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mercredi 9 avril 2014
Expropriations en vue
dimanche 5 janvier 2014
Cachotteries municipales
Quelle importance accorder aux dires,
aux écrits du maire de notre commune ; à ses citations, ses erreurs de
raisonnement, ses attaques personnelles plus indécentes les unes que les autres
(voir « La délinquance n’a pas
d’âge ! »1), …
Attardons nous plutôt sur ce qui n’est
ni dit, ni écrit publiquement, sur ce qu’on nous cache.
En page 4 du dernier journal municipal –
Rubrique Au conseil municipal (voir le premier extrait ci-dessous), deux dates ont
été « omises » :
- Celle du 15 juillet 2013
La Chambre Régionale des Comptes, ayant
mis en demeure le maire de rectifier son budget initial voté en déséquilibre le
8 avril 2, Maire, adjoints, conseillers,
se sont bien gardés de laisser filtrer une preuve aussi tangible de leur
incompétence.
Et pourtant, des spécialistes des
finances siégeraient au conseil !
- Celle du 2 décembre 2013
Après avoir traité les affaires affichées
à l’ordre du jour, le maire a fait déclarer le huis clos et prié le public de
quitter la salle à 21 heures 05.
De ce huis clos, nous n’avons que le
compte rendu qui a été affiché à la porte de la mairie (voir le deuxième extrait
ci-dessous). Il nous intéresse dans la mesure où l’une des questions porte sur
la révision du Plan Local d’Urbanisme que nous contestons avec force.
Affaire à suivre …
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1 – Page 3 du bulletin municipal de
décembre 2013 :
« Certains croient avoir le droit de se comporter comme des délinquants
sous prétexte qu’ils sont adultes. »
L’âge adulte n’étant pas un argument
considéré comme une circonstance atténuante aux yeux des juges, il est stupide
de le vouloir présenter comme un « prétexte ».
En outre, la délinquance étant le non respect de la Loi, on pourra retourner
aisément l’affirmation vers son auteur.
2 – Suite à la saisine du Préfet de
l’Aisne en date du 7 mai 2013
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mercredi 4 décembre 2013
Jacta alea esto
Personne n’en a jamais douté : notre association
irrite au plus haut point le maire de Ressons-le-Long.
Mais quel politicien ne serait pas irrité par notre bande
d’inconditionnels de la véritable démocratie, empêcheurs de danser en rond et
remueurs d’affaires pas claires.
Et ce qui hérisse le plus le poil de notre édile, c’est
l’existence même de ce blog.
Par trois reprises déjà, le Génie de la vallée de l’Aisne
a porté plainte contre notre association pour diffamation ou injure publique à son
endroit1.
Pour nous empêcher de publier certains documents
« administratifs » l’édile a pondu, le 23 septembre 2011, un règlement relatif à la réutilisation
d’informations publiques et des documents administratifs de la commune2, règlement de 10 pages qui
précise que les personnes souhaitant réutiliser les informations communales
doivent en faire la demande écrite auprès de la mairie et qu’ils devront
s’acquitter d’une licence de 60 euros la vue pour une publication sur internet.
Et comme nous nous sommes permis certaines publications
sans son autorisation, – a fortiori
sans licence – le premier magistrat ressonnais, a saisi la CADA, le 27 septembre 2012 d’une demande de
sanction à notre encontre3.
Après instruction, cette affaire sera examinée le 5
décembre 2013 à 14 h 30 au Conseil d’État, Place du palais Royal à Paris.
Nous ne manquerons pas, Ô lecteurs passionnés et assidus,
de vous tenir informés du jugement qui sera rendu.
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1 – NDLR : aucune suite connue pour l’instant.
2 – Décision n° 2011-091
3 – Cette demande concerne .la publication, sur le blog et sur notre page facebook des documents suivants :
jeudi 21 mars 2013
Premier recours au tribunal administratif
A Ressons-le-Long, la consultation des documents administratifs n’est pas une démarche facile ; l’imagination du maire pour faire obstacle à leurs accès est débordante ; on ne compte plus le nombre de demandes de communication pour lesquelles nous avons dû solliciter l’avis de la CADA1.
L’affaire, objet du présent article, remonte au 30 août
2011.
- Un traité de concession ayant été signé avec la SEDA, dans
le cadre de l’aménagement de l’écoquartier de la Trésorerie, L’ARLLE demande à
le consulter en mairie de Ressons-le-Long ; le maire, blanc de colère appelle à
son secours la maréchaussée2
...
- Fin de non recevoir, remplissez un formulaire !
- Un mois plus tard, le 26 septembre 2011, nous obtenons un rendez-vous pour prendre
connaissance du traité de concession ...
