mardi 7 janvier 2014

Sécurité routière : Le Préfet tacle le maire Rébérot











Le maire de Ressons-le-Long va pouvoir une nouvelle fois exercer ses talents de manipulateur en transformant l’information ci-jointe « en rumeur émanant d’on ne sait où ». Une occasion inespérée pour faire une nouvelle allusion à son absence de … fondement.

De quoi s’agit-il aujourd’hui ?

Nombreux sont les usagers qui ont découvert avec stupeur et consternation ces immenses panneaux de signalisation : encombrants, inesthétiques, criants de mauvais goût et surtout mettant en danger les piétons.
« Vous roulez à … - Zone 30 – RESSONS-LE-LONG - village dynamique » - Sans oublier l’incontournable blason1

Le devoir d’une association (dont la raison d’être est de protéger l’environnement …) est de saisir les services préfectoraux du danger que constituent, à ses yeux, ces dispositifs obligeant les piétons à quitter le trottoir et à se déplacer sur la chaussée sans protection adéquate.
En réponse, les services de l’État viennent donc d’enjoindre au maire :

- de remplacer ces totems par une signalisation conventionnelle
- ou d’assurer la continuité du cheminement piéton en procédant à la réalisation de « bateaux » et au marquage de passages protégés pour piétons.
- Dans ce dernier cas, une largeur minimum doit permettre le passage d’un fauteuil roulant, l’aménagement doit interdire la montée d’un véhicule et un dispositif d’éveil de vigilance conforme à la norme doit être implanté.

En outre, il est avéré que le maire n’a pas demandé l’accord des services de la direction de la voirie départementale du Conseil Général, gestionnaire de la voie.

Dans le costume de « Monsieur Sécurité », Monsieur Rébérot vient encore de faire étalage de son incompétence.

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11 commentaires:

  1. Il est rassurant de constater que les services publics se rendent compte de l'incompétence et de la dangerosité de M. Rébérot. Il était évident que ces totems étaient dangereux et illégaux.
    Quant au "blason" inventé de toute pièce cela montre l'état d'esprit de ce monsieur ; vouloir avoir des armoiries comme une ville historique !!!!!

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  2. qu'un cerveau humain ait pu concevoir l'implantation de ces monstrueux panneaux, passe encore, que 10 ou 11 cerveaux humains aient pu approuver ces inutilités c'est surprenant. Et encore plus surprenant qu'il ait fallu attirer l'attention des pouvoirs publics pour qu'on voit enfin leur disparition envisagée, quoique le maire et ses fidèles conseillers peuvent encore envisager de continuer à dépenser l'argent public en créant les bateaux requis ? A Ressons, tout est possible !

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  3. Que les délinquants de l'ARLLE ne disent pas que des conneries, c'est rassurant. Que l'administration mette 4 mois à en convenir, c'est long, mais ça laisse de l'espoir en l'avenir.
    Il existe des règles en périodes pré-électorales et entre autres budgétaires. Donc je doute que l'édile bouge une oreille d'ici un bon moment.
    En outre, la création de bateaux n'entrainerait-t-elle pas la nécessité de chicanes ? (dur de pousser les murs, à moins de préempter les maisons pour les raser.... Combien de pas de moineaux en moins ?)... Sens prioritaire et tout le tremblement... Deux fois dans le même bourg, c'est beaucoup ! Ressons le pays de la chicanerie ? Vous orthographiez comme vous voulez, avec les jeux de mots qui vous viennent spontanément. C'est (presque) aussi drôle que Mario.
    Bravo et félicitations à l'ARLLE pour sa juste ténacité. Le problème des pantins, c'est quand on coupe les ficelles.... Tout s'effondre (proverbe perso que j'offre avec plaisir).

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    1. Notre présidente a saisi le préfet du problème le 16 septembre 2013.
      Déjà, le 20 septembre nous avions confirmation de la part du service sécurité de la DDT de la situation "non conforme" des dispositifs.
      Depuis, il y a eu plusieurs échanges de courriers et courriels entre la voirie départementale et le maire.
      C'est parce que ce dernier n'a pas daigné bouger le petit doigt que l'injonction vient de tomber.
      Sur ce coup là, on ne peut donc pas dire que l'administration a été longue.

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    2. OK, raccourci trop rapide, j'en conviens. Mais plus d'un trimestre, vu de l'extérieur, peut sembler long. Je rends grâce aussi à l'administration... Je ne vais pas... chicaner là dessus :-)

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  4. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  5. Sous des prétextes sécuritaires, Rébérot a pris de nombreux arrêtés liberticides, allant jusqu'à considérer des risques de catastrophes bien improbables (je pense notamment aux brocantes …).
    Par contre, il oublie de faire contrôler le bon état des voies (un accident piétonnier du à un trou dans le trottoir au Montois) ou alors il fait installer des blocs de béton (servant accessoirement de pots de fleurs dans les rues du Routy et du Marais St-Georges) dont l’un a été mortel.
    Ce manque de labilité logique dénote d’un profil psychologique « non conforme à la norme » !

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  6. Les obstacles en béton rue du Routy et rue du Marais St Georges n'empêchent pas les excès de vitesse et le slalom se pratique régulièrement.
    Ils ont prouvé leur dangerosité : un accident mortel à déplorer dès leur installation et des conséquences à plus long terme plus que désolantes.
    Vouloir assurer la sécurité de ses administrés est louable.
    Encore faut-il faire les bons choix et, s'ils sont mauvais, rectifier ses erreurs.

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    1. En cette période préélectorale, il était sans doute plus urgent de faire aménager l’espace situé devant sa maison que de sécuriser les entrées-sorties du village. C’était maintenant ou peut-être jamais. " La délinquance n'a pas d'âge " ;-) : ça frise la prise illégale d’intérêt notoire.

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