jeudi 12 janvier 2012

Arrêtez de jouer sur les mots !








Des mots pour convaincre, c'est-à-dire aussi bien pour expliquer que pour tromper.

URBANISATION DE LA TRÉSORERIE

Une interprétation officielle tente de vous faire miroiter les bénéfices que vous obtiendrez d’un projet tiré d’un chapeau, et la nécessité dans laquelle vous vous trouvez de l’accepter.

Le développement
Le maire, ses adjoints et conseillers municipaux veulent imposer un projet essentiellement axé sur l’augmentation de la population en imaginant on ne sait quelles retombées économiques ou financières à court terme.
Mais peut-on considérer que les 5 à 7 logements supplémentaires par an, pendant 10 à 12 ans, qu’on nous annonce maintenant en contradiction avec le projet de la SÉDA1 auraient un impact significatif sur les écoles ressonnaises ?

Contradiction notoire.

De même, l’installation de services sur le territoire de la commune n’est qu’une évocation purement gratuite n’ayant fait l’objet d’aucune étude connue.

D’autres arguments ?

Que pensez-vous de celui-ci ?
«  Depuis plus de 30 ans, ce secteur est destiné à l’urbanisation ».
M. Debosque relaie une justification inventée de toutes pièces dont nous n’avons trouvé nulle trace dans les archives. C’est commode, mais si l’argument était avéré, encore faudrait-il constater qu’il n’a pas été suivi de réalisations...
Propos infantiles que nos petits bambins évoquent ou balancent pour se disculper : « les autres y z’ont fait pareil ! ».

L’environnement
En phagocytant sans état d’âme la propriété d’autrui, le maire se voyait déjà légiférant à « l’hôtel de ville » d’une commune d’un millier d’habitants... Le projet demandait de la discrétion, l’indifférence générale, la confiance aveugle...
Mais il en fut autrement :
Une association, combattue âprement dès ses premiers vagissements, a décidé d’opposer sa vision du « bien vivre à Ressons » au rêve de grandeur de N. Rébérot.
Préserver un paysage typique reconnu comme exemplaire, un écosystème menacé, la qualité de vie offerte par un village harmonieux ; s’opposer à la confiscation arbitraire et injuste de leur biens personnels à des propriétaires ayant travaillé toute leur vie pour finir leur jours dans le lopin de terre dont ils rêvaient, voilà le « terrorisme » dont se rend coupable l’ARLLE, à telle enseigne qu’on essaie par tous les moyens offerts par la charge de maire de l’empêcher de s’exprimer.

Fantasme de « khmers verts » ?
Non, pas du tout : dénonciation par une association en phase avec les exigences de son époque, d’une politique à courte vue.
En effet, l’artificialisation des zones naturelles et agricoles compromet gravement l’avenir de notre descendance et elle est constamment dénoncée avec grande lucidité, par des élus - dont M. Balligand, député - , de nombreux médias et des associations internationales hors de tout doute lobbyiste.

Alors, messieurs et mesdames les élus, démontrez-nous, preuves et chiffres à l’appui, le « plus » que ce lotissement procurerait à la population de notre village, le profit que les habitants pourraient en obtenir maintenant, demain, dans 10 ans, dans 30 ans ...

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1 – Nous référant au compte rendu fourni par la SÉDA suite à la réunion du 24 octobre 2011, nous évaluons des prévisions de commercialisation qui s’élèveraient à environ 45 logements sur la période 2014 – 2016 soit le triple des annonces municipales !

7 commentaires:

  1. Tout a été dit et il reste à la mairie de cesser de se poser en victime pour que la situation se débloque. L'association exerce ce qu'on appelle la liberté d'expression et met le doigt sur l'abus de pouvoir que représenterait l'urbanisation autoritaire et massive de ce quartier.

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  2. Sim Simon a dit :

    Il est plus que temps de revenir à la raison et le maire et son conseil municipal feraient bien de s'en aviser.
    Petit rappel de bon sens :
    - On ne décide pas d'un projet de cette envergure quand on n'a pas de terrains disponibles.
    - On ne signe pas une concession à un aménageur sur des terrains privés
    ( Comment la Seda a-t-elle pu se lancer dans cette aventure puisqu'elle faisait état de la "dureté foncière" dans son étude préalable. L'aurait-on persuadée qu'ON viendrait à bout de la résistance des propriétaires, personnes âgées pour la plupart ? )
    - On ne cache pas systématiquement les documents aux citoyens qui en font la demande, on ne leur met pas des bâtons dans les roues pour gagner du temps.

    L'Association a demandé l'abandon total et définitif du projet.
    Elle maintient et maintiendra cette exigence.

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  3. La valse à 3 temps.
    Au 1° temps de la valse,il avance à petits pas, dans la pénombre, discret et souriant, piano, piano,le discours enjôleur, la main baladeuse.
    Au 2° temps de la valse, pincé mais non découragé, il invente, il justifie, il promet."On le calomnie, ses intentions sont honnêtes..."
    Au 3° temps de la valse, il tente le passage en force ...
    Il se prend une baffe ...

    Sans déconner.

    Die lustige Witwe

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  4. "Non seulement, les promesses ont été tenues, mais nous sommes allés bien au-delà de ce qui avait été annoncé."
    Dixit M. le maire.
    C'est bien de le reconnaître..

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  5. et cela aussi :
    Jean Jaurès : « Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent et une confiance inébranlable dans l’avenir ».

    Cependant, la fin tragique de Jean Jaurès contredit quelque peu ses propos...

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  6. Lu aussi dans le texte des vœux du maire sur le site de la mairie : "Bonne AAAnnée ...".
    Inopportun et ridicule !
    Cela me rappelle "Corne d'Auroch".

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  7. Promesses tenues ?
    Pas celles de la profession de foi, en tous cas !
    On y annonçait transparence, participation, gestion sérieuse.
    On en est très très loin !
    Raoul

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