Rue du Marais Saint-Georges, à côté de son potager, Monsieur Flament élève aussi des animaux.
Quand on décide de vivre à la campagne, dans un village sans aucun service mais calme et tranquille, c’est qu’on privilégie un certain mode de vie : contact avec la nature, travail de la terre, respect et amour d’un environnement bucolique.
Les habitants de la Trésorerie qui ont choisi d’y vivre n’imaginaient pas voir un jour leur vie détruite par la seule volonté d'un individu prêt à tout bouleverser, à tout dévaster sans autre raison que sa seule ambition personnelle.
Élu qui, courageusement, a évité d’avertir les propriétaires qu’il comptait s’emparer de leur bien.
Élu qui, courageusement, a refilé le sale boulot, à un aménageur, en lui signant, sans publicité, une concession qui le dispense d’affronter lui-même les opposants à son projet.
Élu qui, courageusement, profite de ses pouvoirs de maire pour multiplier les blocages et faire taire les récalcitrants par tous les moyens.
Le harcèlement continue donc.
Nous avons publié dernièrement le courrier reçu par Monsieur et Madame Petit.
Les autres propriétaires du site concerné ont reçu le même.
Ainsi, à Monsieur Flament, 80 ans, qui a la chance d’être assez en forme pour cultiver un beau potager qui nourrit sainement sa famille, la SEDA annonce le passage radical de la pelleteuse au travers de ses plantations pour cet été.
Il est clair que posséder un jardin, des arbres fruitiers, un bois, une prairie est désormais considéré comme anormal dans notre beau village.
Rasons donc tout cela !
La SEDA fait son travail sans état d’âme, forcément. Elle est mandatée pour cela.
Quant à l’unique responsable de ce désastre programmé, il dort bien, merci.