La porte était restée ouverte le 12 décembre 2011 à l’issue de la réunion publique concernant le projet d’aménagement d’un lotissement à la Trésorerie.
La demande de référendum, idée suggérée par l’association1, avait été relayée par certains participants de l’assemblée. Le maire Rébérot avait entendu et n’avait pas, à priori, repoussé la proposition.
L’opportunité d’organiser un référendum a donc été débattue en questions diverses lors de la réunion du conseil municipal du 20 février 2012
Le conseil a repoussé la proposition à l’unanimité moins une abstention.
Dommage, l’équipe municipale en place avait tout à y gagner, entre autres de renforcer sa légitimité.
Question de confiance !
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1 – Voir notre article « Pour un référendum local » du 6 septembre 2011.
Très intéressants les arguments invoqués pour refuser le référendum !
RépondreSupprimerEntre autres "ben...on a été élus..."
Encore aurait-il fallu que le projet figurât clairement dans la profession de foi du candidat Rébérot, auquel cas les Ressonnais auraient voté en connaissance de cause et nous n'aurions pas grand chose à dire.
Ce conseiller croit manifestement qu'une fois élu on peut absolument tout se permettre, y compris exproprier ses concitoyens
" Ben...on a été élus..."
Ben... on a été élus jolie formule, pleine de candeur ou d'ignorance. Ignorance de ce que signifie le terme être mandaté, que ce soit en politique, dans le syndicalisme ou le monde professionnel. Être mandaté par ses concitoyens, c'est avoir la dure tâche de mettre en œuvre ce qui a été présenté dans une profession de foi (terme que je déplore, mais bon c'est ainsi)et pas être béni-oui-oui. L'intérêt du référendum c'est qu'il permet de consulter les citoyens sur un sujet non abordé lors de cette profession de foi (pour cause de au choix golf, simple oubli, dîner chez belle-maman, sortie VTT...). Sur ce coup là la démocratie ne peut que s'en sortir par le haut.
RépondreSupprimerJe ne veux pas faire de la politique fiction, mais tout de même... On voit bien ce que donne au niveau national un personnage qui pensait pouvoir tout faire impunément. Le retour de bâton va être cruel.
Je ne sais pas ce que cherche Monsieur Rébérot, mais manifestement il pratique la politique de la terre brûlée. C'est à dire que, se sachant battu en 2014, il pousse ses idées (délires) à leur paroxysme. Ainsi l'équipe suivante ne pourra que panser les plaies. Mais bien sûr il sera là pour les traiter d'incapables. C'est triste.
Et pourtant c'est beau d'être mandaté, c'est lourd aussi, parce qu'on ne représente pas soi, mais un collectif, quel qu'il soit. Mais il faut à la fois être indépendant d'esprit et savoir penser... Et ça ça se fait pas à coup d'école 2.0 sans rien dedans.
De quoi a donc peur la municipalité ? Aurait-elle des craintes de ne pas voir approuvé son beau projet si indispensable pour le village ?
RépondreSupprimerJe ne peux croire que ce soit le cas. M. Rébérot a peur de causer des dépenses inutiles à la collectivité. On a vu que désormais il fait des mini-convocations pour ne pas gaspiller le papier. Alors un référendum, vous n'y pensez pas ! Tous ces OUI AU LOTISSEMENT imprimés en pure perte et destinés à la corbeille. Ce ne serait pas raisonnable..