Quand la brioche apparut sur la table, ronde, gonflée,
dorée, luisante, épanouie dans sa blondeur, notre ami se déclara incapable d’y
faire honneur.
Il crut s’en tirer par l’éloge du cordon bleu, par un compliment
appuyé sur l’excellence du repas offert, compliment hautement mérité, disait-il
, mais hélas trop riche et trop copieux pour son âge et ses habitudes de
frugalité... Il devrait renoncer au dessert.
Le compliment fut apprécié, mais en ce qui concerne la
brioche, il ne put que capituler pendant que Maria flattée expliquait comment
elle en était arrivée à choisir le pot au feu !
- J’avais d’abord
pensé à faire rôtir un poulet, mais j’ai finalement renoncé...
- Et tu as préféré
faire un pot au feu, coupa Toni.
- Oui, c’est comme le
gigot que j’avais aussi envisagé...
- D’accord, mais tu
as abandonné ton idée de gigot pour le pot au feu ...
- Oui, bien sûr,
Toni, mais j’aurais pu aussi faire une fondue. On n’en mange pas souvent, mais
j’ai toujours peur d’un accident...
- Alors, tu as
choisi de faire du pot au feu...
- C’est une très bonne idée, intervint
Nanar.
- Je vous remercie,
dit Maria ... Du moins, je l’espère car
au début, j’avais encore eu une autre idée...
- Et tu l’as
abandonnée pour le pot au feu, et c’est très bien, et c’est une très bonne
idée, et tu ne vas tout de même pas nous réciter ton livre de cuisine...
- Ce qui compte, en définitive, c’est le choix
réfléchi et pertinent que vous avez fait, dit Nanar. Votre
invité vous en est reconnaissant et vous remercie de tout cœur.
Cette petite histoire vaut bien la fable qu’on vous
propose dans le dernier bulletin municipal, curieusement antidaté de janvier
2014, ne croyez vous pas ?
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Voici la version "Rébérot" ...
... et la vérité historique.
Et il est passé où, le monument ?
RépondreSupprimerJe vais faire du Cavanna posthume, pardon et je sors tout de suite.... "Il est mort"
SupprimerAu moins à l'époque, il y avait des discussions sur le sujet, les décisions faisaient l'objet de débat..
RépondreSupprimerCe qui laisse un goût amer, c'est que jamais on ne saura si la population de Ressons était d'accord avec ce déplacement à la symbolique aussi sensible.
RépondreSupprimerEt pourtant, un référendum n'est pas compliqué à organiser dans un petit village.
C'est curieux cette habitude de M. Rébérot de justifier un projet qui l'arrange - ô combien ! - en exhumant des archives des idées sagement abandonnées par les élus de l'époque, après une étude sérieuse et réfléchie.
RépondreSupprimerCe qui compte, ce n'est pas l'idée de départ mais LE CHOIX DEFINITIF après délibération.
Or, après plusieurs délibérations, le conseil municipal, en 1924, avait DECIDE que le monument aux Morts serait érigé à la Grand' Cour.
Revenir sur cette décision 90 ans après, en insinuant ( voir passage souligné par le maire dans le 1° document ) qu'il s'agissait d'une sorte d'erreur à rectifier relève de la manipulation.
C'est indigne.
Idem pour le projet de construire à la Trésorerie.
Ce qui compte, ce n'est pas l'idée de départ mais la DECISION REFLECHIE des élus de l'abandonner définitivement, après en avoir délibéré tous ensemble.
Sagesse, prudence et sens des responsabilités étaient de mise en ce temps-là.
Ressortir cette idée 35 ans après, en essayant obstinément de faire croire que le projet, simplement en sommeil, n'attendait que les compétences supérieures du maire actuel pour être tiré de l'oubli, est tout aussi pervers.
Il serait intéressant de savoir combien a coûté le déménagement de ce monument et ce que compte faire la Commune de ce terrain.
RépondreSupprimerAu risque de me répéter, est-il indécent de demander à l'ensemble des conseillers de contrôler les actions de leur maire ? Est-il normal de bloquer le passage des piétons sur des trottoirs en y installant des panneaux de tôle géants (et dont l'affichage est aléatoire) ? Est-il normal de démarrer des travaux sans attendre que la décision d'accorder des subventions soit confirmée ?
Est-il correct d'envisager de construire un éco-quartier sans prendre l'avis des propriétaires au risque de devoir les exproprier ?
RépondreSupprimerlajane12 février 2014 19:57
Un nouvel article dans l'Union d'aujourd'hui 12 février ( Voir les pages " Spécial 14-18") rappelant, photo à l'appui, le déménagement choquant du monument aux Morts, à Ressons le Long.
On a trimballé le monument, comme un meuble, jusqu'au nouvel emplacement choisi par le maire pour décorer le nouveau parking. Et cela sous la protection de 5 gendarmes ( voir autre article dans ce blog ).
Oui, cet " hommage éternel ", symbole de tant de douleurs et de morts, érigé pour toujours par les habitants du village à la Grand'cour, a simplement déménagé...
Le maire s'est bien gardé de demander l'avis des Ressonnais, les raisons qu'il invoque sont un affront de plus à ceux dont les noms figurent sur cette stèle, mais aussi aux Anciens et au village tout entier dont l'opinion ne compte pas.
Cet article de l'Union le rappelle fort opportunément. Ne l'oublions pas.
Bien sûr, pas un des conseillers ne s'est opposé. Pas une question, pas un doute, pas une remarque ne figure dans le compte-rendu de la soi-disant délibération qui tient en une ligne : approbation à l'unanimité !