mardi 27 mars 2012

Une pelleteuse dans le potager





Rue du Marais Saint-Georges, à côté de son potager, Monsieur Flament élève aussi des animaux.





Quand on décide de vivre à la campagne, dans un village sans aucun service mais calme et tranquille, c’est qu’on privilégie un certain mode de vie : contact avec la nature, travail de la terre, respect et amour d’un environnement bucolique.

Les habitants de la Trésorerie qui ont choisi d’y vivre n’imaginaient pas voir un jour leur vie détruite par la seule volonté d'un individu prêt  à tout bouleverser, à tout dévaster sans autre raison que sa seule ambition personnelle.

Élu qui, courageusement, a évité d’avertir les propriétaires qu’il comptait s’emparer de leur bien.
Élu qui, courageusement, a refilé le sale boulot, à un aménageur, en lui signant, sans publicité, une concession qui le dispense d’affronter lui-même les opposants à son projet.
Élu qui, courageusement, profite de ses pouvoirs de maire pour multiplier les blocages et faire taire les récalcitrants par tous les moyens.

Le harcèlement continue donc.

Nous avons publié dernièrement le courrier reçu par Monsieur et Madame Petit.
Les autres propriétaires du site concerné ont reçu le même.

Ainsi, à Monsieur Flament, 80 ans, qui a la chance d’être assez en forme pour cultiver un beau potager qui nourrit sainement sa famille, la SEDA annonce le passage radical de la pelleteuse au travers de ses plantations pour cet été.

Il est clair que posséder un jardin, des arbres fruitiers, un bois, une prairie est désormais considéré comme anormal dans notre beau village.

Rasons donc tout cela !

La SEDA fait son travail sans état d’âme, forcément. Elle est mandatée pour cela.

Quant à l’unique responsable de ce désastre programmé, il dort bien, merci.

vendredi 23 mars 2012

Malepeste, il y aura des travaux !






Notre brocante de la Trésorerie prévue pour le 24 juin prochain a été refusée pour cause de travaux dans le centre bourg (voir fac-similé de l’arrêté du maire en bas d’article).


Et pourtant, notre demande avait été déposée à la mairie de Ressons-le-Long le 12 décembre 2011.

Dommage que le maire ne nous ait pas prévenus plus tôt, nous aurions pu ainsi en avancer la date !




samedi 17 mars 2012

Duo infernal









Selon le bulletin municipal de janvier 2012, sous le titre « Réunion publique éco-quartier » ( page 4),

« La concertation se poursuit ... »

Avec qui ? Quand ? Comment ?

« Avec les enfants des écoles » écrit Nicolas Rébérot.

Voilà au moins de quoi rassurer !

« L’aménagement d’ensemble voulu saura préserver l’espace central en zone naturelle (peut-être à déclasser de la zone urbanisable actuelle)..." poursuit le maire.

Information annoncée avec aplomb et notée par tous les assistants à la réunion publique du 12 décembre 2011 et que la SEDA vient de contredire, de réfuter, par l’envoi d’un courrier adressé aux différents propriétaires concernés.

Un mensonge de plus pour gagner du temps.

Ce courrier – dont vous trouverez ci-dessous le fac-similé - ne laisse aucun doute sur la détermination du maire et de l’aménageur de passer en force.

Depuis que Nicolas Rébérot a jeté son dévolu sur la Trésorerie, les propriétaires, dont Monsieur et Madame PETIT, sont harcelés (comme le fut Madame LEPERE récemment décédée).

A 84 ans, on devrait pouvoir vivre tranquille le reste de son existence dans le village qu’on a choisi et dans les lieux qu’on aime, qu’on a hérités de ses parents.

A Ressons, sous le règne de Nicolas Rébérot, il n’en saurait être question : non seulement Monsieur et Madame PETIT ont été punis par une augmentation salée de leur impôts fonciers, puis menacés d’expropriation, mais encore devraient-ils admettre le saccage de leur propriété en signant l’autorisation d’y pénétrer.

Leurs vieux jours en sont empoisonnés et leur santé compromise. De tels procédés sont indignes ; ils montrent clairement que personne n’est à l’abri des décisions autoritaires d’un élu à qui le pouvoir est monté à la tête et qui se livre sans le moindre scrupule à son jeu favori : SimCity grandeur nature.

Nous avions espéré un moment que le Conseil municipal, en général des hommes et des femmes de bon sens, pourrait modérer les ardeurs ambitieuses du maire.
Force est de constater que leur unique souci est de ne pas déplaire au chef.



samedi 10 mars 2012

Brocante de la Trésorerie








 
L’association vous informe qu’elle a déposé auprès de la mairie de Ressons-le-Long, le 12 décembre 2011, une déclaration avec demande d’occupation du domaine public en vue de l’organisation d’une brocante dans le secteur de la Trésorerie le 24 juin 2012.


Nous aurons le plaisir de vous communiquer en temps utile les modalités d’organisation et de participation à cette manifestation.

dimanche 4 mars 2012

Série noire











Toni pensait vraiment qu’il n’aurait plus de réponse : novembre s’était écoulé dans le silence, décembre trop occupé par son cortège de festivités n’avait pas été plus fructueux ; janvier avait déçu …
Sa réclamation n’avait, pensait-il « hâtivement », plus la moindre chance d’être examinée.

C’est pourquoi, lorsqu’il découvrit dans sa boîte, le petit message sibyllin, il en fut d’abord surpris, puis perplexe, voire ahuri.

Mettez-vous à sa place ! Le message lui intimait l’ordre de se présenter à l’heure précise indiquée, à l’endroit indiqué. « Venez seul, insistait sérieusement le message. Ne communiquez ce message à quiconque. Ce message est strictement confidentiel. »

L’auteur, soucieux du respect de l’ordre public, ne précisait pas si un comité d’accueil était prévu pour une fouille au corps mais Toni avait l’impression que celui-ci avait renoncé à citer les grands écrivains pour se nourrir des œuvres de Peter Cheyney.

Serait-ce une blague, un canular, une taquinerie, se disait-il.

Oui, peut-être, mais pas avec le cachet de la maison commune tout de même ?