dimanche 29 décembre 2013

Du bon usage des citations



















Définition - But recherché – Sources – Écueils

La Larousse définit la citation comme étant l’action de citer, de rapporter les mots ou les phrases de quelqu’un, paroles, passage empruntés à un auteur qui fait autorité ».

Le but recherché est double :
·         d’une part, introduire dans l’esprit du lecteur l’idée qu’on a une bonne connaissance de l’œuvre de l’auteur cité, c'est-à-dire qu’on est « cultivé » ;
·         d’autre part, faire imaginer à ce lecteur qu’on partage les idées de l’auteur cité, obligatoirement un personnage célèbre connu par exemple pour ses prises de positions courageuses. Une manière de parrainage sous forme de révérence, en quelque sorte.

« Tu t’honores toi-même, et celui qui honore
L’honneur que tu lui fais par ta docte chanson. »
J. du Bellay - Les Regrets

Inutile de mentionner que l’auteur cité n’est pas souvent en mesure de refuser ce petit service rendu à « l’insu de son plein gré » (citation1).

Sources : Elles sont multiples : la radio, la télé, le cinéma (cf Audiard, régulièrement cité), la chanson la bande dessinée ...

« Ô tempo’a, ô mo’es ! 2» (Citation énoncée par Baba - Astérix en Corse, p. 18)

Les sites Internet vous feront gagner un temps précieux : il y en a pour tous les goûts, toutes les occasions, du pire et du meilleur... Vous n’avez qu’à puiser à pleines mains dans le tas !

Une autre solution, plus honnête intellectuellement parlant, et plus sûre, serait de faire plus ample connaissance avec l’ouvrage d’où est tirée la brillante citation sur laquelle vous avez jeté votre dévolu. ; De vérifier dans la foulée si l’œuvre et l’homme ont été fidèles l’un à l’autre...

Les écueils : Pour être efficace, une citation ne doit pas se contenter d’être bien choisie ; sa fonction est aussi d’introduire le sujet.
Si elle se contente d’être allusive, si elle n’est pas illustrée, commentée, replacée dans une situation connue du lecteur, elle aura l’effet ... du cheveu sur la soupe.
Un mauvais usage de la citation peut se révéler dévastateur pour celui qui en a usé.

Illustrations :

« Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous ... »3
Citation historique, un peu pompeuse dans la bouche d’un élu dont la dimension n’est pas celle d’un président de la nation la plus puissante du monde !
De plus, maintenant que tout le monde connaît le parcours de JFK ; la référence fait un peu désordre.

« Le temps ne fait rien à l’affaire ... »
Effectivement, la chose est tellement évidente que le lecteur ne peut qu’applaudir Brassens.
A éviter.

« Pour reconnaître que l’on n’est pas intelligent, il faudrait l’être. »4
Sophisme plein d’humour, très apprécié dans la chanson, mais moins à l’entrée d’une médiathèque : le passant recevra le message comme un affront, à moins qu’il ne retourne avec raison le compliment à l’afficheur.
Effet boomerang.
A éviter.

« Je ne partage pas vos idées mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous puissiez les exprimer»
Citer Voltaire (Arouet pour les intimes) quand on a passé son temps à interdire, porté plainte sur plainte, quand on a placé tous les obstacles possibles, permis ou non, afin de limiter, voire interdire, l’accès aux documents administratifs, rédigé de nombreux arrêtés ;   quand on a imposé des sanctions financières à ceux qui ne partagent pas votre point de vue... se réclamer de la liberté d’opinion, c’est légèrement grotesque5, non ?

Et citer Voltaire en tant qu’exemple de tolérance envers les idées de ses contradicteurs relève de la plus haute fantaisie. En fait, Voltaire n’a jamais cessé de ferrailler contre ceux qui ne pensaient pas comme lui : contre la religion, entre autres combats ; contre Fréron, ridiculisé sur la scène (Le Café ou l’Ecossaise)...

Mauvaise pioche !

Et le croiriez-vous ?
Vous n’en reviendrez pas : Voltaire, non seulement n’était pas du genre à écrire cette phrase, mais en plus, il ne l’a jamais prononcée !6

Si la citationite vous démange, vérifiez au moins vos sources ... !

