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mercredi 15 janvier 2014

Documents administratifs : la rétention continue !









Nous n’avons jamais caché l’intérêt tout particulier que nous portons à la révision du Plan Local d’Urbanisme de Ressons-le-Long.

Pour suivre ce dossier, pouvoir apporter nos remarques et émettre des contre-propositions, il nous est nécessaire de pouvoir consulter ou d’être en possession de copies des documents qu’il contient.
La loi accorde à tous le droit de se faire communiquer les documents administratifs dès lors que ceux-ci ne sont pas couverts par le secret, ce qui n’est pas le cas en l’occurrence.

Nous avons donc demandé, le 4 novembre 2013 – date d’ouverture de l’enquête publique – des copies (payantes) des différents avis émis par les personnes publiques associées1 à cette révision du PLU.
Cette demande est restée sans réponse du maire de Ressons.

Ensuite, nous avons demandé, le 7 décembre 2013, la copie des registres des observations déposées par le public pendant l’enquête publique qui avait été clôturée le 4 décembre précédent.
Cette demande, elle aussi, est restée sans réponse du maire.2

Nous ne pouvons que déplorer vivement, une fois encore cette attitude de l’homme public qui garde par devers lui ce qu’il devrait communiquer et diffuser sans retenue.
Cette auguste inclination de Monsieur Rébérot est la preuve de l’occlusion sereine3 de son esprit, incontestablement fermé à l’exercice de la démocratie.

Incurable ?

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1 – PPA : services associés de l’État, chambres consulaires, conseil régional, conseil général, communauté de communes, syndicat des eaux, communes limitrophes …
2 – Pour ces deux refus, nous avons saisi la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) les 7 décembre 2013 et 14 janvier 2014.
3 – Victor Hugo – L’Homme qui rit


dimanche 5 janvier 2014

Cachotteries municipales











Quelle importance accorder aux dires, aux écrits du maire de notre commune ; à ses citations, ses erreurs de raisonnement, ses attaques personnelles plus indécentes les unes que les autres (voir « La délinquance n’a pas d’âge ! »1), …

Attardons nous plutôt sur ce qui n’est ni dit, ni écrit publiquement, sur ce qu’on nous cache.

En page 4 du dernier journal municipal – Rubrique Au conseil municipal (voir le premier extrait ci-dessous), deux dates ont été « omises » :

- Celle du 15 juillet 2013
La Chambre Régionale des Comptes, ayant mis en demeure le maire de rectifier son budget initial voté en déséquilibre le 8 avril 2, Maire, adjoints, conseillers, se sont bien gardés de laisser filtrer une preuve aussi tangible de leur incompétence.
Et pourtant, des spécialistes des finances siégeraient au conseil !

- Celle du 2 décembre 2013
Après avoir traité les affaires affichées à l’ordre du jour, le maire a fait déclarer le huis clos et prié le public de quitter la salle à 21 heures 05.
De ce huis clos, nous n’avons que le compte rendu qui a été affiché à la porte de la mairie (voir le deuxième extrait ci-dessous). Il nous intéresse dans la mesure où l’une des questions porte sur la révision du Plan Local d’Urbanisme que nous contestons avec force.

Affaire à suivre …

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1 – Page 3 du bulletin municipal de décembre 2013  :
« Certains croient avoir le droit de se comporter comme des délinquants sous prétexte qu’ils sont adultes. »
L’âge adulte n’étant pas un argument considéré comme une circonstance atténuante aux yeux des juges, il est stupide de le vouloir présenter comme un « prétexte ».
En outre, la délinquance étant le non respect de la Loi, on pourra retourner aisément l’affirmation vers son auteur.
2 – Suite à la saisine du Préfet de l’Aisne en date du 7 mai 2013






jeudi 21 mars 2013

Premier recours au tribunal administratif











A Ressons-le-Long, la consultation des documents administratifs n’est pas une démarche facile ; l’imagination du maire pour faire obstacle à leurs accès est débordante ; on ne compte plus le nombre de demandes de communication pour lesquelles nous avons dû solliciter l’avis de la CADA1.



L’affaire, objet du présent article, remonte au 30 août 2011.

