mercredi 4 décembre 2013

Jacta alea esto












Personne n’en a jamais douté : notre association irrite au plus haut point le maire de Ressons-le-Long.
Mais quel politicien ne serait pas irrité par notre bande d’inconditionnels de la véritable démocratie, empêcheurs de danser en rond et remueurs d’affaires pas claires.
Et ce qui hérisse le plus le poil de notre édile, c’est l’existence même de ce blog.

Par trois reprises déjà, le Génie de la vallée de l’Aisne a porté plainte contre notre association pour diffamation ou injure publique à son endroit1.

Pour nous empêcher de publier certains documents « administratifs » l’édile a pondu, le 23 septembre 2011, un règlement relatif à la réutilisation d’informations publiques et des documents administratifs de la commune2, règlement de 10 pages qui précise que les personnes souhaitant réutiliser les informations communales doivent en faire la demande écrite auprès de la mairie et qu’ils devront s’acquitter d’une licence de 60 euros la vue pour une publication sur internet.
Et comme nous nous sommes permis certaines publications sans son autorisation, – a fortiori sans licence – le premier magistrat ressonnais,  a saisi la CADA, le 27 septembre 2012 d’une demande de sanction à notre encontre3.

Après instruction, cette affaire sera examinée le 5 décembre 2013 à 14 h 30 au Conseil d’État, Place du palais Royal à Paris.

Nous ne manquerons pas, Ô lecteurs passionnés et assidus, de vous tenir informés du jugement qui sera rendu.

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1 – NDLR : aucune suite connue pour l’instant.
2 – Décision n° 2011-091

3 – Cette demande concerne .la publication, sur le blog et sur notre page facebook des documents suivants :





17 commentaires:

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    1. Afin de parer toute future attaque de l'édile pour injure publique, j'ai bipé : "connerie crasse" et "petit caporal inculte".
      Le modérateur

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  2. Le rapport du Maître des requêtes au Conseil d’État chargé d'instruire cette affaire est trop long pour être publié dans son intégralité sur notre blog.
    Toute personne désirant en avoir connaissance peut, d'ores et déjà, nous le demander par courriel (arlle[at]laposte.net) ou s'adresser directement à notre siège social.
    Il ne sera pas exigé de remplir un formulaire réglementaire et la communication sera immédiate ;-)

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  3. Du coup ça fait dans le désordre, pas grave, félicitons-nous des conclusions.
    Donc le maire n'a toujours pas intégré ce qu'était l'open data (pourtant j'en ai parlé longuement dans ces colonnes) qui a fait l'objet d'une directive européenne en juin 2013 et qui fait partie des priorités des 2 derniers gouvernements. Ça veut dire quoi open data ? Ça veut dire que tout document émanant d'une administration, particulièrement municipale, est libre de consultation, de reproduction et de diffusion à l'identique. C'est le début d'une clarification de la démocratie, chaque citoyen ayant librement et gratuitement accès aux sources. Ainsi pépère qui se vante d'être up to date veut faire de la rétention "propriétaire". Sans doute, comme beaucoup de personnes qui n'ont pas intégré le Web 2.0, bientôt 3.0 n'a-t-il que vaguement survolé des articles généralistes. Sans rien y comprendre et y connaître. Mais "ça fait bien" un écran blanc dans les écoles, même si on sait pas à quoi ça sert... Le pire de l'introduction du numérique dans l'administration, mais pas que, c'est que ce soit "piloté" par des imbéciles qui ne veulent que "paraître", sans projets et surtout n'y comprennent rien et veulent faire croire qu'ils sont des gourous en espérant que les autres se feront enfumés... On perd du temps avec ces gens là !. (Le jour où la mairie nous mettra des photos visibles et des PDF dans le bon sens on aura fait des progrès). Concernant les photos, c'est très simple, sur aucun des documents cités il n'y a pas de crédits mentionnés. Donc par défaut il s'agit de documents libres de droit. Tout au plus peut-on conseiller de "sourcer" ses citations ou de les créditer en "DR" (Droits Réservés) dans la mesure où on ne connaît pas l'auteur de la photo (c'est ce que font tous les journaux pour ne pas payer leurs pigistes, y compris sur le net). A côté de ça cette demande est ridicule. Et n'apporte rien sauf à faire perdre du temps et de l'argent à l'administration.
    Elle montre la limite de la démocratie quand un maire arrogant, ignare de l'histoire même de la démocratie et des combats sociaux croit détenir tous les pouvoirs au prétexte d'une élection sincère ; veut mettre son petit monde à ses pieds au mépris de la démocratie elle même. Mais a-t-il pensé que, d'ici quelques mois ou quelques années il va se retrouver fatalement un citoyen lambda ? Et devoir répondre des actes de son mandat ? Bon on n'est pas en 93 (1793 camarade maire, je te laisse découvrir sur Wiki). Mais tout de même. J'ai servi, et continue de le faire, un certain nombre d'élus de Hernu à Méhaignerie en passant par Richard.... et d'autres moins connus, ils ont tous en commun, qu'on les apprécie ou non, un truc qui s'appelle l' INTELLIGENCE. Qualité qui manque cruellement à l'administration de Ressons. Tous ont toujours reçu avec respect les associations qui leur étaient les plus défavorables pour trouver une voie de dialogue. Pas de convergence, de DIALOGUE (pareil voir wiki pour l’étymologie)
    A partir du moment où l'intelligence est remplacée par une cure freudienne de contentement et d'affirmation de soi, on est dans la merde. C'est Gargamel... et les Schtroumpfs gagnent toujours. Ouf ! Rêvons un peu