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1 - Les Guignols de l’Info – Canal +
2 – NDLR : O tempora, o mores (Quelle époque ! Quelles mœurs !) – Cicéron
3 - Discours inaugural de John Fitzgerald Kennedy, 35e président des États-Unis
4 – Ceux qui ne pensent pas comme nous – Georges Brassens
5 – Doux euphémisme (NDLR)
6 - Dans un documentaire de la TSR retraçant l’histoire de cette phrase, Charles Wirz, conservateur du Musée Voltaire de Genève, confirme que le philosophe n’a jamais rien dit de tel et présente même l’aveu d‘Evelyn Béatrice Hall : [il s’agit] « de ma propre expression. » (Voir ci-dessous l’utilisation de cette citation « cheveu sur la soupe » en introduction du dernier journal municipal. http://www.ressonslelong.com/upload/Doc_Paragraphe/bm%202013%2012.pdf )


 


19 commentaires:

  1. Dans son journal municipal, en page 2, le maire cite le présentateur de l'émission "Combien ça coûte ?", étonnant non !

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    1. La culture du Génie de la Vallée ferait-elle la queue-de-paon ? (expression usitée chez les œnologues).
      Passer de Voltaire (page 1) à Jean-Pierre Pernaut (page 2) relève d’un grand écart probablement involontaire. A moins que d’évoquer « Combien ça coûte » ne soit simplement un lapsus révélateur, façon inconsciente de nous dire « Brave gens, savez-vous combien ça coûte un parcours santé inutilisé, des radars pédagogiques mal placés, les travaux de la suppression de la place de la Fontaine, le déplacement du monument au mort, l’informatisation du gigantesque cimetière, … et j’en oublie… C’est ballot … ! (encore sur la page 2)

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  2. Revenons à Voltaire (et précisons au passages que les prénoms composés imposent un – (trait d'union), sinon entre "François-Marie" et "Vincent, François, Paul et les autres" on n'y comprend plus rien.
    Voltaire donc, fut un fieffé salaud, prêchant ce qui allait devenir la Démocratie, tout en utilisant jusqu'à la corde les rouages de l'Ancien Régime. Hypocrisie totale ou pas ? Conviction personnelle ou pas ?
    Je ne vais pas trancher. En revanche il était au fait de la technologie de son époque, il soutint l'Encyclopédie en connaissance de cause, et n'aurait pas parlé [je cite le dernier bulletin municipal] d'encyclopédie en parlant d'internet. Il saurait qu'il ne s'agit que d'un protocole et non d'une connaissance. En revanche, la connaissance est accessible via le protocole...
    Encore faut-il savoir chercher.
    Voltaire se faisait éditer en Suisse. Pourquoi ? Parce que sous l'Ancien régime régnait la censure et l'autorisation d'impression sous peine d'être condamné. Et celle-ci émanait du Roi (enfin ses sous-fifres, faut pas déconner, on va pas s'emmerder avec des intellos (Diderot, d'Alembert....)). Que croyez-vous qu'il advint ? Du pauvre Louis XV personne ne se souvient. Par contre, tous les esprits libres de l'époque, quelle que soit leur pensée personnelle, sont encore étudiés dans les écoles.
    Et toute pensée est respectable... le plagiat, ou l'exploitation à des fins personnelles de la pensée d'autrui est une imposture.
    Le seul fait de parler de "populisme", de "harcèlement", etc... dans un torchon municipal relève des tribunaux car et d'une le torchon local n'est pas un prospectus de propagande et de deux l'élu du peuple se doit à la meilleure neutralité possible. En outre, cela révèle une fois de plus une inculture crasse. Sans entrer dans le détail, il suffit d'aller chercher la signification des mots. Ça ça s'appelle de la démagogie.
    Ah !!! j'oubliais la morale... Mot très important au XVIIIème car il prend un sens nouveau.... Morale.... Alors si j'affiche sur la vitrine de mon magasin le nom de mes débiteurs, est-ce moral ?(voir les articles du blog à ce sujet). Qu'eût dit François-Marie à ce sujet ? Sans doute eût-il condamné. A quand la réintroduction du pilori à Ressons ?
    Le problème c'est que le camarade Arouet savait de quoi il parlait. Certes il était fourbe, retors, tout ce qu'on veut, mais il avait la connaissance des choses de son temps et un certain amour de l'Homme (sens humanité, je précise pour ceux au fond de la classe qui bombent le torse, on se calme). Il ne parlait que de ce qu'il connaissait.
    Le problème c'est d'avoir quelqu'un qui cite une personne qu'il ne connaît pas et parle de choses qu'il ne maîtrise pas.
    Le scandale est de faire passer son incurie pour du harcèlement. Ça ça s'appelle de la manipulation.

