Les échos de la réunion publique du 11 février 2013 (1)
Si profondément absorbé, tellement immergé dans sa lecture de la presse nationale, Toni n’avait pas entendu arriver son visiteur.
« Vous m’avez
fait peur », avoua-t-il . Il avait en effet sursauté et son visage traduisait
un trouble très marqué.
« C’est cet
article », dit-il pour justifier son émoi, « qui m’a mis les nerfs en pelote. Si tu voyais tout ce qui se passe de
nos jours. En danger partout, on est : agressions à l’arme blanche, coups de
couteau, coups de pétards ... Ca craint ! Moi, j’ose plus aller nulle part. »
« Mon pauvre Toni », dit Nanar, « je
comprends mal ton émotion. »
- Je sors justement d’une réunion publique et
je peux te dire que le plan Vigipirate a été déclenché.
- Sans
déconner ? Explique- moi ça !
Et Nanar prit une longue respiration avant d’énoncer la
longue liste de mesures de prudence dont avait tantôt été priée l’assistance de
prendre connaissance avant de s’asseoir pour écouter la parole du président (voir le fac-similé en fin d'article).
« D’abord, on s’autorisera à vérifier que tu n’as pas d’objet
métallique dans ta poche ;
Tiens-toi bien car tu vas être filmé ; Ne mets pas tes doigts dans
ton nez par exemple.
Décline ton identité : nom, prénom, fonction. On vérifiera.
Ne prends pas la parole sans demander la permission du président;
Si on t’accorde le micro, pense à le rendre. Très important, ça !
Ton temps de parole est limité : 3 minutes. Sois bref !
Ordre et discipline ! »
Et Nanar d’ajouter, nourri par son expérience personnelle,
cette ultime précaution, toute de son cru : « Et surtout, évite les questions
qui fâchent : on ne peut tout de même pas laisser s’exprimer des gens qui
ne sont pas d’accord avec les décisions du pouvoir en place ».
- Je suppose
donc, cher professeur, que la séance s’est déroulée sans incident. Du coup,
rien à signaler ?
- Oui, mais non ... Enfin, il y a bien eu
quelques dérapages, quelques impolitesses, coups de gueule, vociférations
incontrôlées, injonctions discourtoises. Un moment, il a même été fait allusion
à la fragilité de l’existence des personnes d’un certain âge ...1
- Un pied dans
la tombe et l’autre sur une peau de banane, je connais ... Mais le service d’ordre a dû calmer
aussitôt les excités, je me trompe ?
- Toni, réfléchis un peu : le dérapage
venait du camp des supporters ...
« Alors, »
conclut Toni, « ça, ne compte
pas ? »
« Voilà, » dit Nanar, « ça ne
compte pas ... ! »
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1 - Faire allusion à la grande faucheuse, quand on est
cantonnière, quoi de plus naturel ? Faux ce qui faux !
Comme chacun sait, Ressons-le-Long est l'une des villégiatures privilégiée des notables d'Al-Quaïda historique, Al-Quaïda au Maghreb islamique, voire à quelques Khmers rouges égarés ; les mafias japonaises, chinoises, italiennes envient tellement l'implantation de l'éco-quartier que leurs agents sont prêts à dégainer sur le premier pied-tendre ayant mal parlé au saloon... euh café.
RépondreSupprimerCe "document" est très intéressant car il est une démonstration quasi magistrale de la veulerie, de la paranoïa et de la manipulation :
Acte I : "En application du plan Vigipirate [...]" : ok... au niveau rouge depuis 2005 sans discontinuer, niveau écarlate depuis le Mali, ça n'a pas changé fondamentalement ma vie et pourtant je travaille dans un bâtiment public qui reçoit une moyenne de 600 visiteurs par jour. Donc comprendre : "Je me cache derrière ce que j'ai trouvé pour vous emmerder, excusez-moi c'est pas de ma faute, je suis obligé.". Pas de courage pour assumer sa connerie masquée par une pseudo responsabilité.
Acte II : "La réunion sera enregistrée et filmée".. Argl.. je parlais de la Corée du Nord, on pourrait se souvenir des procès soviétiques ou chinois... La preuve par l'image en guise d'argument final... Très intellectuel comme argument et nullement manipulateur. Donc comprendre : "Je vais vous baiser, si vous bougez une oreille je vais vous pourrir la vie encore plus.". A moins que la copie originale ne soit donnée à chacun, histoire que chacun puisse faire faire son petit montage, aucun intérêt.
