jeudi 2 octobre 2014
lundi 29 septembre 2014
samedi 20 septembre 2014
La dernière imposture
Parce qu’un paysage ou une forêt font
autant partie de notre bien commun qu’une cathédrale gothique, les journées du
patrimoine feront rimer cette année biens culturels et sites naturels ...
En-tête de l'affiche exposée dans le hall de la mairie de Ressons-le-Long |
Ils ne se sont pas bousculés, les
habitants invités cet été à participer à la réalisation de la maquette du lotissement
de la Trésorerie !
Faire croire à leur adhésion est un
mensonge de plus : en fait, quelques conseillers ont dû s’y coller, faute
de volontaires motivés !1
Cette maquette, réclamée lors des 2
réunions publiques fin 2011 et réalisée 3 ans plus tard vidée de son contexte
ne présente plus le moindre intérêt pour les habitants de Ressons :
Elle ne présente au public qu’un
lotissement démesuré - résultat des élucubrations d’un aménageur soucieux de
rentabilité et d’un maire uniquement préoccupé de son égo - lotissement aussi laid
que tous les lotissements et qui défigurerait à tout jamais notre beau village.
Tardif, laborieux, concocté avec le secours de quelques astuces, ou
tricheries qui crèvent les yeux :
Le quartier résidentiel existant, si
verdoyant, arboré, harmonieux , est figuré par un à-plat gris, sinistre et
vide, alors que la taille des arbres
figurés dans le nouveau quartier ne pourrait être atteinte, si les
engagements étaient tenus, que dans une trentaine d’années … !
- La hauteur des maisons est nettement minimisée sans pour
autant faire oublier la laideur des « barres », particulièrement
choquante dans un coin de campagne.
- Qui
pourrait croire au vu de cette excroissance
que ce lotissement s’intégrerait à un village-rue typique du
Soissonnais ?
Le paysage ressonnais vu de la Montagne
est cité en exemple comme un des plus beaux de la région ; il participe
largement à l’attrait touristique du village au moins autant que
l’architecture.
Ne manquez pas, à l’occasion des
journées du patrimoine, de vous en emplir les yeux : sa disparition est
programmée.
Elle n’est pas inéluctable ; il est
encore temps de s’insurger contre cette atteinte à notre patrimoine commun.
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1 - On retiendra qu’un authentique
« volontaire » ne faisant pas partie du cercle rapproché avait
proposé son aide : son éviction n’a pas tardé !
dimanche 14 septembre 2014
Une brocante réussie
Belle journée !
Des exposants nombreux, un
cadre agréable et spacieux, une ambiance sympathique.
Un très grand merci à la
commune de Montigny-Lengrain qui a hébergé gracieusement notre vide-greniers et
particulièrement à Madame Mouny, son maire qui nous a facilité démarches et
installation.
Difficile de ne pas faire
la comparaison avec notre brocante de juin 2013 qui, bien que dans un terrain
privé, nous avait valu, de la part de Monsieur Rébérot, maire de Ressons, toutes
les tracasseries possibles dont plusieurs plaintes à la gendarmerie1.
Il est certes dommage de
devoir délocaliser une manifestation festive mais, de toute façon, il nous
aurait fallu, pour l’organiser dans les rues de Ressons, payer d’avance
une redevance municipale de quelques 2000 euros pour occupation du domaine
public2 !
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1 – NDLR :
Heureusement pour notre association, toutes ces plaintes ont été classées sans
suites par l’autorité judiciaire.
2 – A raison de 2 euros le mètre carré
La restauration .
Baptême du feu !
La buvette .
Ouh, pourvu qu'il ne pleuve pas !
La pause des guerrières.
lundi 18 août 2014
mercredi 6 août 2014
Un rapport à lire …
jeudi 5 juin 2014
Réactivité
Depuis la parution de notre article d'hier " Affichage d'opinion ", il n'a fallu que quelques heures à l'exécutif municipal ressonnais pour faire enlever le tas de détritus qui chagrinait les riverains du parking du terrain de football.
Ah, s'il était aussi facile de se faire communiquer les documents administratifs communaux !
mercredi 4 juin 2014
jeudi 22 mai 2014
Un dimanche à la campagne
Ado nonchalant et persuadé depuis longtemps que
« rien ne sert de se démener. Laissons-nous faire », Phil faisait de
vagues études et le désespoir de ses parents, partageant le gîte et le couvert,
mais rarement l’avis de ses géniteurs.
Enfin libéré de ses obligations scolaires, son emploi du
temps n’était occupé que par la découverte de la géographie de son coin de
banlieue parisienne qu’il refusait obstinément de quitter, même pour quelques heures
...
C’est donc miracle qu’il ait consenti ce dimanche-là à
accompagner son père à la campagne.
Mais avant de vous en conter davantage, laissez-moi vous
présenter succinctement les personnages.
Donc, Phil, en vérité Philibert, est le fils de René qui
est le frère de Bernard, alias Nanar que vous connaissez et qui, comme dit
Phil, vit à la « cambrousse », ce qui fait de lui l’oncle de
Philibert et de Philibert son neveu qui « reste » à Paris ...