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  3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  4. De même que les chiens ne font pas que des prout et que les chats ne font pas des Marcel Proust, une autre perle de le Votre maire qui, décidément, prouve à chaque ligne que "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement - Et les mots pour le dire arrivent aisément" : "salir indûment" relève "d’un populisme malsain et témoigne d’un mépris du sens des responsabilités".
    Salir, c'est calomnier, accuser à tort, diffamer. Si cela est fait, cela ne peut être fait qu'indûment puisque personne ne mérite de subir d'attaques injustifiées.
    Or, les articles publiés sur ce blog, même s'ils contiennent une bonne dose d'humour vachard, sont une source d'information dont les arguments s'appuient sur des documents irréfutables comme en témoignent les tentatives réitérées et inefficaces de l'Elu pour en empêcher la publication. (A ce propos, voir, entre autres, l'article "Jacta alea esto" du 4 décembre".)
    A moins qu'il n'existe une manière de "salir dûment", qui pourrait, mais ce n'est qu'une supposition, être celle d'un hypothétique individu qui utiliserait tous les moyens mis à sa disposition par la République pour intimider, menacer, dénigrer, poursuivre dans le seul but de servir ses intérêts et ceux de sa côterie ? Derrière les mots, c’est bien la pensée qui se cache...

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  5. Et pour en finir avec les citations, en voici une bien belle de Richard Nixon, surnommé Tricky Dicky (Richard le tricheur) par les contemporains de sa présidence et qui vaut bien celle de Kennedy :
    "Je n'ai pas menti. J'ai dit des choses qui, plus tard, se sont avérées fausses."

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  6. Mais j'hallucine !

    Après 2 ans et demi de tracasseries sans fin, de plaintes répétées contre l'Arlle ( heureusement restées sans suite ), de blocages obstinés des documents publics, d'arrêtés liberticides, de refus en tous genres, voici que le premier magistrat s'affirme ( par le biais d'une pseudo- citation ) prêt à "se battre jusqu'à la mort" pour que ses contradicteurs puissent s'exprimer !

    Peut-être ira-t-il jusqu'à ajouter notre association à sa liste sur le site de la mairie ?
    Peut-être même invitera-t-il le public à s'exprimer à la fin de la prochaine réunion de conseil ?

    A moins que cette belle phrase attribuée à Voltaire ne soit là que pour la frime ?


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  7. J'aime bien le faux permis de conduire, avec Paul Martin qui habite à... Utopia City. Pour le coup, c'est lourd de sens... Et la photo où on peut lire "Liberté, Egalité", mais pas Fraternité n'est pas mal non plus (ou en tout cas, l'interprétation qu'on peut en faire...)
    Sinon on peut espérer qu'en 2014 le "votre maire Nicolas Rébérot" arrêtera de pleurnicher après trois gouttes de peinture sur du bitume. Il aurait mieux fait d'employer son énergie à mettre autre chose que des jeux de mots pourris en légende de ses photos ("c'est ballot", sérieusement un gosse de 12 ans aurait honte de faire cette blague...).
    Bref, hormis ses considérations hautement philosophiques sur les chats et les bonnes vieilles valeurs de TF1, il faut en effet au moins un verre à moitié plein pour se farcir son pdf nunuche et dont la mise en page me file des crises d'épilepsie.

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    1. Les jeux de mots pourris pourraient être excusables.
      Ce qui l'est moins, c'est de mentir avec un aplomb aussi déconcertant :
      - Énorme succès du traditionnel Broc'tout (Page 2, la photo contredit le commentaire !)
      - L'évènement de l'été (en haut de la page 5) ...

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    2. Préambule, pour ceux qui ont raté l'émission "Comme on nous parle" exceptionnellement présentée par Clara Dupont Monod ce matin sur Inter et recevant FOG (Franz-Olivier Giesbert) pour son Dictionnaire d'anti-citations dans laquelle il explique comment depuis le lycée il invente citations et proverbes dans ses copies, juste pour briller. Il est bien mentionné que sauf avec un argumentaire sérieux l'usage intensif de la citation est plutôt une preuve d'inculture (c'est ce qu'on appelle un vernis [NDLR]). Dans le cas de Giebert, comme il est talentueux, c'est assez succulent. A réécouter en cliquant sur le lien ci-dessus.
      @OuiCheval + 1 pour le PDF pourri (et moi l'effet secondaire c'est de l'urticaire, comme le site).. pour une fois que ce n'est pas moi qui tire le premier au sujet de la médiocrité persistante de tout ce qui touche au multimédia, en raccord total avec la médiocrité générale du reste ! ;)
      @Brian... + 1 jeux de mots aussi pourris que ça... même en fin de banquet bof bof. Broc tout, je confirme, en plus de 5h du mat à 10h j'ai pas eu une goutte de pluie... Et au fait y'a pas eu une autre brocante ???
      + 1 L'évènement de l'année, largement commenté ici même, tout comme ce prix de pacotille dont nous avions révélé les coulisses, l'aura, etc... et qui se n'est qu'une médaille en chocolat.
      Mais je dirai que si on reprend tous les points mensongers, démago, trafiqués de ce... torchon (?) on refait le blog et ses échanges de A à +∞ (infini).
      C'est une catastrophe morale, c'est une catastrophes intellectuelle rappelant les plus sombres heures de l'histoire contemporaine en matière de communication (genre Corée du Nord), c'est enfin une catastrophe politique pour l'avenir de ce bourg qui, sans tomber dans le mélo va devenir une mini Grèce ou pas loin.
      Nonobstant le profond respect que j'ai pour le suffrage universel, c'est aussi une usurpation, le candidat s'étant présenté masqué sur une profession de foi mensongère, la meilleure preuve en étant que ses titres d'auto-gloire n'étaient pas dans son programme.
      PS : @Alf le Red, excellente cette citation, je ne connaissais pas, ça peut toujours servir :-)