Acte III : "Le président... tant que le président...que le président vous y invite... sans que le président".... Donc : il n'existe pas d'interlocuteur mais un président qui condescend à monologuer suivant ses règles, à 3 minutes par tête de pipe... Complètement contradictoire avec le "Chacun dans le public a le droit à la parole... ". Même dans des réunions sérieuses dans des communes sérieuses on connaît pas ça. Même dans les réunions syndicales on ne connaît pas ça, y compris avec l'employeur qui peut passer 2h de plus sur un problème à la demande d'un partenaire sans que l'autre ait rien dit. Heureusement qu'il n'est pas député, il pleurerait tous les soirs en appelant maman. Faut dire que c'est viril à l'Assemblée... sans sexisme de ma part, Madame Taubira fut remarquable.
Donc on a un pleutre qui n'assume pas sa fonction, se cache derrière de mauvais arguments et cultive le culte de la personnalité sans comprendre qu'il ne peut pas tenir dans sa bulle.
Ça on le savait, à la limite on peut en rire autour d'une chope. (J'ai dit à la limite)
Par contre dans réunion publique il y a …. "Publique"... Que je sache, nul pour voter, exprimer son opinion, dire ce qu'il pense, n'est obligé de savoir lire et/ou écrire.
Or donc, qu'un élu de la République écrive noir sur blanc dans un pseudo règlement qui relève plus du torche-cul (et encore) que d'un manuel de bonnes mœurs pour le Collège des oiseaux que les questions doivent être écrites est DISCRIMINATOIRE. Et donc non seulement anti-républicain mais anti-constitutionnel. L’Égalité républicaine de chacun est remise en cause. Donc de base le débat est nul et non avenu. Et, ayant eu connaissance de ce tract, je peux attaquer. Qu'un tout petit élu pratique la discrimination sociale est intolérable.
Par ailleurs, le citoyen n'a pas à "avoir le droit de..." donné par un président à la noix. Il a le droit de s'exprimer, pleinement et sans l'autorisation de personne, fort heureusement...
Alors maintenant rien que pour rigoler j'attends la mise en ligne des vidéos... J'imagine que le staff a pensé que pour être crédible il fallait 2 caméras, prenant en champ et contre-champ les interventions...Sinon on peut ranger ça dans la boîte à chaussures avec les photos retouchées et autres boulets de cet exemplaire mandat.
j'ai ouï dire que parmi les intervenants, un outsider de Mercin-et-Vaux ami de madame l'adjointe est venu soutenir la mairie (au nom de quoi ? même pas habitant de Ressons ! ) et la cantonnière fille d'un conseiller s'est permis d'évoquer l'âge d'une opposante pour lui signifier "ce sujet ne vous concerne bientôt plus"...autant de délicatesse mérite d'être souligné et m'inspire une réflexion, personne ne connaissant l'avenir, si j'étais cette cantonnière, je m'abstiendrais de tenir de tels propos..
RépondreSupprimerJ'ai entendu dire aussi que les grands projets concerneraient aussi la Vache noire, qui devrait? si M. le Maire y parvient devenir la future zone commerciale, avec implantation d'un supermarché. Que la mairie ne possède pas le terrain (qui appartient à un agriculteur de Ressons, tiens le même déjà concerné par la Trésorerie..), qu'un supermarché existe déjà; qu'il n'y ait aucun crédit débloqué pour financer les travaux d'assainissement n'arrête pas notre valeureux capitaine à qui une voyante a peut-être dit un jour qu'un grand destin l'attendait..
En attendant, cela devient vraiment invivable à Ressons représenté par une équipe qui prend ses désirs pour la volonté commune et n'obéit qu'à sa propre loi, pour exemple l'inutile parcours de santé toujours pas démonté malgré la demande officielle des responsables de ce terrain..
Cash, l'individu dont vous parlez au début de votre commentaire est l'empereur de l'incentive (motivation de troupes par des activités telles que le paint ball ou le saut à l'élastique), alors respect !
Supprimer... et pire encore dans l'esprit d'écraser son collègue pour parvenir à faire son "chiffre", tous les moyens étant bons (la motivation passe aussi et surtout par le côté noir de la Force avec des primes, des avantages en nature, des vacances exotiques, tout ce que ces feignants de fonctionnaires ont voulu refuser lors du projet de mise en place de la prime au mérite, estimant, à juste titre, que cet état d'esprit était antinomique avec la notion même de fonction publique (et donc de service rendu au citoyen)... Alors !!! Débat ou opération marketing ?
SupprimerPar ailleurs après consultation de "societe.com" entre autres on peut se poser la question de l'assise de l'empereur avec une société radiée en 2010 (insuffisance d'actifs), une nouvelle à la même adresse, l'activité passant de "Autres services personnels n.c.a." à "Activités spécialisées, scientifiques et techniques diverses" et relevant d'après le site "convention-collective.fr" de la convention collective "Fleuristes, vente et services des animaux familiers". Alors empereur... du potager je veux bien, parce que niveau incentive le premier truc c'est de maîtriser sa communication et son image. Et sans connaître le nom de ce monsieur ça m'a pris 10 minutes pour faire une biographie tout à fait légalement.
Verdict, mauvaise maîtrise de l'image, méconnaissance des TIC, recalé.
En fait je pense que votre adjointe, par altruisme, était prête à se tirer une balle dans le pied pour soutenir son ami. C'est beau l'amitié.
Intervention de l'outsider :
Supprimer"Je ne l'ai pas payé pour dire ça "
a cru bon de préciser par 2 fois, M. Rébérot, s'esclaffant lui-même de ce brillant trait d'humour.
Sans commentaire...
Mon (ma) cher(e) Lajane,
SupprimerJe me permets de vous mettre en garde contre le "sans commentaire ..." que vous utilisez.
En effet, me référant à diverses publications municipales, je constate que vous intégrez très allègrement cet élément de langage rébérotien !
Oh la la !
SupprimerLoin de moi l'idée d'emprunter quoi que ce soit à la prose magistrale !
Est-ce qu'on peut, à la place, dire
" Chacun appréciera..."
Quand je pense à ces bouffons qui se sont applaudis, je regrette que le ridicule ne tue pas !
RépondreSupprimerCette réunion publique fut une vaste pantalonnade!
RépondreSupprimerOser dire que la zone d'activités créée à Ambleny par la communauté de communes n'intéresse pas un des vices-présidents mais qu'il veut créer la sienne à la Vache noire !!!!! Il faut le faire et les conseillers sont d'accord ......... quand il faudra payer seront-ils toujours d'accord ?
Avoir préparé des anciennes délibérations datant des années 1970, délibérations obsolètes, car les conseillers de l'époque ont vite compris que la proposition de lotissement à cet endroit n'était pas raisonnable vu la composition du terrain .......futé , mais malhonnête car sorties du contexte de l'ensemble des délibérations et décisions postérieures.
Clou du spectacle : intervention de l'ex-maire de Mercin, amené là par notre rusée première adjointe, mais qui a été obligé de dire comment il était arrivé parmi nous .........on pourrait en rire mais plutôt en pleurer devant tant de vilenie et de bassesse. Comme ils doivent se creuser les méninges pour arriver à contrer les personnes qui ne sont pas d'accord avec les décisions du prince.!!!
Nous avons pu entendre et ré-entendre que le changement de PLU durait longtemps ........ Il fallait bien essayer d'endormir les personnes venues à cette réunion.
Eh oui, belle pantalonnade !!!!!
Le délire bâtisseur continue !
RépondreSupprimerProjeter de créer une zone commerciale à La Vache Noire en confisquant 9 ha de terres agricoles est une aberration totale et je doute que le Grenelle de l'Environnement soit respecté.
Le cabinet Géogram étant payé pour découper le territoire de la commune suivant les desiderata de la municipalité n'a pas à émettre d'avis critique. C'est donc aux citoyens à réfléchir et surtout à se mobiliser pour éviter des bouleversements stériles et IRREVERSIBLES.
La zone commerciale existe déjà, à la Vache Noire, pas si florissante, d'ailleurs. Elle est appelée à évoluer dans un avenir proche et les bâtiments existants pourraient changer d'affectation sans bouleversement particulier.
Il y a de la place, entre autres, à l'ancienne sucrerie ainsi que dans le quartier du Brandon à Vic.
Par ailleurs, une vaste zone, artisanale (?), aménagée à grands frais par la Communauté de Communes à Pontarcher, est déserte.
On en fait quoi ?
La qualité première pour gérer une commune est la sagesse. Prudence et réflexion semblent absentes à l'Hôtel de Ville.
Et l'admiration béate à l'égard du chef est un facteur aggravant qui n'incite pas à revenir à la raison.