir un peu plus sur l’état d’avancement de la
révision du Plan Local d’Urbanisme.
Il nous a fallu attendre l’avant dernière question
diverse pour apprendre que la commission ad
hoc municipale y travaillait encore.
Tout d’abord, le maire a insisté, assez lourdement, sur
la différence que Quidam devait comprendre entre « réserves » et
« recommandations ». Il est vrai que la commissaire-enquêtrice n’a
pas utilisé le mot « réserves » dans ses conclusions, mais ses fortes
recommandations n’en sont pas moins des réserves – voir notre article du 7
février 2014 1.
La forte participation des habitants que nous avons
provoquée n’est sûrement pas étrangère à ces multiples recommandations.
Mais, l’un des points sensibles demeure encore celui de
l’adduction d’eau potable.
En effet, le président du Syndicat des Eaux, maire de Vic-sur-Aisne, n’a-t-il pas, au cours de l’enquête publique, attiré l’attention sur les difficultés d’alimentation qui découleraient d’une importante augmentation de population à Ressons-le-Long ?
En février 2013, l’autorité environnementale2 ne disait pas autre
chose en recommandant « de démontrer la capacité d’accueil du projet
[d’écoquartier] en ce qui concerne l’alimentation en eau potable … ».
Le maire, n’étant pas d’accord avec ces analyses (d’incompétents ?), il a donc saisi le préfet afin de faire éclaircir ce problème par les services départementaux compétents de l’Etat. Ce qui aura pour conséquence de renvoyer l’approbation du PLU aux calendes grecques3.
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2 – Direction régionale de l’Environnement, de
l’Aménagement et du Logement de Picardie
3 – A la Saint-Glinglin.