dimanche 5 février 2012

Chantez à l'âne, ...






... il vous fera des pets.





Aucune de nos demandes de communication de documents administratifs de Ressons-le-Long n’a été satisfaite de façon amiable.

La bonne volonté ne s’est pas encore invitée à la table rébérote et la « bonne guerre »1 de l’information demeure un des principes de la gouvernance du maire de notre commune.

Fort heureusement, la CADA2 existe.
Nous sommes contraints d’y recourir maintenant systématiquement.
La dernière intervention de cette commission nous a permis d’avoir accès à l’échéancier prévisionnel annexé au bilan financier 2010 de l’aménagement de la Trésorerie3.

Notre demande initiale datait du 1er novembre 2011, et comme d’habitude Nicolas Rébérot faisait la carpe.
Suite à l’intervention de la CADA, le maire s’est donc senti obligé de numériser d’urgence (le 30 décembre 2011) le document sollicité et l’a mis en ligne dans le labyrinthe du site internet communal.

Nous comprenons mal l’attitude du maire : dès lors qu’un document est légalement communicable, il ne peut s’opposer à son libre accès.

Alors pourquoi attend-il les suppositoires de la CADA !

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1 – Voir sur ce blog l’article « C’est de bonne guerre » du 15 décembre 2011.
2 – Commission d’accès aux documents administratifs.

8 commentaires:

  1. Chapeau ! J'ai essayé de trouver ce document en passant par le site de la mairie. Je n'ai pas réussi à le retrouver. Un vrai casse-tête. Îl faudrait un mode d'emploi pour se retrouver dans les dizaines d'articles mis en ligne.

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  2. Ah si, ça y est, j'ai retrouvé. Il faut passer par la rubrique "économie et emploi" puis "finances communales" et dans la rubrique, il y a un paragraphe "aménagement du secteur de la trésorerie".
    Au passage, FRAPP veut dire Fonds Régional d'Appui au pays de Picardie....
    Elémentaire mon cher Watson...

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  3. Depuis que M. Rébérot préside aux destinées du village, il est clair que les Ressonnais n'ont pas à savoir ce qu'on décide en leur nom ni comment on le fait puisqu'ils ont élu un chef omniscient qui sait ce qui est bon pour eux et n'estime pas avoir des comptes à rendre.
    L'urbanisation de la Trésorerie, décidée dès 2009 sans concertation avec les intéressés, s'est donc préparée dans la plus grande discrétion.
    Mais voilà qu'une Association curieuse pose des questions et ose réclamer les documents qui devraient être mis à la disposition des administrés
    La stratégie est simple : s'accorder 1 mois de délai de réponse grâce à un arrêté opportun
    au bout de ce délai ne pas répondre
    donc provoquer une plainte à la Cada et,
    une fois la remontrance reçue, se faire encore un peu tirer l'oreille.
    Pendant ce temps, on peut faire circuler quelques mensonges complaisamment relayés par les copains ( voir "Le Vase" et la lettre de " l'habitant ") par exemple : aménagement de la Trésorerie sur 15 ans alors que le planning montre que, par contrat, avec la commune, la Séda s'est engagée jusqu'à 2019.
    Lajane

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  4. What can you expect from a pig but a grunt.

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  5. La lecture du prévisionnel nous montre la fourberie de monsieur Debosque qui écrivait dans sa lettre au Ressonnais, le 2 janvier dernier : " ... un phasage du projet sur 10-12 ans (perspective de 7 logements par an) ..." alors que la SEDA prévoit des travaux et une commercialisation sur la période 2014-2019 (6ans), soit une montée en charge de 15 logements par an.
    Comment le maire qui sera aux manettes sur cette période va-t-il pouvoir gérer le cadeau empoisonné ?

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  6. Il y a gros à parier que si les travaux commençaient, ils ne s'étaleraient pas dans le temps comme on veut nous le faire croire. Ce ne serait d'ailleurs pas rentable pour la Seda qui, rappelons-le , est le grand bénéficiaire de ce projet.
    Donc, d'un même élan, on creuserait les tranchées pour viabiliser la zone, on tracerait les rues et une fois les terrains et le paysage dévastés, on bâtirait en vitesse pour rentabiliser l'affaire. Car la Seda n'est pas une oeuvre philanthropique mais une entreprise qui doit d'abord faire des bénéfices
    C'est pourquoi 2019 est bien la date de fin de l'aménagement. Le planning en témoigne, c'est un engagement officiel. Tous les beaux discours mensongers qu'on nous tient ne sont destinés qu'à essayer de nous démotiver.
    Sim Simon

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  7. La qualité de vie à Ressons est l'argument principal mis en avant pour chercher à attirer beaucoup de nouveaux habitants.
    L'afflux de nouveaux habitants détruirait automatiquement cette qualité de vie.
    Qu'on laisse donc le village évoluer de lui-même pour le plus grand bien de tous.

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  8. Le document municipal qui n'est pas en accord avec le planning provisionnel de la Séda. Pourquoi ?
    Peut-être que des gens vont acheter un terrain constructible en 2019 ou avant pour ne construire qu'en 2026. Une précision s'impose..^^

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