vendredi 6 septembre 2013

L'art éblouissant de parler au travers de son chapeau













Dans le dernier bulletin "spécial écoquartier" - Page 15 -, le maire du village a, soit par ignorance, soit volontairement, confondu le droit objectif avec l'intérêt général, et tenté de culpabiliser ceux qui défendent leurs droits subjectifs en assimilant cette notion de droit tout à fait respectable avec l'intérêt privé.

Nous reviendrons plus longuement sur ces notions de droit en temps utile ...

Pour l'heure, notre propos est de vous montrer à quel point ces notions peuvent être mal comprises ; vous serez indulgents dans votre jugement quand vous saurez que Monsieur le Maire n'est pas le premier à disserter sur un sujet qu'il ne connaît pas : cette feuille d'examen, opportunément  retrouvée par un de nos fidèles adhérents, prouve l'antériorité de la bévue.

La sévérité du correcteur fut sans doute excessive car la naïveté du style semble indiquer que le candidat, s'il n'avait pas le niveau demandé, n'avait au moins aucune intention de nuire.

Quel soulagement !



6 commentaires:

  1. Et oui, le problème est de savoir de quoi on parle et dans quel contexte. Le même mot peut avoir en droit, en mathématiques, dans son acception commune, un sens différent. Ainsi, un nombre irrationnel n'est pas un nombre illogique ou non conforme à la raison. Ça veut juste dire qu'on ne peut pas l'écrire sous forme d'une fraction de 2 nombres entiers. Ainsi 1/3 est bien rationnel puisque le nombre 0,333... peut s'écrire sous forme d'une fraction de 2 entiers (mais ça n'est pas 1 entier). Toujours en mathématiques, une équation triviale ne signifie pas qu'elle est vulgaire ou grossière, mais juste qu'elle est évidente, qu'elle va de soi.
    Si, dans une analyse, un commentaire, on ne tient pas compte du contexte et du sens qu'ont les mots dans la discipline qu'on évoque, on court droit au contresens, au "hors sujet" comme il est dit, en gros à la connerie qui va foutre la honte à son auteur. Et quand on a des responsabilités et qu'on prouve noir sur blanc qu'on est ignare, âne, imbécile et qu'on brode sur des notions vaguement aperçues sans avoir potassé la leçon qui allait avec, c'est plus que la honte, c'est le discrédit total de tout ce qui pourra suivre comme déclarations.
    Je l'ai déjà dit, ne s'exprimer que par citations, c'est la marque d'une frustration, d'une incapacité à penser, d'une faiblesse intellectuelle certaine, d'un manque de maturité, d'un petit enfant qui se réfugie et se protège dans la pensée des autres en l'adaptant à sa sauce, quitte à être complètement à côté de la plaque.

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    1. Les citations, ça ne sert qu'à épater les godillots (gogos) ou à glaner quelques points à l'épreuve de philosophie du bac.
      Exemple : L'intelligence est caractérisée par une incompréhension naturelle de la vie. (H. Bergson)

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    2. et puis on peut dire tout et son contraire grâce aux citations : exemple "les braves gens n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux"...

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    3. Délicat le recours aux citations...Et même dangereux...
      Leur choix révèle beaucoup de celui qui choisit. C'est parfois meurtrier !
      Tel qui croyait briller en faisant croire à sa culture montre qu'il n'a rien compris car il a ignoré le contexte ou qu'il ne connaît pas l'oeuvre dans laquelle il a pioché grâce à "dicocitations".
      Qu'importe, il reste, en dépannage, l'inamovible phrase de Kennedy qu'on peut toujours adapter à n'importe quel discours mais qui finit par lasser à force d'être mise à toutes les sauces.

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  2. C'est vré, il a trop raisont Philibert. Ce qui son pas contens, ils avait qu'à se faire élir au lieu d'être des egoiste.

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  3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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