lundi 30 juillet 2012

Pétrole de schiste : Réunion publique




NI ICI NI AILLEURS NI AUJOURD’HUI
NI DEMAIN


RÉUNION PUBLIQUE

Jeudi 2 août 2012 – 19 heures
Salle des Anciens – 4, rue du 21ème BIR
AMBLENY

Les compagnies pétrolières souhaitent extraire en France du pétrole de schiste, hydrocarbure dit « non-conventionnel » car piégé dans la roche à plusieurs milliers de mètres sous terre. En Picardie, le département de l’Aisne est particulièrement concerné par plusieurs demandes de permis.

Partout dans le monde, l'exploration et l'exploitation des gaz et huiles de schiste sont d'un point de vue sanitaire et environnemental totalement inacceptables.
Les techniques employées engendrent des pollutions très importantes et irréversibles de l'eau, de l'air et des sols, elles mettent en danger la santé et plus généralement la vie.


Une loi a été votée par le parlement français en juillet 2011. Contrairement à ce que l'on a voulu nous faire croire, elle ne remet pas en cause les permis délivrés ou en cours d’instruction et autorise la fracturation hydraulique à des fins scientifiques.

En Picardie, de nombreux citoyens et des associations, rassemblés au sein du collectif « Carmen », demandent l’abrogation définitive des permis de recherches, d'exploration et d'exploitation du gaz et des huiles de schiste déjà délivrés et l’annulation de ceux en cours d’instruction.


Cette réunion est organisée par le collectif CARMEN et l’Association Ressons-le-Long Environnement (ARLLE) avec l’aimable concours de la mairie d’AMBLENY.

8 commentaires:

  1. Bien, bien, bien, je vais faire mon poil à gratter (et déjà pourquoi "a" majuscule à anciens, à moins que ce soit un patronyme que j'ignore, mais c'est un détail), j'avais commenté le 1er article sur ce sujet le 3 juillet dernier (c'est ICI). Je suis par définition contre les gaz et le pétrole de schiste. Par contre, si on en croit par exemple l'article de La Tribune du 24 juillet(qu'on ne peut pas soupçonner d'être outrageusement gauchiste) ICI rien n'est décidé. Ce que je comprends c'est que la situation est gelée dans l'attente de nouvelles technologies qui n'existent pas encore.
    Alors, sur le principe, je suis d'accord, sur le fait de faire un copié-coller de slogans spécieux, beaucoup moins. Par ailleurs que l'Aisne se défende c'est très bien, mais la Guyane, l'Ardèche ou la Drôme sont beaucoup plus impactés (pour parler moderne).
    On peut donc, à mon sens, à moins d'obscurantisme total, être contre le principe d'extraction actuel mais laisser les scientifiques envisager d'autres méthodes, qui soient respectueuses de la nature... Que ce soit possible je n'en sait rien (et j'en doute) mais je n'aime pas hurler avec les loups et j'essaie de penser... Et à cause de l’Église Romaine Catholique on pourrait encore croire que la Terre est le centre du monde ou que le darwinisme n'existe pas (et là il y a encore du boulot outre-atlantique je le concède)... Être ouvert et critique me semble fondamental plutôt que de réciter des slogans. Dommage qu'en plus ça ne soit pas éditorialisé par la plume alerte de ce blog.
    Dernière chose, faire un lien sur le Collectif CARMEN eut été intéressant je pense (ça aurait évité à certains internautes peu avertis de tomber sur Bizet ou Mérimée). C'est ICI.
    Je critique aussi mes amis, mais de façon tout à fait constructive j'espère.

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    1. Alors je rebondis sur la majuscule, comment voulez-vous écrire Salle des anciens ? Sans majuscule, ça manque de classe, c'est un peu pour honorer les Anciens qu'on met la majuscule je suppose.

      Le collectif Carmen a certainement bien étudié son sujet pour se permettre d'être catégorique. Après, à chacun de se faire son idée, la réunion est faite pour donner un point de vue.

      Alors, TitiBreizh, "Poil à gratter" ou "Coupeur de cheveux en 4" ?

      Ceci dit sur le mode de la plaisanterie, ne le prenez pas mal..

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  2. C'est votre discours qui est spécieux, Titi.
    Quand il y aura des derricks plein la vallée de l'Aisne, vous verrez l'impact sur le paysage. Et ce, quel que soit le mode d'extraction !

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    1. Je ne pense pas Nicole, un nouveau mode d'exploitation, putatif, entrainant de nouvelles technologies, tout reste sans doute à inventer.
      Encore une fois je ne défends pas cela, au contraire, c'est juste la reprise sur ce blog de slogans "bêtes" sans analyse ni argumentation qui me donne un peu d'urticaire. J'ai fait mes preuves par ailleurs sur mes engagements, mais je n'aime pas la manipulation.
      Et ce billet fait trop agit-prop. Je n'adhère pas, c'est tout.

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    2. On ne vous a pas vu hier à la réunion, Titi, dommage !
      Vous en auriez appris sur les nouveaux modes d'exploitation qui restent à inventer (la fracturation hydraulique verdie à la française !)
      Ce n'est pas la reprise de slogans "bêtes" sans analyse ni argumentation qui vous aurait donné de l'urticaire.
      Restez en Bretagne, elle n'est pas pour l'heure concernée par le problème.

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  3. En l'état actuel des connaissances scientifiques et techniques, il me semble incohérent de faire une exploration sans avoir trouvé au préalable un mode d'extraction et d'exploitation respectueux à 100 % de l'environnement ("Développement durable" comme ils disent.)
    Si l'exploration prématurée - et onéreuse - venait à mettre en évidence des gisements potentiels, il ne fait aucun doute que des procédés polluants seraient utilisés. Il ne faut pas être naïf, on sait ce que valent les "promesses" des politiques.

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  4. La menace est réelle et les dossiers bien avancés pour certains. Bien entendu, discrétion totale.
    Les mauvais coups se préparent dans l'ombre et il faut une vigilance sans faille pour mettre à jour les projets de groupes qui n'ont que faire de la protection de la nature.
    La cupidité mène le monde et c'est une utopie d'imaginer qu'on va s'embarrasser de considérations humanistes s'il y a un profit à court terme à tirer d'une entreprise.
    N'oublions pas que les grands groupes financiers et industriels sont plus puissants que les états.
    La mobilisation des citoyens est donc une urgence absolue.

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  5. Un homme averti en vaut 2, cette réunion permettra le débat.

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