(Pourrait se traduire par "La CADA a parlé, la cause est entendue")
A qui veut l’entendre, aussi bien qu’à celui qui n’en
demande pas tant, il affirme qu’il ne prend aucune décision, laissant ce soin
au Conseil Municipal : il écoute, il obéit, il est à son service.
Admirable ?
Retenez vos cris admiratifs : il ne s’agit tout de même
que du comportement normal d’un maire conscient de son rôle de maire, n’ayant
pas oublié que la conduite de son mandat n’est pas prévue dans le genre
« cavalier seul ».
Or, pour avoir assisté régulièrement aux réunions du C.M., maintenant
qu’ils sont assez régulièrement annoncés, nous sommes perplexes ...
Quelqu’un
les a un jour nommés « godillots ». Admettons que ce n’est pas bien
gentil de les taquiner ainsi ! Malheureusement, il faut bien reconnaître
qu’autour de la table, les questions ne fusent pas et qu’il est bien intrépide
celui qui fait autre chose que lever la main pour approuver le maître de la
séance.
Les décisions seraient-elles débattues, prises en dehors de
la séance officielle ? Non, bien sûr, et nous nous fâcherions gravement
avec celui qui oserait l’affirmer devant nous ...
Pourtant à la lumière de la dernière affaire en date – la
plainte repoussée par la CADA- un doute s’insinue dans notre esprit : cette
licence à l’origine de tous ces maux, licence destinée à vider notre
escarcelle, qui en a eu l’idée, qui en a fixé le montant dissuasif, qui l’a
édictée ?
Le Conseil Municipal ?
Nenni ! Lisez le jugement de la CADA ci-dessous ...
Bref, cher lecteur qui aurais envie d’illustrer ton ouvrage
avec une photo de la rue Machin, de la Maison Trucmuche, du panneau indicateur de
ton coin, ne puise pas sur le site de la mairie, plus protégée qu’une œuvre
d’art, plus sensible qu’un site militaire, plus « streng verboten »
qu’une centrale nucléaire.
Sors ton APN ou ton photophone ; tu t’éviteras
bien des ennuis, de la paperasse. Et ça ne te coûtera pas un kopek !
Et tu ne feras pas de peine à ton maire.
Heureusement qu'il y a des instances qui ont compris que l'ARLLE ne veut pas semer la zizanie mais désire seulement que les habitants de la commune soient respectés et que la démocratie existe vraiment à Ressons !!!
RépondreSupprimerIl ne faut pas voir dans cette décision de la CADA, le moindre soupçon d'humanisme, plutôt un respect strict de la Loi, respect qui fait d'ailleurs cruellement défaut au maire de Ressons.
SupprimerImaginez combien d'arrêtés et décisions ont pu être prises par l'édile alors qu'il n'en avait pas la compétence !
Il est bien dommage que les contrôles de légalité soient si peu réalisés par l'autorité de l'Etat.
En tous cas, cette décision rassure.
SupprimerDes instances supérieures ( qu'il est bien dommage de mobiliser pour dire la loi à quelqu'un qui devrait, de par sa fonction, la connaître et la respecter scrupuleusement ) se sont donc penchées avec la plus grande rigueur sur les plaintes du maire contre l'Arlle, qu'elles en soient remerciées.
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RépondreSupprimerIte missa est. Humanum fuit errare, diabolicum est per animositatem in errore manere. Plus prosaïquement, dans le baba, ou pan sur le bec.
RépondreSupprimerMais en creux cela signifie qu'il n'y a aucune instance de vérification des actes et délibérations pris par une Mairie. Et que donc pendant des années elle peut être gérée sur la base de décisions illégales. Comme disait mon grand père qui avait le sens de la litote ciselée, là y'a une couille dans le canon.
Je parierais volontiers une demi-douzaine de grandes Jenlain contre l'équivalent en cidre breton fermier que le Génie de la Vallée va faire adopter par son conseil une délibération mettant en place une licence de réutilisation des informations publiques.
RépondreSupprimerÇa c'est un pari honnête, je tope. Je peux même intéresser le jeu avec de la bière bretonne :)
SupprimerEt espérons que soit en faveur de l'open data, mais là je ne parie pas. Je livre directement le carton, c'est pour la bonne cause.
SupprimerUne licence ouverte ?
SupprimerJe veux bien mettre le Champagne en jeu que l'actuel conseil ne le fera pas !