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  4. La lecture de cette liste de plaintes plus futiles et dérisoires l'une que l'autre montre assez quelle est la préoccupation essentielle du 1° magistrat : détruire par tous les moyens une association qui ose s'opposer à ses projets.
    Combien d'heures a-t-il déjà passées à explorer notre blog, scruter les illustrations, chercher des textes de lois, pondre des règlements et des arrêtés liberticides.
    Ce doit être cela qu'un autre élu, dans un courrier aux habitants, qualifiait de " dévouement au-delà du raisonnable " !
    Au-delà du raisonnable, certes ! C'en est même inquiétant.
    Je dirais plutôt : zèle intempestif dont les motivations ne sont que trop claires.

    Ce qui est plus grave, c'est le temps passé par les administrations à débrouiller l'écheveau des griefs et des plaintes à notre endroit.
    Combien de personnes ont-elles été mobilisées et pendant combien de temps pour y répondre en citant textes et lois avec cette précision et cette conscience professionnelle ? Cela doit se chiffrer en dizaines d'heures.

    L'administré a du mal à comprendre que le maire d'un petit village ose mobiliser des services administratifs entiers pour décider si une photo ( au demeurant introuvable ) de la salle des fêtes est licite sur notre blog alors que tant d'affaires vraiment importantes attendent une solution !








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    1. Des dizaines d'heures ! ?
      Les gendarmes de Vic et de Villers, le procureur, les délégués du procureur, le délégué des droits, le préfet, le sous-préfet et les services de l'Etat, la CADA, le tribunal administratif ...
      Des centaines d'heures perdues pour cet arrogant !

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    2. Je suis scandalisée par la capacité de nuisance d'un maire, hélas celui de Ressons n'est pas le seul à outrepasser son rôle pour nuire aux citoyens ne partageant pas ses vues. Le pouvoir d'un maire aujourd'hui est exorbitant et mériterait d'être limité, du moins sérieusement contrôlé. Rien que cette augmentation des impôts fonciers a de quoi faire dresser les cheveux sur la tête. Et les conseillers qui lui ont donné toute latitude pour signer seul des documents, arrêtés... sont responsables de ses excès. Est-il normal de pouvoir pondre autant d'arrêtés fantaisistes à seul fin de bloquer la liberté de parole et d'action ?

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    1. Merci d'avoir rappelé cette péripétie peu glorieuse de la Rébérotie.
      C'est ICI

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    2. Cette inclination à la falsification et au mensonge avec un tel aplomb relève d'un trouble qui devrait rendre rédhibitoire l'accès à la vie publique.
      C'est malheureusement souvent l'inverse qui se produit : voyez l'exemple de Levallois-Perret.

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  6. Quels étaient les projets du petit Nicolas en 2008 (voir L'Union de l'époque ) ?
    Faudra être moins crédule à l'avenir !

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    1. Dialogue avec la population...Transparence...
      Des promesses qui n'engageaient apparemment pas leur auteur.

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    2. Vu la loi du 17 juillet 1978, portant diverses mesures d'amélioration des relations entre l'administration et le public ;

      Vu le Code général des collectivités territoriales ;

      Vu le Code général des impôts ;

      Considérant les difficultés pour le public à se faire communiquer certains comptes détaillés de la commune ;

      Considérant les taxes locales démesurées demandées à certains contribuables ;

      ...

      Article 1 - On reparlera de la fameuse "gestion transparente et rigoureuse des finances locales.

      Article 2 - Les électeurs de Ressons-le-Long sont chargés, chacun en ce qui les concerne, de l'exécution du présent arrêté.

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  7. Il est vrai que lorsque l'on relit le projet on est bien loin de la réalité !!! Il ne faut pas oublier que cette équipe s'est constituée sur un mensonge vis à vis de l'autre liste il ne fallait donc pas en attendre des merveilles. Des Ressonnais crédules se sont fait avoir et nous en subissons maintenant les con séquences dramatiques pour notre commune.

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    1. La dernière expression tournerait presque au con cetto.

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    2. Joliiii !!! Si j'osais je dirais que les esprits con vergent vers une même con clusion, mais je n'ose pas.

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