mardi 22 janvier 2013

Les chroniques du conseil municipal (1)









L’accueil





Ce n’est que samedi soir, le 19 janvier dernier, qu’un adhérent prudemment chaussé de bottes de neige, a pu prendre connaissance d’une convocation du conseil municipal pour le 21 janvier 2013 à 19 heures.

La présence du ridicule format habituellement réservé à cet usage attira tout de suite son attention.

Affiché tardivement sur un quart de feuille – quatre jours après sa communication aux conseillers municipaux - , il risquait bien de passer inaperçu : considérant les conditions météo, la taille du texte, son emplacement, on peut se demander si le but n’était pas d’éviter encore une fois la présence du public.



On aurait sans doute pu faire paraître cette information sur le site ouèbe officiel de la commune, entre deux ou trois appels à la vigilance sur les routes glissantes de l’hiver, ou à la suite du texte de la cérémonie des vœux ?

Est-il possible qu’on ne souhaitât pas que l’information fût ébruitée ?



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Bref, installés dans l’indifférence générale des conseillers en train de papoter, quelle ne fut pas notre surprise de voir surgir un maire-adjoint en furie, Éric Debosque, visiblement désireux d’en découdre avec un spectateur paisiblement assis en attendant le début des « débats ».



Interloqué par cette agression verbale déplacée dans cet endroit, Éric Huftier se contente de demander à M Debosque de se calmer.

Quant à M. Rébérot, blême et tremblotant, il interdit à Monsieur Huftier tout commentaire ...



La séance peut commencer...



No comment ...





A suivre …


9 commentaires:

  1. le capitaine du navire a, j'espère, mis aux fers le sous-lieutenant atrabilaire

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  2. D'après ce récit il semblerait que la démocratie en prenne encore un coup dans l'aile... D'un autre côté la violence, fut-elle verbale, est le dernier argument des faibles quand ils n'ont plus... d'arguments (et le ciment des dictatures). Toutes mes pensées vont à l'agressé et mon mépris aux agresseurs. Il faut être tombé bien bas dans un débat soit-disant démocratique pour en arriver là. Et surtout les arguments de l'ARLLE doivent être un brin convaincants pour que l'équipage, comme le sous-tend CashDylan, commence à péter un plomb. C'est quand même ballot quand on est capitaine d'avoir son second qui coule...
    A part ça lu sur le PDF du PLU Or,le foncier est un domaine où la spéculation peut vite bloquer l’évolution normale d’une commune. Notre rôle est ainsi d’arbitrer afin de favoriser l’urbanisation maitrisée et nécessaire au maintien des services publics voir de permettre leur développement. Passons sur le "voir", "voire" eut été plus juste, mais on comprend le sens de la formule : "Barrez-vous tas de paysans, je fais ce que je veux". Je traduis en langage pas creux.
    Reprenons, et pardon si je fais des erreurs, je ne connais pas ces personnes, mais le fait qu'un couple de retraités soit choqué de voir son verger ravagé et menacé d'expropriation doit faire partie d'une spéculation foncière, hors normes avec l"évolution normale d'une commune". Bravo ! Mais de qui se moque-t-on ? Comme disent des miens amis un peu plus jeunes que moi, il se sent plus pisser pépère. C'est imagé et bien entendu je désapprouve ces libertés de langage, mais ça existe.
    Question : est-ce que dans le plan de développement il est prévu des vrais panneaux d'affichage mentionnant en temps et heure les réunions publiques ? (une info sur les réseaux sociaux serait un plus pour une mairie "connectée").
    Dernière chose : sur le BM de décembre, regardez bien l'adresse des photos mises en travers au niveau de l'espace jeux... On a bien ressons.com alors qu'en bas de page on a ressons.fr... Je fais une fixette, mais je maintiens que c'est pas clair. Et à mon avis ça coûte plus cher que ça ne devrait..

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  3. un très bon article dans le télérama de la semaine prochaine qui parle des débats publics et enquêtes publiques qui n'ont de démocratiques que le nom, étant donné que tout est décidé avant et que l'avis du commissaire-enquêteur est le seul reconnu, même si les gens se sont exprimés contre le projet.

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  4. Dans les autres communes, les réunions du conseil municipal sont affichées lisiblement dans les vitrines municipales et même annoncées dans la presse plusieurs jours à l'avance ( Exemple : Bucy le Long, dans l'Union d'aujourd'hui ).
    Mais à Ressons, ça ne fonctionne pas comme ça : partant du principe que les élus n'ont pas de comptes à rendre, que tout opposant à un projet est un ennemi à abattre, il importe de garder le secret sur la gestion communale.
    Donc, on publie au dernier moment la date des réunions de conseil, en espérant que les administrés se lasseront de surveiller la boîte de la mairie ou en seront empêchés par les intempéries. Le format de l'avis , à lui seul, est révélateur de la volonté de dissimulation. Bien sûr, aucune mention sur le site web de la mairie, pourtant largement utilisé pour des informations de moindre intérêt.

    Quant aux "débats" qui sont en réalité des exposés à approuver, ils s'étirent longuement dans l'espoir que les assistants finiront par se lasser et partir.

    Jusqu'aux toutes dernières minutes, les seules qui aient de l'importance : pas plus de 10 minutes, ce 21 janvier, d'un discours au débit accéléré pour être inaudible, pour résumer + de 2 ans de tractations diverses à propos du lotissement de la Trésorerie, quelques vannes en direction des opposants, l'affirmation de la détermination sans faille d'une équipe municipale soudée derrière son capitaine et enfin, à la toute dernière seconde, la date d'une réunion publique d'importance capitale, le 11 février 2013 à 18h30. Ca valait le coup d'attendre le clap de fin !

    C'est ça la démocratie particulière à Ressons le Long.
    Heureux habitants d'autres villages, réjouissez-vous de n'en être pas là !

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  5. Attention, il se vengera le deuxième-adjoint.
    Il l'a dit!

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  6. se venger de quoi ? qui fait du tort à qui ? Qui a décidé de faire un lotissement sans même avoir annoncé ce projet sur son programme lors des élections ? Qui multiplie les tracasseries et la rétention d'informations ?

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  7. C'est une honte d'invectiver une personne qui ne peut répondre !!!
    Que je sache les réunions du conseil municipal sont publiques et les membres du conseil devraient se réjouir de voir que des habitants non élus s'intéressent à l'avenir de la commune. La correction la plus élémentaire est,lorsque des personnes assistent aux débats....(mais est-ce des débats ?), de leur donner la parole en fin de séance : c'est ce qui a lieu dans les autres communes et c'est ce qui se faisait autrefois à Ressons. C'est ça la démocratie.

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  8. Directement concerné par cet incident, je pense, sans certitude, que les propos d’Éric Debosque ont dépassé sa pensée, ceci à cause de l'énervement d'une journée fort chargée.
    Il a néanmoins proféré - en public - des menaces à mon encontre, ce qui pourrait être justiciable.

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  9. Eh, mec !
    Viens avec un gilet pare-balles la prochaine fois.
    On ne sait jamais !

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