lundi 27 février 2012

Référendum ?









La porte était restée ouverte le 12 décembre 2011 à l’issue de la réunion publique concernant le projet d’aménagement d’un lotissement à la Trésorerie.
La demande de référendum, idée suggérée par l’association1, avait été relayée par certains participants de l’assemblée. Le maire Rébérot avait entendu et n’avait pas, à priori, repoussé la proposition.




L’opportunité d’organiser un référendum a donc été débattue en questions diverses lors de la réunion du conseil municipal du 20 février 2012
Le conseil a repoussé la proposition à l’unanimité moins une abstention.

Dommage, l’équipe municipale en place avait tout à y gagner, entre autres de renforcer sa légitimité.

Question de confiance !

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1 – Voir notre article « Pour un référendum local » du 6 septembre 2011.

samedi 25 février 2012

Coricoco !


 











Nouvellement sorti 
D’un œuf
Un certain coquelet
Coquet
Mais encore trop neuf
Se trouva investi
Bien qu’un peu nouvelet
Du rôle de président
Gardien et intendant
De régisseur absolu
De ce monde dissolu
Et maître de la foule
Des poules.

La nouvelle se répandit
Fit grand bruit
Dans le déduit
A l’envi.

On admira les plumes
A chanter nous nous plûmes
On aima le poussin
Exhibé soir et matin…

Et puis on déchanta
On dit « taratata »
Dans toute la basse-cour
Il n’est si bon discours
Qui à la longue ne soûle
La foule.

Moins brillant que le plumage
Etait le ramage
Beaucoup dirent en avoir marre
Du tintamarre.

Tel chant du coq qui le matin
Réjouit l’habitant rural
Devient vite importun
Messager vespéral
De chagrin.

Fable innocente
Sans raison apparente
Serait bonne leçon
Si à cause du son
Et des belles manières
Vous manquiez de lumières…

mercredi 22 février 2012

Un gramme de papier






Un gramme de papier : c’est tout ce qu’a mérité la publicité faite à la convocation du dernier conseil municipal du 20 février.



Nicolas Rébérot voudrait-il faire quelques économies sur le poste reprographie ?

Ou alors s’agit-il d’un nouveau défi ?

En 1860, Prudent René-Patrice Dagron avait déjà fait mieux :

Dagron était photographe inventeur français. Le 21 juin 1859, il fut le premier à breveter un procédé de microfilm.

En 1860, René Dagron associe une micro-vue à la loupe de Stanhope. ; les vues sont collées sur une baguette de verre de 3 millimètres de diamètre et de 5 à 6 millimètres de long. Le grossissement est d'environ 100 fois.
Dagron  présente à l'Exposition Universelle de 1867, des « micro-points », c'est-à-dire des photographies tellement réduites qu'elles ne pouvaient être lues qu'au moyen de dispositifs tels que le microscope de Stanhope : ainsi sur une surface de 1 millimètre carré, il fixe  les portraits des 400 députés. Ce procédé permet à la société Dagron de proposer des photos enchâssées dans des bijoux, bagues, pendentifs et même dans des porte-plumes.



Ce type de porte-plume était très répandu au siècle dernier (au temps de notre jeunesse diront certains) ; vues touristiques, images de la guerre, images religieuses … et aussi de femmes en tenue légère …
Fouillez les vieux meubles, les greniers ; il s’y cache encore bien des trésors !

Nanar

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NDLR : A l’heure où nous publions ces lignes, nous ignorons si la municipalité a envisagé la distribution de loupes aux Ressonnais.


dimanche 19 février 2012

Heureusement, nous avons le blog !





La loi accorde à chacun le droit de s’exprimer et de diffuser informations et idées, quelle qu’en soit la nature, par le moyen de la publicité1.


A ce titre le maire de chaque commune doit faire aménager sur le domaine public des emplacements destinés à l’affichage d’opinion ainsi qu’à la publicité relative aux associations sans but lucratif2 telles que la nôtre.


Ces emplacements doivent être disposés de telle sorte que tout point situé en agglomération se trouve à moins d’un kilomètre de l’un au moins d’entre eux3.

Force est de constater qu’à Ressons-le-Long, cette dernière disposition réglementaire n’est pas respectée bien que parfaitement connue du maire.