- Opportunément soustrait du document, le planning
prévisionnel du projet d’aménagement est inaccessible.
- Réclamation : le planning désiré nous est envoyé
par courrier électronique ; numérisation quasiment illisible.
- Une demande d’accès à l’original reste sans réponse.
- Une saisine de la CADA du 6 novembre 2011 nous donne confirmation de notre bon
droit ; le système de défense utilisé par le maire3 (caractère abusif
de la demande) n’a pas convaincu la commission !
- Le maire ignorant l’avis4 de la CADA, notre demande est renouvelée le 16
juillet 2012.
- Ultime relance le 16 février 2013 sans davantage de
succès.
Devant cette obstination caractérisée, ne nous restait
plus qu’une seule solution : saisir le Tribunal Administratif d’Amiens d’un
recours en vue de voir aboutir notre légitime demande5.
Face à cette situation, le maire dispose de deux
possibilités. La plus sage serait d’accéder
immédiatement à notre demande et de négocier notre désistement, ceci afin
d’éviter notamment d’engager d’inutiles et très coûteux frais d’avocats6 et d’avoir à nous
dédommager (remboursement des frais de justice et préjudice)
La deuxième solution, celle qu’il choisira sans doute,
consistera par un entêtement irresponsable à aller jusqu’au bout de la
procédure, qu’il finira par perdre après avoir gaspillé l’argent du
contribuable.
À suivre …
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1 – La
commission d’accès aux documents administratif a été créée par la Loi n° 78-753
du 17 juillet 1978 portant diverses mesures d’amélioration des relations
entre l’administration et le public. Elle est chargée entre autres de
veiller au respect de la liberté d’accès aux documents administratifs et aux
archives publiques.
2 - Voir notre
article du 31 août 2011 : Concession
SEDA, s’il vous plaît ? - Cliquer sur ce lien http://arllenvironnement.blogspot.fr/2011/08/concession-seda-sil-vous-plait.html
3 – Monsieur
Rébérot ne justifie jamais ses refus de communication directement auprès des
demandeurs. Les demandeurs n’en sont informés qu’après avoir été contraints de
saisir la CADA.
En général, il faudra donc patienter entre deux et trois
mois après le dépôt de la demande du document pour obtenir un avis de la commission.
Voici quelques motifs invoqués (officiellement) par
Monsieur Rébérot pour opposer refus aux demandes : documents non
communicables, comportement violent du demandeur (sic), demandes abusives (sic
encore), demandes imprécises, inexistence de comptes administratifs parce que
non encore votés, … Parfois Monsieur Rébérot ne daigne même pas répondre à la
CADA.
A l’heure où votre serviteur écrit ces lignes, six avis encore
sont en instance d’être rendus par la CADA pour des documents que Monsieur
Rébérot refuse de nous communiquer.
4 – L’avis de
la CADA est communiqué au demandeur et à l’administration concernée. Cet avis
n’est pas contraignant, mais il est nécessaire en cas de saisine du tribunal
administratif.
5 – La requête
est parvenue en mairie de Ressons-le-Long le 19 mars 2013.
6 – A notre
connaissance, la commune de Ressons-le-Long est engagée dans plus d’une dizaine
de procédures judiciaires pour lesquelles le maire nomme systématiquement des
avocats.
Combien de temps les finances de la commune pourront-elles
encore supporter cette gabegie ?
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vendredi 22 février 2013
Mensonges délibérés
Pour faire suite à notre
article du 29 janvier dernier : Concertation
écoquartier, c’est plié !, nous publions ci-dessous le texte intégral
de la délibération tirant bilan de cette « fameuse » concertation.
Après avoir effectué une enquête
interne, nous pouvons affirmer haut et fort que contrairement à ce qui est
mentionné au point 6 – d), il n’y a
jamais eu d’échanges entre des membres de notre association et l’équipe projet
municipale.
Cette allégation nous met particulièrement en boule !
Pour l’heure nous vous
laissons le plaisir d’apprécier la prose administrative rébérotienne.
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Mairie de Ressons
le Long 02290
N° 2013-031
Extrait du registre des délibérations du CONSEIL MUNICIPAL
Séance du 21 janvier 2013
L’an deux mil treize le 21
janvier à 19 heures, le Conseil Municipal légalement convoqué, s’est réuni à la
Mairie en séance publique sous la présidence de Monsieur REBEROT Nicolas,
Maire.
Objet : Aménagement du secteur de la Trésorerie : bilan de la
concertation n°2013-031
1- Rappel du contexte
Monsieur
le Maire rappelle qu’en raison de la demande existante de terrains à bâtir
destinés à accueillir de l’habitat et conformément aux orientations du SCOT, la
commune de RESSONS-LE-LONG avait engagé des études en vue de la réalisation,
sur son territoire d’un projet d’aménagement : un quartier à vocation d’habitat
sur le secteur de la Trésorerie, secteur formant une sorte de dent creuse, à
proximité du centre bourg de la commune.
