L’urbanisme est au territoire ce que le squelette est au
corps humain. Il est indispensable à son équilibre et conditionne son
développement harmonieux.
Remplaçant le Plan d’Occupation des Sols, le Plan Local d’Urbanisme de Ressons-le-Long fut adopté en 2005, sous le précédent mandat municipal, puis subit une première modification en 2010.
La loi portant engagement national pour l’environnement (Grenelle 2) n’imposant une révision de notre PLU au plus tard que pour le 1er janvier 2016, on s’étonnera donc de la frénésie rébérotienne à vouloir effectuer une révision d’urgence d’un PLU que personne, ou presque, ne contestait.
Cette révision ne respecte pas, déontologiquement parlant, les règles de consultation des Ressonnais.
Pourquoi ?
D’abord, parce que ce projet n’a fait l’objet d’aucun enjeu électoral.
A quelques mois des prochaines élections, il va engager, peut-être malgré elle, la prochaine équipe municipale.
N’aurait-il pas été logique – et prudent – de différer son terme de quelques mois, à partir d’avril 2014 ?
Secondement le maire a clairement annoncé que cette révision avait pour objectif principal la mise en conformité avec les projets d’aménagement de 2 lotissements, dont le premier, baptisé pompeusement « écoquartier » a déjà été massivement contesté par une majorité de foyers ressonnais.
Aucune consultation publique n’a jusqu’à présent remis en question ce refus!
Le maire de Ressons-le-Long aurait pu faire preuve d’un peu de sagesse, fut-ce au détriment de l’image dynamique qu’il tient absolument à se donner en reportant le projet
Aujourd’hui, les Ressonnais peuvent enfin s’exprimer sur
le registre ouvert pour l’enquête publique.
N’hésitez pas à faire part de vos remarques,
contre-propositions et contestations.
La participation populaire doit être exceptionnellement
forte si vous voulez qu’elle soit prise en compte.
Soyez vigilants ! L’avenir de votre commune dépend
de vous !
Yves Sintomer, professeur de science politique, a analysé les raisons du dysfonctionnement de la pratique de consultation.
RépondreSupprimerAinsi, selon lui, les élus " continuent de penser de façon archaïque qu'ils incarnent à eux seuls l'intérêt général et qu'ils ont le monopole de la décision [...] "
Source : http://www.telerama.fr/idees/d-mocratie-participative-et-si-on-laissait-r-ellement-la-parole-aux-citoyens,92432.php
L'apparence de dynamisme de Rébérot cache mal son manque de modernité.
" Nous avons la chance à Ressons le Long de bénéficier d'une qualité de vie exceptionnelle. Le souhait du Conseil est de tout faire pour la préserver "
RépondreSupprimerVoir bulletin municipal de juillet 2013, page 16.
Et que veut nous imposer ce même Conseil sous l'égide de son chef ?
Un lotissement comprenant 134 logements à la Trésorerie
Et, en supplément, à La Vache Noire, un autre projet de lotissement d'une douzaine de maisons, sorti plus récemment du chapeau.
Avec une zone commerciale en prime alors que la zone artisanale aménagée à Pontarcher est déserte.
Le tout prévu en confisquant des terres agricoles et des terrains privés malgré le refus affirmé des propriétaires.
Belle façon, vraiment, de préserver la qualité de vie de notre village !
Arte, 15h, "Un singe en hiver" (1962).... Belmondo : "Monsieur Esnault, si la connerie n'est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille ! "... Et une pensée en souhaitant que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets à Ressons...
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