Notre association s’est donc tournée vers le préfet, compétent dans le domaine, pour lui signaler ce manquement à la législation.
Le 14 février dernier, le préfet a donc gentiment informé le maire de notre requête en lui proposant l’aide des services de l’État…

A Ressons-le-Long, toutes les associations ne bénéficient pas des mêmes droits. Il y a celles qui ont droit de cité, celles qui sont mentionnées sur le site officiel de la mairie, celles qui sont subventionnées ou/et aidées, par l’affichage gracieux de leurs activités dans les vitrines officielles, par prêts gratuits de structures municipales (on danse souvent à la salle Saint-Georges !) …

Et puis, il y a l’association Ressons-le-Long Environnement à qui l’accès à l’information est interdit, contre laquelle des plaintes sont régulièrement portées et à laquelle la possibilité minimale légale de se faire entendre n’est pas offerte.

Fort heureusement, nous disposons du blog …

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1 – Code de l’environnement – Article L581-1
2 - Code de l’environnement – Article L581-13
3 - Code de l’environnement – Article R581-3

vendredi 17 février 2012

Trophée de plume















PARIS (AFP) - L'Association pour la protection des animaux sauvages1 a décerné mardi le trophée de "plume", récompensant une action positive en faveur de la nature, au créateur du journal La Hulotte, Pierre Déom, et celui de "plomb", pour "son apologie de la chasse", au présentateur de TF1 Jean-Pierre Pernaut.

Depuis une quinzaine d'années, ces trophées, mis sous cadre, sont décernés par les adhérents de l'ASPAS.

L'ASPAS, qui "dénonce les atteintes à la nature et encourage ceux qui œuvrent pour sa protection", a récompensé "l'écologiste d'avant l'heure" Pierre Déom, fondateur, unique rédacteur et auteur depuis 1972 des dessins de La Hulotte2 qui compte plus de 160.000 abonnés.

"Véritable mine d'informations sur la faune et la flore de notre pays, La Hulotte passionne ses lecteurs par son savoureux mélange de rigueur scientifique et d'humour", a déclaré à l'AFP Pierre Athanaze, président de l'ASPAS.

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dimanche 12 février 2012

Des dettes à rembourser










« Les gens normalement constitués », écrit un commentateur qui n’approuve pas notre action, et qui s’estime visiblement membre de la catégorie reine, c'est-à-dire dans le cercle fermé du landernau aux manettes, les gens normalement constitués, donc, approuvent et encouragent les projets du maire de Ressons-le-Long.



Cette affirmation n’engage que son auteur : un observateur enclin à adopter ce point de vue serait tenté de conclure que Ressons ne compte plus beaucoup d’habitants normalement constitués, beaucoup d’entre eux ayant manifesté leur opposition au lotissement ... - cf. une pétition signée massivement pendant l’hiver 2010. –
A condition, bien sûr, de supposer que « notre maire » aurait la science infuse , que son expérience et ses réussites dans le domaine administratif et commercial l’autorisent à se passer de l’avis de ceux qui l’ont élu, et l’autorisent également à les laisser dans l’ignorance de ses démarches souterraines.


A Bézu-Saint-Germain, à côté de Château-Thierry, où l’ancien maire a conduit des projets comparables (dans une situation économique pourtant moins inquiétante), les chiffres affichent une croissance de la population de près de 77% en 10 ans !
« Et encore les chiffres officiels sont faux », dit le maire actuel de Bézu.

- Génial, s’écrie notre commentateur « normalement constitué » ; le nouveau maire doit se frotter les mains !

Ben, justement, si le maire actuel éprouve quelque soulagement, c’est d’avoir pu bloquer d’autres projets qui attendaient encore dans les cartons.
Il n’en a pas moins sur les bras un lotissement en souffrance, une école construite en catastrophe, une cantine et une garderie pour lesquelles il a fallu contracter des emprunts.

« L’accroissement de la population n’a pas apporté l’argent escompté et aujourd’hui il faut rembourser les dettes » déclare –t-il dans l’article de l’Union du 25/01/2012.

Vous trouverez d’autres exemples aussi désastreux sur Internet.

