samedi 17 mars 2012

Duo infernal









Selon le bulletin municipal de janvier 2012, sous le titre « Réunion publique éco-quartier » ( page 4),

« La concertation se poursuit ... »

Avec qui ? Quand ? Comment ?

« Avec les enfants des écoles » écrit Nicolas Rébérot.

Voilà au moins de quoi rassurer !

« L’aménagement d’ensemble voulu saura préserver l’espace central en zone naturelle (peut-être à déclasser de la zone urbanisable actuelle)..." poursuit le maire.

Information annoncée avec aplomb et notée par tous les assistants à la réunion publique du 12 décembre 2011 et que la SEDA vient de contredire, de réfuter, par l’envoi d’un courrier adressé aux différents propriétaires concernés.

Un mensonge de plus pour gagner du temps.

Ce courrier – dont vous trouverez ci-dessous le fac-similé - ne laisse aucun doute sur la détermination du maire et de l’aménageur de passer en force.

Depuis que Nicolas Rébérot a jeté son dévolu sur la Trésorerie, les propriétaires, dont Monsieur et Madame PETIT, sont harcelés (comme le fut Madame LEPERE récemment décédée).

A 84 ans, on devrait pouvoir vivre tranquille le reste de son existence dans le village qu’on a choisi et dans les lieux qu’on aime, qu’on a hérités de ses parents.

A Ressons, sous le règne de Nicolas Rébérot, il n’en saurait être question : non seulement Monsieur et Madame PETIT ont été punis par une augmentation salée de leur impôts fonciers, puis menacés d’expropriation, mais encore devraient-ils admettre le saccage de leur propriété en signant l’autorisation d’y pénétrer.

Leurs vieux jours en sont empoisonnés et leur santé compromise. De tels procédés sont indignes ; ils montrent clairement que personne n’est à l’abri des décisions autoritaires d’un élu à qui le pouvoir est monté à la tête et qui se livre sans le moindre scrupule à son jeu favori : SimCity grandeur nature.

Nous avions espéré un moment que le Conseil municipal, en général des hommes et des femmes de bon sens, pourrait modérer les ardeurs ambitieuses du maire.
Force est de constater que leur unique souci est de ne pas déplaire au chef.



16 commentaires:

  1. Vous savez comment se passe les fouilles archéologiques : des tranchées. Dans le cas de M; et Mme Petit, les arbres seront détruits et on donnera aux propriétaires un dédommagement financier. Le préjudice moral ? Négligeable pour les aménageurs.
    Les élus qui se disent si soucieux du bien-être des administrés se sentent-ils bien bien dans leurs baskets en programmant la destruction du bois de M. et Mme Petit ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les fouilles archéologiques sont forcément destructrices, même dans un champ, surtout si la bonne terre du dessus, dite terre arable, est mélangée à celle du fond de la tranchée quand on la rebouche : les traces en sont bien visibles dans les parcelles déjà fouillées et la végétation appauvrie en témoignera.
      Alors, imaginons le désastre dans les prairies et surtout dans le bois !
      Accepter cette intrusion inadmissible serait signer la destruction pure et simple du site.

      Supprimer
    2. et une atteinte profonde du moral des propriétaires M. et Mme Petit. Ce n'est pas admissible de décider de pénétrer sur la propriété privée pour y bouleverser un bois. Détruire un bois qui a mis des dizaines d'années à pousser et constitue un éco-système où vivent des insectes, des oiseaux, des mammifères. Qu'ont donc les élus dans la cervelle pour ne pas comprendre qu'ils dépassent les bornes ?

      Supprimer
    3. Les élus ?
      Encouragés par leur mentor, ils disent
      " Ben...on a été élus " ( sic )
      Ce qui signifie que, pour eux, le fait d'être élu donne tous les droits.
      C'est dire s'ils ont compris le sens de leur fonction !

      Supprimer
  2. Il ne faut plus se faire d'illusions au sujet de l'équipe municipale.
    Ils prétendent être à l'écoute de la population mais ont le visage qui se révulse à l'idée d'organiser un référendum.
    C'est du sadisme que de ne pas vouloir prêter l'oreille aux gémissements de douleur que l'on provoque !

    RépondreSupprimer
  3. On ne me fera pas croire qu'il n'y a pas d'autre endroit pour faire des maisons que le bois de M. Petit. Je crois d'ailleurs que le projet est d'en faire un parc, alors laissons donc ce bois tranquille avec son rucher.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Dans le guide-âne de Rébérot, il est écrit : " Tout ce qui ne pourra être bétonné sera bitumé ".

