samedi 22 mars 2014

Une histoire à suivre









L’hiver passé n’a pas été blanc, mais après ses premiers assauts précoces, nous ne pouvons résister à l'évocation de l’arrivée du printemps, annonciateur de renouveau …

Le poème suivant est de Claude ROY (1915-1997) – Farandoles et fariboles, Gallimard Jeunesse.
Il ne manquera pas de rappeler quelques souvenirs à certains de nos lecteurs.

Après tout ce blanc vient le vert,

Le printemps vient après l'hiver.

Après le grand froid le soleil,

Après la neige vient le nid,

Après le noir vient le réveil,

L'histoire n'est jamais finie.

Après tout ce blanc vient le vert,

Le printemps vient après l'hiver,

Et après la pluie le beau temps.





vendredi 14 mars 2014

Ultime provocation



Le choix de la vue ci-contre, quasiment identique à celle qui illustre le dernier bulletin municipal de mars 2014 est une nouvelle mystification de la part du maire Rébérot.

Ce magnifique paysage, vu de la Montagne, dont vous admirerez la beauté et l’harmonie, c’est justement celui-là même que le maire de Ressons-le-Long s’acharne depuis 2008 à défigurer en y projetant un lotissement de 134 logements, aux dernières nouvelles...

C’est cet espace champêtre de bois, de prairies, de champs cultivés qu’il s’est juré de bétonner malgré la désapprobation massive des Ressonnais, désapprobation dont il n’a jamais tenu le moindre compte, agissant dans l’ombre et usant de tous les artifices en son pouvoir pour étouffer les protestations et punir les opposants.

En 2008, le candidat Rébérot s’était bien gardé de révéler ses intentions.
En 2014, il est de nouveau d’une remarquable discrétion quant à l’urbanisation accélérée qu’il envisage et aux moyens d’y parvenir.

Ne nous y trompons pas : les projets extravagants sont plus que jamais inscrits à son programme.

Il faut une bonne dose de culot pour proposer à l’admiration du lecteur la photo d’un paysage encore intact pour faire croire qu’on aime son village et qu’on se porte garant de la protection du site, alors qu’on n’a qu’une idée en tête : le défigurer à jamais.

Dans le même temps, on reconnaît (voir le plan ci-dessous) qu’un  « aménagement paysager » fort coûteux sera nécessaire pour masquer la laideur de ce lotissement.

Rappelons que l’ARLLE se bat depuis sa création pour sauvegarder le caractère exceptionnel de notre beau village, son attrait touristique, sa qualité de vie, présentement menacés de disparition.


Pensez-y… !




samedi 8 mars 2014

Ressons brûle-t-il ?









A Ressons-le-Long, les citoyens ne sont pas tous égaux en droits et en devoirs, pour preuve, ce nouvel épisode concernant cette fois, les feux « de jardins ».

En préalable, il est nécessaire de préciser que le brûlage à l’air libre des déchets dits verts, assimilés de par la loi à des déchets ménagers, est strictement interdit1, contrairement à ce qui est précisé sur le site web officiel de la mairie2.

Profitant de l’arrivée précoce du printemps, certains habitants de Ressons ont commencé à nettoyer leurs jardins, notamment en incinérant des végétaux malades ou morts.
Mal leur en a pris ; le maire a dressé procès-verbal sans sommation.

Que le maire se batte contre nuisances et pollutions de toutes sortes (révélation écologiste opportune de fin de mandat ?), ne pourrait être que salué si cela n’était fait de manière très sélective.
En effet certaines personnes, que nous nous refusons de nommer, sont complaisamment épargnées.

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1 – Sauf dérogation exceptionnelle et ponctuelle prise par arrêté préfectoral dérogeant à l’article 84 du Règlement Sanitaire Départemental.
2 – Voir le paragraphe « Déchets végétaux » à l’adresse suivante : http://www.ressonslelong.com/page.php?RubriqueId=3&SousRubriqueId=15
NDLR : le contenu de cette rubrique changera peut-être pour cause d’« effet blog ».


Chemin de la Trésorerie - 25 février 2014

Centre bourg - 18 février 2014
 

Le Montois - 3 mars 2014

Poulandon - 6 mars 2014


lundi 3 mars 2014

Un équilibre précaire ...











On est dimanche. Il pleut. Il est bientôt midi.

« Sur la table de chêne avec la nappe neuve aux plis étincelants  et dans l’odeur des fruits choisis »1, Maria inclinée sur son cahier consigne jour après jour, ses dépenses.
Les dépenses, ça s’additionne mais le total amène inexorablement une soustraction...

« Maria, laisse-là ton ouvrage ! » dit Toni qui apparaît visiblement courbatu après une longue semaine difficile. « Pourquoi tant de soucis et d’angoisses pour un budget de ménage ? 
Laisse-là ton cahier et écoute la dernière ! ... »

Maria laisse tomber son crayon : elle connaît son Toni ; il va faire durer le plaisir, multiplier les détails, singer des attitudes, se complaire dans des détours agaçants...

Verra-t-elle bientôt où il veut en venir ?

« Bref ! » dit Toni, « le copain, il me dit comme ça, qu’il a de sérieux problèmes de trésorerie ; même qu’il a bouffé les économies de sa femme pour changer les meubles, qu’il a emprunté à son père pour déplacer sa piscine, à sa sœur pour ... je ne sais plus quoi ; il m’a embrouillé la tête.
Du coup, qu’il me dit, je vois plus que toi pour me dépanner! »

« Et alors ? » dit Maria  visiblement inquiète.

« Ben, c’est pourtant lumineux », dit Toni ; « je lui ai répondu : t’as plus qu’à faire un emprunt à la banque, et pis c’est tout ! Les banques, c’est fait pour ça, non ? »

Maria reprit son crayon avec un mélange de soulagement et de consternation...


Cette histoire ne vous rappelle rien ?

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1 – Emprunt non remboursable à Albert SAMAIN – Le repas préparé