2- Définition des objectifs poursuivis
Monsieur
le Maire rappelle que le Conseil municipal a défini dans sa délibération du 28
juin 2010 les objectifs poursuivis par le projet d’écoquartier. Ces objectifs
sont les suivants:
-
Valoriser le secteur de la Trésorerie sur la base d’un écoquartier,
-
Produire un urbanisme de qualité favorisant la diversité de l’offre
résidentielle pour les futurs habitants,
-
Inscrire la création de ce nouveau quartier dans une démarche de
développement durable.
-
3- Lancement de la concertation
Conformément
à l’article L300-2 du Code de l’Urbanisme et par délibération en date du 28
juin 2012, le Conseil Municipal de la Commune de RESSONS LE LONG a délibéré sur
les modalités de la concertation à mener dans le cadre de son projet
d’aménagement d’un écoquartier dans le secteur de la Trésorerie.
Il
a été prévu que cette concertation s’effectue tout au long de l’élaboration du
projet et les modalités suivantes ont été arrêtées :
-
Tenue d’une réunion publique d’information en présence de la Commune et
des concepteurs du projet,
-
Mise à disposition du public d’un registre en mairie de RESSONS-LE-LONG
aux jours et heures d’ouverture des bureaux en vue de recevoir des observations
et suggestions éventuelles,
-
Diffusion d’informations sur le projet (via un affichage en mairie, la
diffusion d’avis d’information dans le bulletin municipal, sur le site internet
de la commune…).
4- Déroulement de la concertation
La
concertation s’est effectuée de la manière suivante :
-
Parution de bulletins municipaux spéciaux d’information sur le projet :
en novembre 2010, en juillet 2011 et en décembre 2011, mis en ligne sur le site
internet de la Commune.
-
Réunion d’information et d’échange sur le projet à RESSONS LE LONG le 24
octobre 2011 à 17h avec les propriétaires et exploitants concernés par le
projet, ainsi que les riverains du projet, en présence de la Mairie, de la SEDA
et des concepteurs du projet.
-
Réunion publique à RESSONS LE LONG le 12 décembre 2011 à 18h30, en
présence de la Mairie, de la SEDA et des concepteurs du projet, qui a donné
lieu à deux articles dans la presse : Vase communiquant et Union. Présentation
du diagnostic et des quatre scenarii d’aménagement.
-
Affichage en Mairie de panneaux de synthèse du diagnostic et du projet
retenu et mise à disposition du public du 1er septembre 2012 au 8 janvier 2013
d’un registre en vue de recevoir les observations et suggestions éventuelles.
-
Ateliers pédagogiques avec les enfants de RESSONS LE LONG et de MONTIGNY
LENGRAIN : interventions du CAUE en classe pour des ateliers de lecture du
paysage, du patrimoine au cours du mois de juin 2012… et organisation d’une
visite du parc Gouraud à Soissons le 11 juin 2012 sur les thématiques du
développement durable.
5- Utilisation par le public des moyens mis à disposition
-
Les bulletins municipaux ont été distribués dans toutes les boites aux
lettres de la Commune et mis en ligne sur le site internet de la Commune. Une
page spécifique sur le site internet est d’ailleurs consacrée aux éléments
relatifs au projet.
-
45 personnes environ ont été invitées pour la réunion d’information des
propriétaires et exploitants, dont 17 se sont déplacées. 11 personnes non
invitées se sont également présentées à cette réunion.
-
La réunion publique a rassemblé une centaine de personnes.
-
Aucune remarque n’a été formulée sur le registre mis à disposition du
public en Mairie.
-
Les ateliers pédagogiques et la visite avec les enfants ont concerné une
cinquantaine d’enfants de RESSONS LE LONG et MONTIGNY LENGRAIN. Le retour sur
ces deux actions pédagogiques d’initiation au paysage, au patrimoine, à
l’architecture, à l’urbanisme et au développement durable, qui a été émis par
les institutrices est largement positif.
-
6- Thèmes abordés au cours de la concertation / questions et remarques
soulevées
a)
Questions formulées lors de la réunion publique par les citoyens sur :
-
_ L’initiative
du projet – le PLU
-
_ L’intérêt
public du projet
-
_ La
maitrise foncière
-
_ Le
prix d’acquisition des terrains
-
_ DUP et expropriation
-
_ L’intérêt de faire un diagnostic avant le projet
-
_ La concertation
-
_ Le financement du projet
-
Toutes ces questions ont fait l’objet de réponses qui ont été
retranscrites dans le compte rendu de la réunion publique.
b) Remarques formulées sur :
-
_ L’adhésion ou l’opposition au projet : demande par certaines
personnes d’un référendum.
