mardi 25 février 2014

Quid du PLU ?














Il y avait hier soir à la mairie de Ressons-le-Long, réunion du Conseil Municipal.
Sauf cas de force majeure bien improbable, c’était même la dernière réunion du mandat en cours. C’est dire l’intérêt que nous y portions, notamment d’en savoir un peu plus sur l’état d’avancement de la révision du Plan Local d’Urbanisme.

Il nous a fallu attendre l’avant dernière question diverse pour apprendre que la commission ad hoc municipale y travaillait encore.
Tout d’abord, le maire a insisté, assez lourdement, sur la différence que Quidam devait comprendre entre « réserves » et « recommandations ». Il est vrai que la commissaire-enquêtrice n’a pas utilisé le mot « réserves » dans ses conclusions, mais ses fortes recommandations n’en sont pas moins des réserves – voir notre article du 7 février 2014 1.
La forte participation des habitants que nous avons provoquée n’est sûrement pas étrangère à ces multiples recommandations.
Mais, l’un des points sensibles demeure encore celui de l’adduction d’eau potable.

En effet, le président du Syndicat des Eaux, maire de Vic-sur-Aisne, n’a-t-il pas, au cours de l’enquête publique, attiré l’attention sur les difficultés d’alimentation qui découleraient d’une importante augmentation de population à Ressons-le-Long ?
En février 2013, l’autorité environnementale2 ne disait pas autre chose en recommandant « de démontrer la capacité d’accueil du projet [d’écoquartier] en ce qui concerne l’alimentation en eau potable … ».

Le maire, n’étant pas d’accord avec ces analyses (d’incompétents ?), il a donc saisi le préfet afin de faire éclaircir ce problème par les services départementaux compétents de l’Etat. Ce qui aura pour conséquence de renvoyer l’approbation du PLU aux calendes grecques3.

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2 – Direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement de Picardie
3 – A la Saint-Glinglin.


4 commentaires:

  1. Quand un avis autorisé contrarie les décisions du maire, celui-ci décrète tout simplement l'incompétence du contradicteur.



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  2. Pendant cette réunion de conseil, le maire a annoncé son intention de solliciter l’avis de riverains de la rue du Marais Saint-Georges en ce qui concerne le tracé d’un sentier provenant de la station d’épuration. A quoi bon, la quasi-totalité des riverains concernés a déjà exprimé son avis dans le registre des observations de l’enquête publique.
    Il n’y a qu’à lire !

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  3. M. le maire n'est pas d'accord avec les recommandations d'autres élus et de responsables administratifs, soit, mais qui est-il pour déclarer que ces avis sont non-avenus ? A-t-il des compétences particulières en hydrologie, urbanisme, voirie ?
    Comment se fait-il qu'alors qu'on le met en demeure de supprimer ces énormes obstacles que sont les panneaux bouchant les trottoirs il trouve encore à justifier sa consternante initiative ?

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    1. Personne ne demande à un maire d'avoir toutes les compétences « techniques » nécessaires au bon fonctionnement de l'administration communale, pourvu qu'il sache au moins s'en entourer et qu'il les utilise.
      Par malheur, notre génie autodidacte n'a que de modestes connaissances dans l'art de l'illusion qui n'ont trompé que ses godillots et quelques adeptes.

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