jeudi 18 juillet 2013

D'un étron, faire un pain de sucre !









Gageons que nos anciens, pour avoir inventé cette formule imagée, avaient eu affaire à des citoyens du même acabit.


Ainsi, le maire de Ressons-le-Long s’est-il considéré fort outragé par certaines critiques de son  comportement dans l’exercice de ses fonctions de premier magistrat de la commune.

Par exemple, il n’a pas supporté d’être comparé sur ce blog à un « enfant capricieux ».


Mais, au lieu de nous demander simplement d’ôter les commentaires qui lui déplaisaient, il s’empressa de porter plainte pour diffamation.


Après audition de tous les prétendus coupables - d’on ne sait quel délit - l’affaire a été classée … sans suite.


Que de temps perdu en billevesées.

5 commentaires:

  1. Dommage que la Cour des comptes ait d'autres chats à fouetter et des communes plus importantes à auditer. Le cas Ressons serait pourtant intéressant à analyser quant à l'utilisation des deniers publics, la clairvoyance des prévisions budgétaires, la fulgurance de l'anticipation démographique, le côté rimbaldien de la recherche du bon mot au bon endroit dans le dictionnaire des citations, la touche baudelairienne dans la rédaction des arrêtés (tapés par des fonctionnaires sur leur temps de travail, payés par la collectivité), le velouté ravélien des interventions publiques, la force wagnérienne d'une pensée politique sans failles mêlée à un charisme que Che Guevara n'aurait pas renié.
    Ah !!! Que ne ratent-ils pas ces énarques !
    Mais partant du principe que les meilleures plaisanteries ont une fin, il serait temps d'arrêter les frais non ? en mars par exemple.

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  2. Oui, que de temps perdu pour les administrations : Sous-Préfecture, Préfecture, Cada, Tribunal Administratif, Police, Justice...
    Documents bloqués, tracasseries sans fin, plaintes à répétition mobilisent et encombrent des services publics pourtant bien occupés.
    Depuis 2 ans que notre Association existe, si on faisait le total du temps passé par ces services à résoudre des problèmes futiles et parfaitement évitables, on dépasserait à coup sûr la centaine d'heures.




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    1. Lajane,
      Je crois que vous êtes très en deçà du compte : ce sont assurément, non pas une, mais des centaines d'heures qui ont déjà été perdues pour les diverses administrations hiérarchiques, judiciaires, etc ... par causes de fadaises rébérotiennes.
      Sans compter les nombreuses heures d'avocats payées, elles, par les contribuables ressonnais en pure perte.
      Il est grand temps que cela cesse !

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  3. M'sieu, m'sieu, i'm traite.
    C'est vraiment un gamin !

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  4. Eh oui ! Quel gaspillage de temps et d'argent.Que d'énergie dépensée pour essayer de punir les personnes qui osent dire ne pas être d'accord avec les décisions prises. Mais il faut s'attendre ensuite à devoir payer les dépenses engagées inutilement : travaux entrepris sans savoir si on peut avoir des subventions, aménagement de la place bien inutile, déplacement du monument tout autant inutile, sans compter les frais d'avocats, et le temps perdu par les gendarmes et les tribunaux.Est-ce ainsi que l'on gère une commune "en bon père de famille".

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