dimanche 4 mars 2012

Série noire











Toni pensait vraiment qu’il n’aurait plus de réponse : novembre s’était écoulé dans le silence, décembre trop occupé par son cortège de festivités n’avait pas été plus fructueux ; janvier avait déçu …
Sa réclamation n’avait, pensait-il « hâtivement », plus la moindre chance d’être examinée.

C’est pourquoi, lorsqu’il découvrit dans sa boîte, le petit message sibyllin, il en fut d’abord surpris, puis perplexe, voire ahuri.

Mettez-vous à sa place ! Le message lui intimait l’ordre de se présenter à l’heure précise indiquée, à l’endroit indiqué. « Venez seul, insistait sérieusement le message. Ne communiquez ce message à quiconque. Ce message est strictement confidentiel. »

L’auteur, soucieux du respect de l’ordre public, ne précisait pas si un comité d’accueil était prévu pour une fouille au corps mais Toni avait l’impression que celui-ci avait renoncé à citer les grands écrivains pour se nourrir des œuvres de Peter Cheyney.

Serait-ce une blague, un canular, une taquinerie, se disait-il.

Oui, peut-être, mais pas avec le cachet de la maison commune tout de même ?

3 commentaires:

  1. Vous avez dit "maison commune" ?
    Donc ouverte à tous les citoyens sans conditions ?
    Où des élus - et surtout le " premier magistrat" - soucieux de leurs devoirs, se feraient un plaisir de les accueillir, de les renseigner, de leur fournir avec diligence les documents publics qu'ils ont le droit de consulter ?
    On en rêve !

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  2. Il n'est pas nécessaire d'avoir la force d'un Hercule et le talent d'un Poirot pour lier ce message à celui du 8 février : " La fin justifie les moyens ".
    Mais qu'y a-t-il donc à découvrir dans les registres des délibérations du conseil municipal de Ressons-le-Long ?

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  3. Le message s'autodétruit-il après ouverture ? ça ne rigole pas à Ressons...J'espère qu'il n'y avait pas un car de CRS pour accueillir le destinataire du message...

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