dimanche 22 avril 2012

Une enquête de l’Inspecteur Columbo








Accusée - à tort – de « colporter des rumeurs », l’ARLLE a pris bonne note de la détermination de not’maire de protéger les potagers, les cultures, les vergers...
Afin de l’aider à identifier le ou les responsables de cette « désinformation », elle a fait appel au célèbre inspecteur Columbo, bien connu pour l’efficacité de ses investigations.
Inutile de préciser que cette fois encore la vérité a rapidement été rétablie ! Le temps d’un cigare tout au plus ...


Excusez-moi, je peux vous poser une question, M’sieur ? Etes-vous au courant d’un projet sur la parcelle ... Euh, pardonnez-moi si j’me trompe ...ZK 40, c’est bien ça ?
Voilà, M’sieur, on vient de me faire parvenir cette lettre1 où on trouve la réponse au problème de mon client ...

Euh ...

Oui, bien sûr, vous ne vous doutiez pas, n’est-ce pas M’sieur ...
Ben, voilà, M’sieur !  Voilà une affaire vite réglée.
Quand je vais dire ça à ma femme, elle non plus, elle va pas en revenir. Vous savez qu’elle lit tous vos articles ?


D’où venait donc cette mauvaise rumeur ?
Comme Madame Columbo, il est probable que vous serez surpris en parcourant le document récupéré2 par l’Inspecteur Columbo :
Il porte l’en-tête de... la SEDA !

A ne rien y comprendre.

Heureusement que notre maire saura protéger le potager, les cultures, les vergers, les jachères ...

Quel soulagement !

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1 – Lettre de soutien adressée par le maire à Madame Merciot, publiée ci-dessous en fac-similé

2 – Courrier publié dans notre article précédent « Et l’information devint rumeur »





jeudi 19 avril 2012

Et l'information devint rumeur.







Selon le maire de Ressons-le-Long, notre association colporterait rumeurs et désinformations, notamment quant à la réalisation de sondages archéologiques dans la propriété d'Arlette Merciot.

 

Il ne s'agit aucunement d'une rumeur, mais d'une information fondée sur un courrier de la SEDA dont vous trouverez le fac-similé ci-dessous.



mardi 17 avril 2012

A vot’ bon cœur !





Un article paru récemment dans la presse locale1 s’est fait avec beaucoup de retenue l’écho du malaise provoqué dans la population par la mainmise du maire de Ressons sur des terrains hâtivement concédés à la SEDA contre la volonté des propriétaires et promis à brève échéance aux fouilles archéologiques.

Malgré les dénégations2 récurrentes, les sondages prévus en juin dans les terrains boisés, potagers évoqués parfois comme « friches » par les aficionados, ont bien fait l’objet de courriers adressés aux intéressés.
Harcèlement, préemption, matraquage à l’impôt sont bel et bien les outils utilisés depuis des mois pour essayer de venir à bout de la résistance des propriétaires.
Pour endormir l’opinion publique, les jardins deviennent des friches, le nombre réel de logements prévus est caché, les dates de réalisation sont opaques et le projet est présenté comme une nécessité, voire une aubaine pour la survie du village...

Cet article n’a laissé personne indifférent : de nombreuses personnalités s’en sont émues, beaucoup ont laissé des messages sur le site Internet du journal pour témoigner soit de leur solidarité, soit de leur indignation devant des méthodes qu’on croyait révolues.
Mais le plus surprenant, c’est de lire des commentaires qui défendent le projet ; sous un pseudo trahissant un ego surdimensionné3, on peut lire l’expression d’une haine farouche contre les personnes âgées, le retour d’un leitmotiv ayant été si souvent utilisé qu’il en devient maladroit : « l’égoïsme des vieux». L’auteur n’hésite d’ailleurs pas à spéculer sur leur disparition comme étant la solution au problème posé.

Il est vrai que cet admirateur est particulièrement « partageux » : débordant d’enthousiasme pour le grand projet, il n’hésite pas à redistribuer les biens ; pas les siens, certes, mais ceux qui ne lui appartiennent pas. Et d’autant plus serein au demeurant qu’il croit savoir qu’après le dépouillement d’une partie de ses biens, « la victime ne restera pas sans un kopek ». Et ça se voit même sur la photo ! -  sic.
Charmant personnage. On ne saurait avoir plus de sollicitude.
Dur, dur, d’être contraint de se réfugier derrière de tels arguments, de proférer des propos dont un honnête homme aurait honte.
Mais si vous pensez qu’il a raison en tenant ce discours, voici une suggestion ; saura-t-elle vous séduire, vous qui au conseil municipal défendez un projet contesté et qui possédez un honnête patrimoine ?
Nul doute que vous l’avez acquis par votre travail, année par année, voire reçu de vos vieux parents et que la valeur sentimentale de ces biens est considérable ... Cela étant, pourquoi n’en donneriez-vous pas une partie, ne serait-ce que pour mettre en application les leçons que vous voulez donner aux « égoïstes ».