- Un traité de concession ayant été signé avec la SEDA, dans le cadre de l’aménagement de l’écoquartier de la Trésorerie, L’ARLLE demande à le consulter en mairie de Ressons-le-Long ; le maire, blanc de colère appelle à son secours la maréchaussée2 ...

- Fin de non recevoir, remplissez un formulaire !

- Un mois plus tard, le 26 septembre 2011, nous obtenons un rendez-vous pour prendre connaissance du traité de concession ...

- Opportunément soustrait du document, le planning prévisionnel du projet d’aménagement est inaccessible.

- Réclamation : le planning désiré nous est envoyé par courrier électronique ; numérisation quasiment illisible.

- Une demande d’accès à l’original reste sans réponse.

- Une saisine de la CADA du 6 novembre 2011 nous donne confirmation de notre bon droit ; le système de défense utilisé par le maire3 (caractère abusif de la demande) n’a pas convaincu la commission !

- Le maire ignorant l’avis4 de la CADA, notre demande est renouvelée le 16 juillet 2012.

- Ultime relance le 16 février 2013 sans davantage de succès.

Devant cette obstination caractérisée, ne nous restait plus qu’une seule solution : saisir le Tribunal Administratif d’Amiens d’un recours en vue de voir aboutir notre légitime demande5.



Face à cette situation, le maire dispose de deux possibilités. La plus sage serait  d’accéder immédiatement à notre demande et de négocier notre désistement, ceci afin d’éviter notamment d’engager d’inutiles et très coûteux frais d’avocats6 et d’avoir à nous dédommager (remboursement des frais de justice et préjudice)

La deuxième solution, celle qu’il choisira sans doute, consistera par un entêtement irresponsable à aller jusqu’au bout de la procédure, qu’il finira par perdre après avoir gaspillé l’argent du contribuable.



À suivre …


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1 – La commission d’accès aux documents administratif a été créée par la Loi n° 78-753 du 17 juillet 1978 portant diverses mesures d’amélioration des relations entre l’administration et le public. Elle est chargée entre autres de veiller au respect de la liberté d’accès aux documents administratifs et aux archives publiques.

2 - Voir notre article du 31 août 2011 : Concession SEDA, s’il vous plaît ? - Cliquer sur ce lien http://arllenvironnement.blogspot.fr/2011/08/concession-seda-sil-vous-plait.html

3 – Monsieur Rébérot ne justifie jamais ses refus de communication directement auprès des demandeurs. Les demandeurs n’en sont informés qu’après avoir été contraints de saisir la CADA.

En général, il faudra donc patienter entre deux et trois mois après le dépôt de la demande du document pour obtenir un avis de la commission.

Voici quelques motifs invoqués (officiellement) par Monsieur Rébérot pour opposer refus aux demandes : documents non communicables, comportement violent du demandeur (sic), demandes abusives (sic encore), demandes imprécises, inexistence de comptes administratifs parce que non encore votés, … Parfois Monsieur Rébérot ne daigne même pas répondre à la CADA.

A l’heure où votre serviteur écrit ces lignes, six avis encore sont en instance d’être rendus par la CADA pour des documents que Monsieur Rébérot refuse de nous communiquer.

4 – L’avis de la CADA est communiqué au demandeur et à l’administration concernée. Cet avis n’est pas contraignant, mais il est nécessaire en cas de saisine du tribunal administratif.

5 – La requête est parvenue en mairie de Ressons-le-Long le 19 mars 2013.

6 – A notre connaissance, la commune de Ressons-le-Long est engagée dans plus d’une dizaine de procédures judiciaires pour lesquelles le maire nomme systématiquement des avocats.

Combien de temps les finances de la commune pourront-elles encore supporter cette gabegie ?

mercredi 8 février 2012

La fin justifie les moyens …








… et la « bonne guerre » continue.








Un adhérent1 de notre association a demandé par télécopie au maire de Ressons-le-Long la consultation des registres des délibérations du conseil municipal des années 2008 à 2011.

Comme cela est maintenant devenu son habitude, le maire Rébérot a jugé cette demande abusive et a refusé cette consultation.

La saisine de la Commission d’Accès aux Documents Administratifs, pour refus opposé par le maire, est donc devenue elle aussi, une habitude pour nos adhérents. Nous en sommes à la cinquième demande d’avis.

