dimanche 10 mars 2013

Les deux mamelles de la gouvernance ressonnaise







Arrêtés et procès-verbaux sont les deux mamelles…1



Chaque évènement dans notre commune est désormais sous haute surveillance, c’est à dire prétexte à un luxe de précautions magistrales.


La réunion publique du 11 février concernant la révision du P.L.U. ( et par voie de cause à effet, le dossier de la Trésorerie, n’en déplaise à Monsieur le Maire !) en donne une bonne illustration :


Non seulement précédée par une interminable logorrhée moralisatrice améliorée, la séance avait en outre permis de placer sur chaque siège un minutieux règlement de bonne conduite dont le contenu est un régal !2


Mais la pièce maîtresse, le chef d’œuvre, la clef de voûte, n’est-ce pas cet énième arrêté daté du 8 février rédigé pour justifier le dispositif d’encadrement prévu par le maire ? (voir le fac-similé en bas d’article)


On appréciera le ton, le vocabulaire choisi, les menaces de sanctions, le mépris envers les assistants, taxés de confusion mentale, comme si la révision du P.L.U. n’était pas directement liée au projet de lotissement.


Quant à cautionner cette grotesque démarche en se référant à un plan vigipirate rouge renforcé, ce n’est pas seulement une énorme plaisanterie, mais c’est insulter son public par un procès d’intention et la ferme résolution de ne pas laisser s’exprimer l’opposition.


Mais finalement, qui sema le désordre par cris, gestes, et paroles dès le début de la réunion ? Le maire ne tiendrait-il pas bien ses troupes ? Avaient-elles l’assurance de l’impunité ?


C’est ce qui expliquerait pourquoi certains élus, ainsi qu’ une employée communale, n’ont pas craint de tenir des propos, de faire des allusions déplacées et des menaces  que le magistral règlement avait prévu de sanctionner avec l’artillerie habituelle.


Nous n’avons pas eu à ce jour d’information à ce sujet. Le P.V. serait-il en cours de rédaction ?


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1 - S’il est vrai que pour Sully, les deux mamelles de la France étaient représentées par le labourage et le pâturage, il est clair que les mamelles de Ressons ont peu d’avenir. Nourrice sèche en quelque sorte. Mais n’est pas l’ami d’Henri IV qui veut !



2 - Voir notre article du 13 février dernier – Liberté bien encadrée – « les règles de la réunion publique »





4 commentaires:

  1. Relisez l'article paru dans ce blog le 15 août 2011 "L'offense faite à Françoise"

    Le PV adressé à Mme Brin, maire honoraire de Ressons le long (24 ans au service de la commune à la satisfaction de tous), pour avoir chuchoté au bureau de vote en dit long sur les méthodes de gouvernement du maire actuel.

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    1. Vous pouvez consulter cet article en cliquant directement ICI

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  2. Il n'est sans doute pas pas inutile de rappeler, surtout pour les internautes qui fréquentent le blog depuis peu, que la plupart des arrêtés et procès-verbaux du maire Rébérot sont inopérants.
    Concernant un problème de banderole et d'enseigne qui faisaient voir rouge à l'édile, ce dernier a dû abroger ses arrêtés 2012-062, 2012-064, 2012-65 et 2012-068, puis sur injonction du préfet, il a dû retirer les arrêtés déjà cités + 2012-089.
    Quant aux procès-verbaux contestés 026431205211 et ...212 qui ont amené l'ARLLE au tribunal de grande instance de Soissons le 16 janvier 2013, tout laisse à croire que le procureur ne les a pas pris au sérieux !
    VOIR LE RAPPEL DES FAITS ici

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  3. Au delà de l'aspect indigne, méprisant au regard des acteurs (DGSI, RG, simple pékin de la maréchaussée) qui eux sont réellement confrontés au problème du terrorisme, fallacieux dans ce qu'il s'agit de l'exploitation d'une peur en vue d'un profit personnel qu'il y a à utiliser l'argument du plan vigipirate pour une petite réunion rurale (je suppose que tous les participants se connaissent peu ou prou), il y a dans cette démarche un aspect inquiétant et un aspect pathétique.
    Inquiétant parce qu'on voit bien que la démocratie est fragile. Ça ne peut fonctionner que si tout le monde joue le jeu. A partir du moment où un individu utilise les règles de la démocratie pour son propre usage, à des fins personnelles et non pour le peuple, la dérive autoritaire est proche. N'oublions pas que Hitler a été nommé volontairement (et difficilement) Chancelier, que Chavez a utilisé les élections pour accéder au pouvoir après avoir raté un putsch et mieux s'asseoir sur la démocratie, que les pleins pouvoirs ont été donnés à Pétain par l'Assemblée nationale (soit disant représentante du peuple alors).
    N'oublions pas également que le maire exerce sous l'autorité du Préfet qui lui même est le représentant de l'Etat.
    Ce genre d'arrêté ad hominem va à l'encontre de la hauteur de vue que devrait avoir le premier magistrat d'une commune.
    Par cet acte, le maire bafoue la République, la démocratie et ses administrés. Plus grave, il en transgresse les règles et l'esprit.
    Pathétique, car c'est là faire montre publiquement d'une incapacité à gérer un débat. Un débat sans contradicteur, c'est un meeting. La contradiction fait également partie (et heureusement) de la démocratie. Parlons de la retenue des propos et de la courtoisie de nos députés dans l'hémicycle (j'ai également une pensée pour Michel Polac disparu l'été passé). Un débat plus policé fera appel à un modérateur, sorte de candide qui connaît le sujet et se contente de relancer et reformuler les questions (ce qui n'est pas rien) en veillant à une juste alternance entre les participants.
    Donc le maire est incapable de mener un débat, d'accepter la contradiction. Faute de savoir convaincre, il utilise la perfidie et abuse de sa position pour imposer son désir. Ce qui démontre une fois de plus que l'autoritarisme est le fait des faibles. "J'ai pas d'arguments mais je peux te casser la gueule"... un peu court jeune homme comme raisonnement.
    J'espère que cet arrêté (le neuvième quand même depuis le début de l'année, pas mal) sera promptement retoqué rejoignant ainsi la longue liste évoquée plus haut des arrêtés annulés. Une rétrospective à la médiathèque serait une bonne idée d'animation je trouve.
    Je ne parle pas de la concordance des temps de l'article 2 qui me semble tout à fait discutable.

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