samedi 17 septembre 2011

Le maire Rébérot n'aurait plus la main depuis plus d'un an.





Nous vous communiquons ci-dessous un extrait de la délibération prise par le conseil municipal de Ressons-le-Long le 3 décembre 2009 et ayant pour objet : Concession d’aménagement pour le secteur de la Trésorerie, appel public à aménageur.

[…]
L’aménageur, après avoir défini la procédure à utiliser pour effectuer l’opération (ZAC, lotissement, …), devra réaliser l’ensemble de l’opération à savoir : mener toutes les études […], acquérir les terrains (voie amiable, par préemption ou par expropriation), réaliser les travaux d’infrastructures, commercialiser les terrains et assurer la gestion administrative et financière de l’opération […]

Assez curieusement, la SEDA(1), à qui le maire avait confié une mission d’étude de faisabilité, est le seul organisme à avoir répondu à l’avis d’appel public à concurrence.

Le maire a donc signé, début 2010, la concession avec la SEDA.

Depuis le 30 août dernier(2), le maire ne nous a pas encore donné accès à la consultation de cette concession. De même, la SEDA refuse de nous la communiquer.
Cette rétention d’information est pour le moins, inquiétante !

Alors, une réunion publique et des « ateliers » devraient se tenir à l’automne. Du pipeau, oui !



(1) Société d’Equipement du Département de l’Aisne – Société anonyme d’économie mixte dont le président est le député Jean-Pierre Balligand.

(2) voir notre article « Concession SEDA, s’il vous plaît ! » du 31 août dernier.

7 commentaires:

  1. Par ailleurs, cette information est disponible sur le site de la SEDA, à cette adresse :
    http://www.seda-aisne.fr/index.php?id=53
    Le rôle de la SEDA y est clairement indiqué comme étant une "concession d'aménagement" qui est précisée au-dessous :
    - Procéder aux études opérationnelles
    - Acquérir les terrains, aménager en vue de produire des Terrains à bâtir et commercialiser
    - Suivi technique, administratif et financier

    RépondreSupprimer
  2. Ne pas perdre de vue que le maire a fait cadeau à la SEDA d'une partie du territoire de Ressons, composé de terrains privés, sans même en avertir les propriétaires.
    Que le conseil municipal ait approuvé cela est inconcevable.

    RépondreSupprimer
  3. Une seule revendication :
    L'abandon définitif et total de ce projet.
    C'est déjà ce que demandait la pétition signée fin 2010 par de très nombreux Ressonnais.

    L'équipe municipale ne s'honore pas en cautionnant la gouvernance de M. Rébérot et ferait bien de réfléchir à la suite.

    RépondreSupprimer
  4. Une honte ! Oser prétendre que le projet est en cours d'étude et que la population sera consultée...
    Je ne pense pas que M. Rébérot ait été élu pour disposer à son gré du bien d'autrui.
    M. Lhotte va sans doute nous expliquer que cette façon de procéder est démocratique et que les opposants sont des anarchistes rédigeant des tracts "populiste", destinés à faire peur et à tromper les électeurs"

    RépondreSupprimer
  5. Le PLU de 2005 rendait constructible les zones 1AU ce qui signifiait qu'on pouvait envisager d'y faire bâtir, si un propriétaire de terrain était vendeur. Il n'était nullement question d'urbaniser de force ces secteurs. C'est bien pourquoi personne n'a protesté lors de l'adoption de ce PLU.
    M. Debosque n'avait absolument pas évoqué de projet de cette sorte.
    M. Reberot non plus, dans sa profession de foi en 2008. Il a été élu grâce à cette " omission "

    RépondreSupprimer
  6. J'ai un terrain en zone 1AU dans mon village ; je peux vous dire que si le maire se permettait ce que se permet M. Rébérot -et son équipe, il y aurait des levées de boucliers.. Chez nous, le maire a réuni les propriétaires et leur a demandé s'ils avaient un projet d'aménagement.

    M. REBEROT = DEMISSION !

    RépondreSupprimer
  7. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer