mercredi 6 février 2013

Magistri clavis lapsus









Un clavier bien … « maitrisé »1





« C’est curieux », soupira Toni en regardant le fond de son verre vide. « C’est curieux comme tout dans le coin est surdimensionné »...


Et après un long silence pour donner plus de poids à son propos : « Sauf tes verres à apéritif ! »


« Mouais, j’ai compris l’allusion », répondit Nanar en refaisant le plein du godet « Éclaire-moi plutôt sur ce qui est surdimensionné. Je ne pense pas que tu fais allusion à ton salaire ?


Et si c’est à mon ego ... »


« Ben, déjà, on pourrait citer « La Montagne » ... C’est tout juste une colline. Et faut pas espérer qu’il suffira de remonter de la terre comme dans le film ... »2


« Tu ne viens quand même pas de faire cette découverte tout seul, Toni. On t’aura aidé ? Tu vas peut-être aussi chichiter sur Ressons le long qu’est pas long, si ça se trouve ? »


Toni dont le cerveau n’était pas embrumé par la taille lilliputienne des godets pédagogiques laissa tomber :

« Oui, prof, Ressons est long, mais je peux te donner d’autres exemples : Tiens, dis-moi que la mairie mérite le label « Hôtel de Ville » ?


« Et la machine à écrire de « l’Hôtel de Ville » qui s’y met à son tour ! »


« Comment ça, Toni, je ne te suis toujours pas ! ... »


« Ben regarde comment c’est signé, là, en bas : »



Le Maitre !



« Oui », dit Nanar, « on est bien à Ressons-le-Long ! »






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1 – En référence à « Le clavier bien tempéré » – Johann Sebastian Bach



2 - L’Anglais qui gravit une colline et descendit une montagne – Film états-unien de Christophe Monger


7 commentaires:

  1. Présenter un avant-projet qui de toutes façons ne tiendra pas compte des oppositions puisque le commissaire enquêteur est seul décisionnaire. C'est ça la démocratie ?

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    1. Allons Cash, ignorez-vous que le commissaire enquêteur ne fait qu'émettre un avis, en général favorable à l'administration qui le paie.
      Quand bien même cet avis serait défavorable, Rébérot s'en battrait les c......s !
      J'en mets ma ... à couper.

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  2. Normalement, les associations locales sont invitées pour l'élaboration d'un PLU.
    Pas à Ressons.
    L'ARLLE est totalement méprisée et ignorée et n'existe pour l'Hôtel de Ville que pour recevoir des admonestations, des plaintes et des PV.

    Espérons que nous pourrons nous exprimer lors de la réunion...

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  3. M'sieur, M'sieur,

    Et les "partenaires publiques" ? C'est très coquin à Ressons... à moins que le machin à écrire...

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  4. Ahahah le gros lapsus ! (Freud a dû en bondir dans sa tombe !)
    (à moins que... ce ne soit pas un lapsus... ?)

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  5. encore heureux il n'avait pas mis "votre" devant..

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  6. Clavier mal maîtrisé, mais pas seulement...

    La réunion du 11 février s'est déroulée comme nous nous y attendions.
    - Préambule du maire qui n'évoque évidemment pas les nombreux avis négatifs des Personnes Associées ni la mise à l'écart de l'Arlle
    - Exposé de la personne responsable du plan de zonage commandé à Géogram
    - Obstruction grossière lors de l'intervention de Mme Brin qui ose critiquer le projet : le donneur de leçons n'a pas cru bon de rappeler à l'ordre ses troupes.
    - et, cerise sur le gâteau, éloge enthousiaste de l'urbanisation accélérée de notre belle campagne par un outsider dûment cornaqué par une adjointe.

    La totale, quoi...

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