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    3. V'là Rébérot rhabillé pour l'hiver. Va pouvoir mettre son bénard rouge - voir pages 2 et 5 - à la benne du Relais.

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    4. Mon cher Carlos,
      Le tailleur Auguste Bénard a créé un pantalon " à la mode des voyous " serré aux genoux et large aux pieds, une sorte de pattes d'é'ph'.
      Le froc dont vous parlez serait donc plutôt un futal (cf. Renaud : j'y ai filé mon futal - Laisse béton)

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  8. Quelqu,un peut il m' éclairer ?
    Je ne vois pas le rapport entre les chiens qui ne font pas des chats et les pessimistes qui ne font pas des optimistes.
    Mère Teresa peut être ?


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    1. Mouche,
      Vous mettez ici le doigt sur un problème de logique.
      De ce point de vue, l'édile semble plutôt labile. Dans la première partie (...les chiens ne font pas des chats), il évoque l'héritage des qualités et des défauts des parents (tel père, tel fils). Dans la deuxième (...les pessimistes ne font pas des optimistes), il défonce des portes ouvertes en précisant que ce qui est contraire n'est pas pareil.
      Il serait bien difficile de tenir une véritable discussion sensée avec un tel individu !

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  9. Un bulletin municipal est un organe d'information, il devrait être neutre et sobre et, au moins, contenir... des informations !

    Or nous sommes en présence d'un journal dans lequel l'éditorialiste se pose en victime et surtout s'autocongratule à coup de redites, d'exagérations, de présentation partielle et fallacieuse des faits ( voir Cour Régionale des Comptes ).
    Le tout illustré de photos, documents, "citations" et slogans répétitifs dont la mise en page et la débauche de couleurs ne masquent pas le vide de l'entreprise.
    Dans ce catalogue, où est l'information ?
    Qu'apprenons-nous qui n'ait déjà été exposé dans les bulletins précédents et notamment dans le bilan d'août 2013 ?
    Rien.
    Ne sous-estimons pas non plus le coût de cette tapageuse publication, à la charge du contribuable...



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  10. Le bulletin municipal ne prêchera que les déjà convertis, M. Rébérot ne fait que renforcer la déception de certains de ses administrés en l'utilisant pour régler ses comptes, en allant rechercher de vieilles histoires de graffitis, en évoquant pèle-mêle Voltaire, Julien Courbet et Mère Thérésa, en multipliant les contradictions (maxime en front de page en totale contradiction avec sa critique des réseaux sociaux et blogs), en utilisant à contre-sens les mots (balayer), en mélangeant leçons de morale et informations déjà données dans le précédent bulletin.
    Le plus triste dans l'histoire c'est que depuis 3 ans, au lieu de calmer le jeu, il n'a fait que hérisser davantage les gens à coup de taxes, projets grandioses, travaux inutiles et gadgets coûteux.
    Le bilan : on pourra le faire dans quelques mois et constater que le village a perdu son aspect typique et de l'espace puisque désormais il n'y aura plus de place que pour les bagnoles (électriques ou non), que des trottoirs sont impraticables et qu'on ne peut plus jouer au foot sur le terrain de foot. Pour quel bénéfice ? Combien ont-ils utilisé le parcours de santé ? Combien iront-ils recharger leur voiture à la borne ?? Combien ont-ils eu le privilège d'entrer dans le lavoir restauré ?

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  11. A propos de citations, voici la dernière que les Ressonnais viennent de découvrir sur le mur de la médiathèque de leur village (sur le passage de l'école maternelle) : " Aucune idée sur terre n'est digne d'un trépas ".
    Cela me parait particulièrement déplacé en cette année de célébration du début de la grande guerre (celle que préférait Georges Brassens !).
    Dans certaines circonstances, citer Brassens peut relever de l'ineptie !

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    1. Mais la responsable de la médiathèque n'est-elle pas une enseignante retraitée de l'Education Nationale ?
      En tout cas, si j'étais maire, je ferais démissionner sur le champs la personne responsable d'une telle faute.

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