« A
l’unanimité des voix, le Conseil Municipal approuve sans observation, ni
modification, le procès-verbal des délibérations … »
Voilà ce que vous lirez dans le compte-rendu de la réunion du conseil municipal qui s’est tenue le 11 juin 2012.
Or, au cours de cette même réunion, on n’a guère entendu
les conseillers municipaux interrompre le long monologue du maire Rébérot,
pendant que dans la salle, le public s’attendait à un débat !
Parmi les questions mises à l’ordre du jour, figurait la révision du Plan Local d’Urbanisme
(PLU).
Mais pourquoi réviser le PLU ?
La loi d’engagement national pour l’environnement
(Grenelle II) n’impose pas de mise en conformité à la forme définie par cette
même loi avant le 1er janvier 2016.
Il n’y a donc pas encore urgence !
Ce qui motive la révision du PLU vient essentiellement de
la nécessité de replâtrer le découpage actuel aux nouveaux besoins, entre
autres liés à la réalisation de l’« écoquartier » de la Trésorerie.
Ah, Ah !
Pour information : cette révision aura un coût évalué à 13.000 €.
Fut ensuite abordé le projet scolaire de la Communauté de Communes.
Et l’on apprend
qu’il n’y a pas de site prévu à Ressons-le-Long : nos élèves iront au pôle
scolaire d’Ambleny.
Cette décision, lourde de conséquence, entraînera
inéluctablement à terme la suppression des classes et des écoles de
Ressons-le-Long (sic).
- Et alors, l’écoquartier ?
-
Quoi,
l’écoquartier ?
La construction de l’écoquartier trouvait sa principale
justification dans le maintien et même dans le renforcement des écoles de
Ressons.
Pourquoi donc se précipiter pour réviser le PLU, puisque
la réalisation de l’écoquartier est compromise ?
Aucun conseiller municipal n’a eu l’idée
(l’audace ?) de poser la question !
L’ordre du jour s’égrènant paisiblement, on arrive enfin
à la question de l’ « Écoquartier ».
La commission ad hoc envisage maintenant la construction
de petites unités de vie (P.U.V.),
sortes de petites maisons de retraite, pour favoriser le maintien des personnes
âgées au village.
« Ben
oui, puisqu’il n’y a plus d’école dans le projet ! »
Sourires dans le public, surtout chez les personnes
« âgées », mais aucune réaction autour de la table du conseil. Plus
les couleuvres sont grosses ! …
Pour en terminer avec le point « écoquartier »,
le maire lance l’idée d’organiser un sondage auprès des Ressonnais. !
Voilà une excellente idée. Pourquoi ne pas l’avoir
proposée en 2009 avant toute signature avec la SEDA ? La pétition réalisée
fin 2010 et qui rejette massivement le projet ne mérite –t-elle pas d’être
enfin prise en considération et ne peut - elle pas en tenir lieu ?
Tout ceci donne à l’observateur un sentiment
d’incohérence, de désordre, une réelle impression de bricolage,
Et tout ça dans l’indifférence quasi générale des participants
!
Cela nous promet des lendemains qui déchantent.
Les conseillers ne sont pas tous muets pendant les réunions. J'ai entendu Pointier émettre moult borborygmes en contant par le menu les avantages et inconvénients de la nouvelle déchèterie.
RépondreSupprimerIl y a Dédé Destrez qui a causé aussi. Il paraÎt qu'un tampon a endommagé l'une de ses pompes.
SupprimerLe maire va faire un rappel aux administrés pour leur signifier que c'est pas bien.
Et Patricia Lucot a annoncé un projet d'hôtel à mouches ;-)
SupprimerLes contribuables aimeraient connaître le détail et le total des frais engagés depuis 2008 au titre des nombreuses études et plans réalisés par les différents cabinets auxquels la municipalité a fait appel, rien que pour l'urbanisation de la Trésorerie.
RépondreSupprimerEt aussi le détail des frais d'avocats nécessités par les litiges qui opposent le maire à certains administrés.
On n'en trouve pas trace dans les comptes-rendus des réunions du conseil municipal.
Et comme on ne donne pas la parole au public, comme cela se fait partout en fin de séance, impossible de poser directement la question à l'ensemble du conseil.
Faire des logements pour personnes âgées dans un village où il n'y a aucun commerce, ni médecin, ni pharmacie est-ce bien raisonnable ?
RépondreSupprimerParmi les dépenses le maire a encore des idées de dépenses : un projet pour le café alors que c'est une propriété privée ! Restons vigilants.
Oui pour le café, la SEDA - encore elle ! - a proposé de faire une étude (3375 €) et Rébérot aurait bien aimé.
SupprimerMais manque de bol, Debosque a dit "Non" !
Encore un peu, on se demanderait si ce n'est pas lui qui tire les ficelles.
Quelques petites choses... Le conseil municipal s'est déroulé, nous en avons ici un compte rendu contradictoire et instructif. Fort bien. Faire 50 commentaires là dessus ne fera rien avancer à l'affaire car on ne peut pas le faire casser. Donc le constat étant fait de l'inanité de l'action municipale, la question est : que faire pour s'en sortir ? J'avais glosé sur la fin des écoles en envisageant une Médiathèque, je n'avais pas pensé aux pavillons seniors. Ça c'est fort sauf que, en matière de dynamisme (et avec tous le respect que j'ai pour nos anciens) ça laisse rêveur. Et le cahier des charges originel en prend un coup. Je ferai plutôt une piste de skate... mais pour ça faut des jeunes... C'est le serpent qui se mort la queue. Tant qu'on prend les problèmes ainsi.
RépondreSupprimerCe qu'il faut c'est inventer de nouvelles choses, casser les codes, ne plus opposer anciens et jeunes et essayer de construire quelque chose ensemble. L'inter générationnel s'impose et est nécessaire.
Dans ce sens de nombreuses municipalités rurales financent un bar, une boulangerie pour recréer du lien social et de la proximité. Mais si administrativement il y a des contraintes, sur le terrain ça peut être présenté de manière attractive.
Par ailleurs, attention, un sondage n'est pas un référendum, et pour ma part je refuserai tout sondage.
Alors le compte rendu est fait, OK, c'est bien, un peu déplorable côté mairie, certes, mais derrière il faut construire, se battre, ça ne sert à rien de battre de l'air.
Mon cher titibreizh,
SupprimerLe compte rendu officiel ne sera adopté qu'au cours de la prochaine séance du CM.
Je ne vois donc pas, pour l'instant, de quoi trouver des éléments contradictoires dans ce qui est exprimé.
Chaque commentateur amène dans le blog son petit grain de sel avec sérieux, humour ou humeur en pointant les incohérences des acteurs municipaux. Que leur demander de plus : aucune possibilité d'expression publique ne leur étant permise.