mardi 1 janvier 2013

Jeux de réflexion pour un lendemain de fête





En faisant abstraction de tout ce que vous savez sur le projet de bétonnage de la Trésorerie, que vous inspire cette illustration de la première page du Journal municipal de Ressons-le-Long – Spécial révision du PLU – de décembre 2012 ?





Par la même occasion, nous vous proposons de réfléchir – si vous n’avez pas de migraine suite à ce que vous avez ingurgité hier – à cette citation de Le Corbusier, grand bétonneur (armé) des temps modernes que le directeur de la publication du journal cité ci-dessus semble prendre comme référence.

2 commentaires:

  1. Bon. Comme je l'ai déjà dit, www.ressonslelong.fr n'existe pas mais est un alias pour www.ressonslelong.com.
    Ça c'est fait.
    A part ça on me prend sur mon terrain, et c'est pas cool. J'ai étudié Le Corbusier dans mes jeunes années et j'ai du mal avec la caricature, je vais essayer d'être bref. Ce type avait une réelle vision prismatique de son job par rapport à la société, la philosophie et l'économie. N'oublions pas qu'il est intervenu dans un contexte bien particulier de reconstruction d'après-guerre et d'exode urbain dans le cadre des trente glorieuses. On peut critiquer, certes, pour l'époque c'était tout de même visionnaire.
    Il y avait chez lui une réelle approche sociale de l'architecture en milieu urbain. On pourrait le conserver plutôt que le détruire, même si je comprends cette démarche. Je n'ai pas la place de m'étendre. Par contre le citer maintenant c'est un peu comme dire que la vidéo est dans la VHS ou la peinture actuelle dans Fra Angelico... Faut être malade ou inconscient ou bête (ça ne vise pas le rédacteur de ce blog bien sûr), et ça c'est possible.
    Le problème n'est pas là. Le problème est que pour Ressons il ne s'agit pas d'urbanisme mais de ruralisme. Ce terme, tombé dans l'oubli, évoque bien ce dont il est question. Mettre en valeur le milieu rural avec un respect total pour le pré-existant (pour en finir la nature c'est pas mal et ça fonctionne assez bien quand on lui fout la paix). C'est ce qu'ont compris certaines collectivités en faisant revivre ce qui existait de manière ancestrale... Épicerie, bar, commerce de proximité.
    Quand on a entre 760 à 800 personnes à gérer (somme toute une petite équipe d'une entreprise moyenne) on ne se la pète pas avec des grands termes qu'on ne maîtrise pas et on oublie l'urbanisme (j'extrapole sur les chiffres de l'INSEE, 760 étant le dernier disponible)... rappelons qu'en France est considérée comme ville toute structure supérieure ou égale à 2000 habitants. Donc on est loin du compte à Ressons pour un mégalomane à vision extensionniste qu'il est possible, pardonnez moi d'insister, de faire tomber.
    Alors oui, la citation, comme toute citation, est douteuse... Mais donner des étoiles à un bourg pour la qualité de sa nuit, c'est lumineux aussi et antinomique... Mais là CashDylan va dire que je coupe les cheveux en quatre... et... il n'aura pas tout à fait tort.
    Dernière chose : Madame Duflot cherche des locaux vides que l'on pourrait mettre à disposition des sans abris. Il me semble qu'il y en a pas mal à Ressons. Occuper ce qui peut l'être serait une première étape et faire en sorte qu'on puisse acheter une tranche de jambon sur place une deuxième. Ça c'est pas très compliqué, ça coûte pas très cher et au niveau social ça peut faire beaucoup.
    Perso hier c'était un viandox et au lit... d'un autre côté je suis pas spécialiste en bicyclettes, j'ai un vrai boulot.

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  2. Et si on comblait déjà les espaces libres entre les maisons existantes ? C'est ce qu'on fait chez moi et cela a l'avantage de ne pas créer de quartier neuf, rarement joli dans un village typique. Mais évidemment, c'est moins spectaculaire et ça n'apporte pas d'article dans le canard local.
    Quant au bulletin d'informations municipales, c'est un superbe exercice d'auto-satisfaction avec citations et informations soigneusement sélectionnées, aucun encart prévu pour les contradicteurs..

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