Interrogé par ladite commission, le maire a tenté de justifier son refus en prétextant un « comportement violent » du demandeur à l’égard des services municipaux (sic)2

Le simple fait qu’un adhérent de « Ressons-le-Long Environnement » s’intéresse aux affaires de la commune est donc jugé par le maire comme acte violent.
C’est bien connu, notre association ne serait qu’un « ramassis de terroristes » !

Pour l’heure, la CADA a émis le 26 janvier dernier, un avis favorable à la demande de « l’intéressé violent »3.

Le maire n’y a toujours pas obtempéré …

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1 – Il ne nous a pas semblé opportun de nommer cet adhérent.

2 – On peut s’étonner qu’une demande envoyée par télécopie puisse être « violente » !

3 – La réponse de la CADA est disponible sur simple demande à l’ARLLE.

jeudi 15 décembre 2011

C’est de bonne guerre !








C’est comme au festival d’Avignon, il y a le « IN » et le « OFF ».




A Ressons-le-Long, le 12 décembre au soir, c’était l’un après l’autre. Après la salle Saint-Georges, la rue de l’Eglise.

Les esprits étaient tellement échauffés qu’une petite discussion à la fraîche s’avérait profitable pour faire baisser la tension avant de regagner ses pénates et déguster calmement une pizza devant l’ancêtre d’internet.

Et l’on put surprendre quelques discussions intéressantes entre protagonistes de bords différents, telle celle-ci.

« Dis donc, Didier1, tu trouves ça normal, que le maire n’ait pas affiché la dernière réunion du conseil municipal ? »

- J’ai reçu ma convocation à temps !

- J’ te parle pas de ta convoc’, j’ te parle de l’affichage dans les vitrines !

- Euh, non j’savais pas !

- Et que Rébérot nous fasse des difficultés pas possibles pour consulter les documents de la commune ?

- Au final, vous les avez eus !

- Eh non, pas encore, on attend toujours le planning prévisionnel de la SEDA, et ce depuis le mois d’août et malgré l’avis favorable de la CADA !

- C’est de bonne guerre !


C’est bien ce que nous craignions, Rébérot a déclaré la guerre !

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1 – NDLR : nous avons changé le prénom pour ne pas causer de tort à sa famille.

samedi 19 novembre 2011

CADA ter




Maire retors !



A Ressons-le-Long, la rétention d’informations, l’un des piliers de la gouvernance Rébérot, est érigée en grand art.

La dernière subtilité du maire consiste à refuser la communication d’un document, au prétexte qu’il n’est pas approuvé, puis de faire approuver ce document le lendemain.


Explications.

Dans le cadre du projet d’écoquartier de la Trésorerie, conformément au Code de l’urbanisme, l’aménageur concessionnaire (la SEDA) est censé fournir à la collectivité concédante (la commune de Ressons) avant le 30 juin, un compte rendu financier annuel1 de l’année précédente.

Le 1er novembre dernier, nous avons donc légitimement demandé la communication du compte rendu financier 2010.
Le 13 novembre - saviez-vous que le secrétariat de mairie fonctionnait le dimanche ! - , le maire a refusé cette communication (voir fac-similé en bas de page).

Et le lendemain, au cours d’une réunion de conseil convoquée en catimini, il faisait approuver ce compte rendu2 !

Etonnant, non ?3

Nous nous voyons donc contraints, une nouvelle fois, d’envoyer au chevet de monsieur le maire la Commission d’Accès aux Document Administratifs.

A ce niveau, ce n’est plus de rétention mais d'une véritable occlusion qu'il souffre.

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1 – Ce compte rendu présente un « bilan » prévisionnel global actualisé et un plan global de trésorerie actualisé.
En clair, il permet de savoir avec précision où en est le projet et combien nous allons payer l’année prochaine.
Ces informations intéressent tout particulièrement les Ressonnais, et contrairement à la pratique du maire, nous nous empresserons le les divulguer dès que nous en aurons connaissance.

2 – CRACL = Compte Rendu Annuel à la Collectivité Locale

3 – Pierre Desproges – La Minute nécessaire de monsieur Cyclopède – 1982