Donnez, à la Commune une partie de votre jardin, de votre pelouse, de votre champ, de votre « friche » comme on dit.

Donnez !

Donnez selon vos moyens, selon votre cœur.

Donnez !

Le grand Ressons vous en devra une reconnaissance éternelle.

Et peut-être atteindrons-nous non pas les 1000 habitants escomptés, mais 2000 ...

Plus, si vous le méritez ...

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1 – La Trésorerie : de l’inquiétude à l’angoisse – Le conseiller général en appelle au « compromis » - L’UNION – Mercredi 11 avril 2012

http://www.lunion.presse.fr/article/societe/la-tresorerie-de-linquietude-a-langoisse?xtcr=2&xtmc=ressons

2 – Voir fac-similé ci-dessous.

3 – einstein02



mercredi 11 avril 2012

La Trésorerie : de l'inquiétude à l'angoisse





Les époux Petit et Arlette Merciot sont soutenus par l'association Ressons-le-Long Environnement.



Voir l'article paru ce jour dans L'Union




Cliquer sur le lien suivant :

http://www.lunion.presse.fr/article/societe/la-tresorerie-de-linquietude-a-langoisse?xtcr=2&xtmc=ressons

samedi 7 avril 2012

Ecoquartier : la demande de REFERENDUM sur le projet d’aménagement en débat












Référence : compte rendu de la réunion du Conseil municipal du 20 février 2012





Les points de vue exprimés sont non seulement édifiants, mais surtout révélateurs de l’état d’esprit de l’équipe en charge de la démocratie à Ressons-le-Long.

A. Destrez, P. Lucot, D. Van Zuilen, B. Pointier : « Le Conseil municipal est là pour prendre les décisions et diriger la commune. » (sic)

E. Debosque : « Le débat a déjà existé en son temps ( ? )... Il fallait participer… »

Quand ? En 2005 ?
Le PLU décidé pendant son mandat de maire a été établi pour 21 logements à la Trésorerie sur 2,8 hectares ; aménagement possible mais non obligatoire.
Et pas question d’un lotissement.
Publicité tellement réduite que l’enquête publique est passée inaperçue aux yeux de la plupart des citoyens, et plus particulièrement à ceux des personnes directement exposées.
Etait-ce le but espéré ?

Comparer un projet de 95 logements sur plus de 6 hectares à l’extension du cimetière ( à la satisfaction générale, précise-t-il), relève du plus mauvais goût.
La satisfaction des locataires du lieu ?
L’humour de Monsieur Debosque est lugubre!

P. Lucot : « Il y a risque d’amalgame et de détournement pour mécontentement personnel ... »

Information intéressante qui laisserait penser que le projet de lotissement n’est pas le seul sujet de mécontentement des administrés.

" Ressons compte 790 sujets sans compter les sujets de mécontentement " pourrait noter un amateur de citations !

Y aurait-il donc d’autres mécontents que « les vieux grincheux égoïstes » de la Trésorerie, assez nombreux pour qu’on craigne leur vote ?

N. Rébérot : « Un référendum sur fond de polémique risque de diviser la population, ce qui est contraire aux objectifs de la municipalité qui est là au contraire pour construire et rassembler la population autour des projets »

Prendre l’effet pour la cause ? Le tour de passe-passe est connu : ce n’est pas le référendum qui divise, c’est le projet.
Et surtout l’attitude d’un maire qui traite ceux qui ne sont pas de son avis comme des malfaiteurs et s’entête dans son idée de « Grand Ressons de plus de 1 000 habitants ».

E. Debosque : « Il est toujours possible d’intégrer des personnes constructives et polies » (sic).

Entendez par là :
Personne constructive : une personne qui approuve les constructions.
Personne polie : une personne qui approuve le chef ...

Confondant mandat électif au service des habitants avec pouvoir absolu, le Conseil municipal se moque ouvertement de ses administrés.