Vous saisissez ?1
Mais revenons plutôt à cette journée de printemps qui fut
une journée de printemps comme on en voit trop rarement de telle :
« un ciel bleu comme dans les peintures », un panorama exceptionnel
sur la vallée, pas un camion, pas une mobylette ; rien quoi ! Que du
bonheur à déguster sous les arbres dans un transat à fleurs, dans l’odeur des
seringats et de la julienne des dames2...
« P..... ! C’est
trop mortel, ici ! » déclare Phil en tournant les talons.
On ne le revit que tard dans la soirée lorsque la fraîcheur
avait envahi le jardin.
On l’avait vu partir traînant les pieds, le front bas,
sombre. Il nous revenait transfiguré, épanoui, intarissable.
« Je le crois
pas, » disait-il ! « C’est
trop puissant la cambrousse ; les bouseux, ils ont des parkings que tu te
croirais chez toi : t’as des bancs que t’es juste à côté du stop. T’as de
l’essence, du diesel, de la pétoire ... et ça pile sec et ça redémarre
en patinant... C’est trop puissant, c’est ça que je dis ! Je kiffe à
donf !»
Il a ajouté qu’il reviendrait.
Encore un pas de géant vers le progrès, qu’il a dit Nanar
...
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1 – « Comme un huissier ! » aurait répondu
Alphonse Allais.
2 – Plante à fleurs pourpres.
lundi 19 mai 2014
Maudite brocante
A priori, l’ARLLE1 n’a pas vocation à faire de l’animation, si ce n’est dans un domaine qui la concerne en premier lieu : l’environnement.
On pourrait donc se demander ce qui nous pousse à
organiser une brocante.
Au-delà de générer quelques ressources financières, ce
genre d’animation nous permet de rencontrer les Ressonnais et de confronter nos
idées sur les problématiques qui sont les nôtres.
Nous avons donc programmé une brocante le 14 juin
prochain dans la rue du Marais Saint-Georges et afin d’accorder un emplacement
gratuit à tout foyer ressonnais, demandé au maire de Ressons-le-Long
l’autorisation d’occupation de la rue à titre gratuit2.
Nous venons d’apprendre que cette autorisation ne nous
était pas accordée3
(sauf à payer une redevance de 2 euros par mètre carré !).
Nous laissons à nos lecteurs le soin d’apprécier la
volonté d’apaisement du maire à notre égard en rappelant les refus et
tracasseries précédents de 2012 et 20134.
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1 – Association Ressons-le-Long Environnement
2 – Cette demande a été reçue en mairie le 16 avril 2014.
3 – Par courrier postal reçu au siège de l’association le
17 mai 2014.
vendredi 2 mai 2014
Demain, on rase gratis !
Il
avait bien fait les choses, le professeur Nanar ! Les invités n’auraient
pas à se plaindre du buffet ; y avait même de l’eau pour les innocents qui
mouillent le whisky ...
Mais
savoir la raison de l’invitation... Mystère bien gardé : Nanar était
resté totalement fermé à toute question,
un petit éclair de malice dans l’œil gauche.
Quand
Toni arriva, avec comme d’habitude un peu de retard et une bonne excuse pour
passer par la salle bain (la mobylette, monsieur !), le professeur Nanar
était en train de s’expliquer : « Je
vous ai réunis, chers amis, pour fêter le résultat des élections municipales
... »
Il
regardait tout autour de lui, le pauvre Toni, convaincu qu’on lui voulait jouer
un tour, lui faire payer son retard par une mystification déloyale. Pourtant,
personne ne semblait s’intéresser à lui. Il attendit ...
« Chers amis, » poursuivait Nanar, « je lève mon verre à la santé des habitants
lucides de notre beau village ; considérez avec satisfaction qu’un
électeur sur trois a bien compris la situation financière de notre commune et
pris en compte l’endettement exceptionnel de chaque habitant. Certes, les
autres n’ont pas encore eu le temps de comprendre, ou ont refusé pour diverses
raisons. Soyez assurés qu’avec le temps, leurs yeux s’ouvriront. Ne baissez pas
les bras ; ne vous laissez pas enfumer par les projets grandioses ;
regardez seulement comment la montagne a accouché d’une souris ! »
On
trinqua sans plus de cérémonie ; un invité avait profité de l’occasion
pour nous faire goûter un alcool bizarre rapporté dans ses bagages du bout du monde,
un curieux breuvage accompagné d’insectes exotiques grillés. Les plus
téméraires en voulurent faire l’essai, les autres s’excusèrent en se disant
condamnés aux boissons de régime.
Si
les sauterelles au piment rouge n’avaient pas convaincu le professeur Nanar,
elles n’avaient pas non plus réussi à le rendre plus diplomate dans ses propos.
Un voisin l’entendit distinctement grommeler dans sa moustache : « Ces foutues bestioles, c’est comme le
parking de la fontaine : j’en connais au moins un qui trouve ça de bon goût.
Foutaises ! »
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