A cette demande, le Conseil Municipal s’est positionné ; il n’y
aura pas de référendum mais il est plutôt envisagé la réalisation d’un
questionnaire. En tout état de cause la Collectivité souhaite rester à l’écoute
de la population tout au long de la suite des études.
-
_ L’usage des terrains impactés par le projet.
Sur ce point la maitrise d’ouvrage s’est engagée à ce qu’aucun
fond de jardin privatif et aucun potager ne soit impacté par le projet
d’aménagement. C’est la raison pour laquelle il a été retiré un certain nombre
de parcelles du périmètre de l’opération au cours de l’avancement du projet. La
pâture du poney Topaze a également été sortie du périmètre, tout comme une
parcelle desservant un accès privatif depuis la grand’rue.
-
_ Le nombre de logements prévu et leur densité.
Sur ce point le projet sera phasé dans le temps de manière à ce
que la Commune puisse accueillir convenablement tous les nouveaux arrivants
avec notamment 3 tranches de réalisation des travaux.
Concernant la densité de logements, il s’agit d’une des
caractéristiques du grenelle de l’environnement. Par ailleurs, la maîtrise d’œuvre
précise que la densité proposée dans les scenarios est une densité intermédiaire
entre la densité relativement forte du centre bourg et la densité
relativement faible des constructions récentes rue du Routy et rue du Marais St
Georges.
-
_ L’école.
Dans le cadre de la mise aux normes de l’accessibilité des
bâtiments publics, l’accueil de la mairie devra s’installer au rez-de-chaussée,
ce qui a poussé la réflexion sur une emprise prévue dans le projet.
Qu’il y ait regroupement scolaire ou non avec une autre Commune,
cette emprise sera conservée pour y transférer l’école. Cette emprise reste
mutable et pourra être affectée à une autre utilisation si l’école n’y était
pas transférée.
-
_ Limitation des impacts du projet sur le site (zone dite
humide et bois)
Le bois et la zone dite humide seront conservés dans le cadre du
projet, y compris les ruchers présents dans le bois.
La remarque sur l’impact des cheminements piétons qui traverseront
le bois a été prise en compte : ils ont été supprimés du projet.
c) Avis émis sur le registre mis à disposition en Mairie
Aucun avis, remarque ou suggestion n’a été formulé par la
population sur le registre mis à disposition du public.
d) Echanges avec l’association « RLLE »
Le projet a suscité la création d’une association « Ressons Le
Long Environnement » qui communique essentiellement via un blog : http://arllenvironnement.blogspot.fr/, dont la
Présidente est une riveraine du projet d’aménagement.
Des échanges entre l’équipe projet et les membres de cette
association ont eu lieu à plusieurs reprises.
La seule demande de l’association est d’abandonner le projet. Les
élus ont entendu cette requête mais ont rappelé les objectifs de la Collectivité et de
cette opération d’aménagement d’ensemble, déjà prévue dans le document
d’urbanisme de la Commune depuis environ 30 ans (zone NA du POS puis zones 1AU
et 2AU du PLU depuis 2004).
Les
remarques pertinentes émises par les membres de l’association au cours de la
réunion publique ont toutefois été prises en compte dans le projet (cf. 6-b)
ci-dessus).
***
Vu
les dispositions du Code Générale des Collectivités Territoriales,
Vu
le Code de l’Urbanisme et notamment son article L300-2 et son article R300-1,
Vu
le Plan Local d’Urbanisme adopté le 30 juin 2005,
Vu
la délibération du Conseil Municipal en date du 28 juin 2010 approuvant le
lancement de la concertation et définissant ses modalités,
Vu
les documents annexés portant synthèse des ateliers thématiques et synthèse
générale du bilan de cette concertation ;
Après
en avoir délibéré à l’unanimité,
Le
Conseil Municipal :
-
CLOT cette phase préalable de concertation ;
-
TIRE LE BILAN de la concertation ; la commune ayant satisfait à ses
engagements formulés a minima dans sa délibération du Conseil Municipal du 28
juin 2010 et ayant permis à toute personne de s’exprimer librement ;
-
VALIDE ce bilan de la concertation ;
-
DIT enfin que Monsieur le maire est chargé de l’exécution de la présente
délibération.
-
Ainsi
fait et délibéré, le jour, mois et an susdits et ont signé au registre les
membres présents.
Pour
extrait certifié conforme, le 21 janvier 2013
Le
Maire,
Nicolas
REBEROT.
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