mercredi 7 septembre 2011

Histoire comme ça (11)





Ô, sympathique visiteur, voici la vraie fin de l’histoire.


-o-o-o-

Episode 11


COMMENT LE MARAIS DE RAMA ESCRIBA PERDIT TOUS SES HOTES ET TOUS SES HABITANTS

Fini  Korokoko.

Disparu.

Mais, ô ma mieux aimée, le mal était fait et grandissait ; la vie devint de plus en plus difficile et les habitants de plus en plus bruyants, insupportables, mal lunés, querelleurs, méchants comme tout.

Se levaient tous invariablement du pied gauche.

Sauf les culs de jatte, bien entendu !

Et jamais avant midi. Faut dire aussi, ô ma mieux aimée, que leurs cabanes s’effondraient chaque jour un peu plus ; le vent, la pluie, l’eau stagnante vert de gris et chargée de fièvres ...

Bon, tu vois ...

On parlait dans toute la région de ce désastre et le voyageur s’écartait et l’oiseau d’Aragon criait la mort au passage.

Le dernier habitant quitta un matin la cité, avec son chien famélique sur ses talons crottés, un baluchon sur l’épaule.

Son chat s’en était allé, ô ma mieux aimée, depuis des lunes, tout seul, en déclarant : « Je suis le chat qui s’en va tout seul et toutes ces cabanes se valent pour moi ».

Ce qu’il voulait dire, on ne le sait pas. Tu as sans doute deviné, ô enfant pleine de raison et de sagesse.

Alors, il n’y a plus rien à dire.

Sauf que chacun doit apprendre à reconnaître l’oiseau Korokoko qui ne sait que répandre le chagrin, la misère, la ruine par ambition personnelle, vanité et incompétence.

C’est juste une histoire ... comme ça ...

-o-o-o-

Ainsi donc se termine une histoire effrayante. Heureusement rien ne permet d’imaginer que dans notre beau village des évènements similaires se pourraient produire.

Quel soulagement !


2 commentaires:

  1. Et que fait on si l'on rencontre un Korokoko ?

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  2. vous appelez ce numéro

    Permanences administratives
    • "Allô Monsieur le Maire"
    Nicolas REBEROT (écoute des administrés).
    Tous les lundis de 8h à 12h.
    Tél. : 03 23 74 21 12

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