Que vous soyez ou non normalement constitués, les dettes, il vous faudra bien y faire face.
A Gorgny, au Cleux, à la Vache Noire ! ...

Un cadeau empoisonné pour la future municipalité...

mercredi 8 février 2012

La fin justifie les moyens …








… et la « bonne guerre » continue.








Un adhérent1 de notre association a demandé par télécopie au maire de Ressons-le-Long la consultation des registres des délibérations du conseil municipal des années 2008 à 2011.

Comme cela est maintenant devenu son habitude, le maire Rébérot a jugé cette demande abusive et a refusé cette consultation.

La saisine de la Commission d’Accès aux Documents Administratifs, pour refus opposé par le maire, est donc devenue elle aussi, une habitude pour nos adhérents. Nous en sommes à la cinquième demande d’avis.

Interrogé par ladite commission, le maire a tenté de justifier son refus en prétextant un « comportement violent » du demandeur à l’égard des services municipaux (sic)2

Le simple fait qu’un adhérent de « Ressons-le-Long Environnement » s’intéresse aux affaires de la commune est donc jugé par le maire comme acte violent.
C’est bien connu, notre association ne serait qu’un « ramassis de terroristes » !

Pour l’heure, la CADA a émis le 26 janvier dernier, un avis favorable à la demande de « l’intéressé violent »3.

Le maire n’y a toujours pas obtempéré …

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1 – Il ne nous a pas semblé opportun de nommer cet adhérent.

2 – On peut s’étonner qu’une demande envoyée par télécopie puisse être « violente » !

3 – La réponse de la CADA est disponible sur simple demande à l’ARLLE.

dimanche 5 février 2012

Chantez à l'âne, ...






... il vous fera des pets.





Aucune de nos demandes de communication de documents administratifs de Ressons-le-Long n’a été satisfaite de façon amiable.

La bonne volonté ne s’est pas encore invitée à la table rébérote et la « bonne guerre »1 de l’information demeure un des principes de la gouvernance du maire de notre commune.

Fort heureusement, la CADA2 existe.
Nous sommes contraints d’y recourir maintenant systématiquement.
La dernière intervention de cette commission nous a permis d’avoir accès à l’échéancier prévisionnel annexé au bilan financier 2010 de l’aménagement de la Trésorerie3.

Notre demande initiale datait du 1er novembre 2011, et comme d’habitude Nicolas Rébérot faisait la carpe.
Suite à l’intervention de la CADA, le maire s’est donc senti obligé de numériser d’urgence (le 30 décembre 2011) le document sollicité et l’a mis en ligne dans le labyrinthe du site internet communal.

Nous comprenons mal l’attitude du maire : dès lors qu’un document est légalement communicable, il ne peut s’opposer à son libre accès.

Alors pourquoi attend-il les suppositoires de la CADA !

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1 – Voir sur ce blog l’article « C’est de bonne guerre » du 15 décembre 2011.
2 – Commission d’accès aux documents administratifs.

mercredi 1 février 2012

Vase communicant





Communiquer ?


Le dire, c’est bien.

Le faire avec impartialité, c’est mieux.




Les habitants de Ressons qui suivent depuis des mois le projet de lotissement dans le secteur de la Trésorerie , et plus particulièrement ceux qui ont tenu à être présents à la réunion publique du 12 décembre 2011, ont peu apprécié la prise de position sectaire de ce journal1 dans un article partisan dont les sources unilatérales n’ont rien à voir avec ce qu’il prétend être : un journal d’information.

Un journaliste qui se contente de reprendre au mot près les arguments, les contre-vérités, les mensonges utilisés depuis le début de la campagne d’urbanisation de la Trésorerie par le décideur, qui qualifie subjectivement d’« agressive » la foule des opposants sans chercher au moins à connaître si elle a des raisons qui justifient les protestations, n’est qu’un journal publicitaire.
Journal publicitaire n’est pas un terme infâmant, mais il est choquant de le voir faire la publicité du projet de Nicolas Rébérot, de le voir s’efforcer de discréditer dans toute la région les opposants à un projet qu’une partie importante du village réprouve et qui doivent bien aussi avoir de bonnes raisons pour le faire.

Les évoquer aurait été d’une grande élégance.

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1 – Le vase communicant – N°110 du 30 janvier au 12 février 2012