      Supprimer
  4. Tu rigoles CashDylan !... Un bois c'est naturel, y'a plein de bébêtes dedans voire même des champignons (dangereux pour les enfants, on marche sur des mousses, des feuilles, de la terre, rien que d'y penser ça me dégoûte. Alors que des belles allées bien droites se coupant perpendiculairement, avec un joli gravillon jaune et, de loin en loin, quelques arbustes rachitiques d'espèces de préférence non endémiques, ça ça a de la gueule. Et on peut des mettre des poubelles et des bancs Decaux, un panneau d'affichage, un marchand de glace, sans oublier un plan précisant "Vous êtes ici"... Y'a ça un plan dans un bois ? Et non, et donc on risque de se perdre... Et avec des lampadaires on peut même se promener la nuit. Je trouve ça plutôt pas mal.
    Sinon plus sérieusement : il faudrait voir le cahier des charges (SEDA, Préfecture, organisme qui eu l'agrément), voir les dates qui ont été arrêtées pour la délivrance de l'agrément, les limitations géographiques. Eventuellement contacter les ministres de la Culture et de la Recherche... Là c'est pas gagné parce que ça va valser d'ici là. Ne rien accepter sans le numéro d'agrément, l'ordre de mission... Tout quoi... Ce ne sont sue des pistes, à creuser, travailler... Et y'a du boulot.
    Bon courage

    PS : les abeilles sont ou vont être une grande cause nationale... On a enfin compris que si ça continue comme ça dans 10 ans on n'a plus ni pommes, ni pêches, ni fleurs, ni... de vie, tout simplement. Ca serait ballot de perdre une ruche. Mais bon avec 2 parpaings on peut arranger ça je pense.

    RépondreSupprimer
  5. Le goût du pouvoir d'une part et la recherche du profit ( propre à toute entreprise ) d'autre part font très bon ménage, en voici une nouvelle preuve.
    Tant pis pour les citoyens méprisés dont on n'hésite pas à bafouer les droits.
    On a bien raison de parler des " administrés " : à Ressons, le maire administre même vos biens, il en concède l'utilisation à un aménageur sans même vous en parler, il s'arroge le droit de décider seul du bien public et du devenir des propriétés privées. Il décide de tout. Il s'entête.
    Bref, il "administre".
    Sans état d'âme.

    RépondreSupprimer
  6. Ah, une petite info sur le site de la mairie avec un diaporama (illisible avec Open office) !
    La cérémonie de la remise de la carte électorale.
    Avec la citation du jour, de tous les jours dirais-je tant cette formule attribuée à JFK nous est rabâchée par les hommes politiques (tendance UMP).
    Je vous laisse découvrir cet émouvant document sur le site de la mairie.
    On peut le dire : dimanche, le maire ne fait rien comme un gros manche.

    A propos de JFK, il est sûr que ses discours ont marqué les esprits mais qu'en est-il de son action durant les 1000 jours de sa présidence ?

    "De Krouchtchev à Castro, de Berlin au Viet-Nam, la politique extérieure de Kennedy a connu plus d'échecs que de succès, plus d'ambiguïtés que de netteté, des appels à l'idéalisme et l'application du pire réalisme. La société américaine n'est guère transformée. L'égalité des droits entre les Noirs et les Blancs progresse peu. Les projets de réformes s'enlisent dans les arcanes du Congrès. Tout compte fait, les Etats-Unis de novembre 1963 ne sont pas profondément différents des Etats-Unis de janvier 1961. " (André Kaspi, les 1000 jours d'un président)

    RépondreSupprimer
  7. Bien lisible avec oOo 3, mais dans les filtres il faut accepter Office 2007 (la pire version de la suite Microsoft reconnaissable au "x" en fin de type de fichier). Mais par contre comme d'habitude la gestion des photos est lamentable. Pas de gestion de la taille, de la place, de la transparence. Et à mon sens aligner bêtement une suites de symboles (dont certains sont douteux) sans en donner un minimum d'explications historiques est parfaitement inutile. Ne serait-ce que pour savoir qu'ils sont pour la plupart issus de la monarchie et récupérés par les révolutionnaires.

    "L'oppression d'un peuple ou même d'un simple individu est l'oppression de tous et l'on ne peut violer la liberté d'un seul sans violer la liberté de chacun."
    (Michel Bakounine)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le véritable esprit démocratique se manifeste par des actes, pas par des paroles aussi séduisantes soient-elles. L'exemple doit venir d'en haut.

      Supprimer
  8. Il est bon de rappeler les symboles de la République, en particulier
    Liberté Egalité Fraternité
    et de réfléchir à leur sens, au quotidien.

    Où est la Liberté quand le droit de propriété inscrit dans la Constitution est bafoué ?
    Où est l'Egalité quand l'accès aux documents publics est bloqué pour certains citoyens ?
    Où est la Fraternité quand on divise pour régner, qu'on méprise et rejette les contradicteurs ?

    Quant au faisceau des licteurs, c'est un symbole d'union certes toujours en usage dans notre république mais qui, hélas, a aussi été récupéré par des régimes très antidémocratiques, il n'est pas inutile de le rappeler. Un peu d'histoire ne fait pas de mal.

    RépondreSupprimer
  9. vous connaissez la chanson de Félix Leclerc "100 000 façons de tuer un homme" ?
    A Ressons, on en a trouvé 1 de plus, la dévastation des terrains privés des propriétaires de 80 ans et plus par des fouilles archéologiques dans des bois, des jardins potagers en plein été !

    RépondreSupprimer
  10. Le château de Montois est à vendre : 14 ha ! Ils ne peuvent pas faire le lotissement là-bas au lieu de bousiller le quartier de la Trésorerie et ses habitants. 950 000 euros c'est pas cher et c'est tout près de Vic/Aisne.

    RépondreSupprimer