mardi 27 septembre 2011

Les entretiens du professeur Nanar (3)




Il y a deux ou trois jours, Marceau rencontre inopinément son ami le professeur Nanar, penché sur le sol, à deux pas d’un bac à fleurs.


Holà, l’ami, vous contemplez une œuvre d’art, ou vous cherchez vos clefs ?



Non, je réfléchissais à cette pauvre femme qui s’est trouvée prise de nausées en passant par ici ; on dit qu’elle a voulu placer ses petits petons dans les marques roses, mais ce n’était ni sa couleur préférée, ni sa pointure ; elle était désappointée !

Oui, c’est vrai ; j’ai lu ça dans la presse officielle(1).

Vous lisez donc la presse de [ censuré ](2) ?

Oh, oh, l’ami, tout doux, disons plus sobrement la rubrique « des chiens écrasés » dans la feuille de chou locale !

Mais reconnaissez que pour éplucher les poireaux, une feuille de chou est toujours très utile, surtout si le grammage du papier est généreux !

Jamais sérieux, Professeur ! Vous ne serez donc jamais adulte ; suivez plutôt l’exemple de ces gamins dont parle cette feuille ... pardon, le bulletin communal ; des petits enfants studieux, habiles dans le dessin, créatifs, calmes, qui ne jouent pas avec des bombes ...

C’est tout à fait vrai : les enfants ont beaucoup à nous apprendre. Maire aussi d’ailleurs. Dommage qu’il se retient ; son défaut, c’est la modestie ...

J’ajouterai aussi l’honnêteté, le goût du dialogue, le respect de l’opinion de ceux qui ne partagent pas ses idées. Eh, oui, il est trop bien pour nous autres, Maire !

Au fait, je vous vois aujourd’hui portant fièrement écharpe et chapeau à large bord. Ne seriez-vous pas en train de vous faire manipuler par un certain parti politique, professeur Nanar ?

Encore une rumeur. Enfin quoi ? Ces gens sans étiquette sont impayables : il ne leur viendrait pas à l’idée que je crains tout bonnement de prendre froid. Et si je portais la chapka ? J’en connais qui porte bien le melon ...

Calmez-vous, professeur, vous vous méprenez : c’était juste pour taquiner. Parlez-moi plutôt de ce que vous retenez de cette « feuille d’informations ».

« Informations » ! Alors, là, je vous retourne le compliment ; vous avez plus que moi l’esprit taquin ; relisez donc :

« L’équipe pédagogique était au grand complet, tout sourire pour accueillir les enfants ... »

« Nos agents ont sillonné notre grande campagne (sic) sans relâche ... et arrosé les fleurs »

« Pensez à ramoner vos cheminées avant de rallumer le feu »

C’est ça que vous appelez de l’information ? Bon, si ça vous suffit ...

Désolé, je ne voulais pas vous mettre la rate au court bouillon. Mais d’habitude, vous êtes intarissable sur le pillage de dico citation ; rien, aujourd’hui ?

Touché ! C’est que j’ai remarqué un léger mieux ; une seule citation et particulièrement bien choisie ; elle nous apprend en substance que :

Si tu n’es pas tué, tu deviens fort ;
Celui qui est tué devient, par extension, moins fort
Si t’es pas tué, tu en réchappes ...

Et ça, ça va faire réfléchir dans les chaumières du canton.

Bon, une petite dernière pour la route : en notant indulgent, vous mettriez combien à ce petit mot de billet ?

Mais le professeur Nanar avait déjà tourné ses pas vers d’autres lieux et son ami n’entendit pas de réponse.

Un voisin affirme dur comme fer qu’il l’a entendu maugréer :
« Ca descend de plus en plus bas ; on frise le zéro ; m’étonnerait pas qu’on descende encore en dessous dans les jours qui viennent. »

Il faisait sûrement allusion à la température.

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(1) Voir page 3 du bulletin municipal de Ressons-le-Long de septembre 2011.


(2) Dérapage verbal tout à fait exceptionnel du Professeur Nanar qui aurait pu nous amener à la gendarmerie pour répondre d’une énième plainte déposée par le directeur de cette honorable publication.


dimanche 25 septembre 2011

Une association de plus en plus forte !


Il y a des signes qui ne trompent pas.

D’un côté, notre association, d’une centaine d’adhérents, porteuse d’une pétition de 300 signatures demandant l’abandon de tout projet d’aménagement immobilier à la Trésorerie.
De l’autre un maire, quasiment aux abois, soutenu par une poignée de personnes intéressées ( Didier Lhotte, Jocelyne Auguet … ? ) – La plupart des conseillers, embarrassés, n’osent même pas s’engager à ses côtés !

D’un côté une association dont les membres sont déterminés, qui informe, gagne du terrain et rallie à sa cause jour après jour.
De l’autre un maire qui n’a comme argument que « Seda, c’est plus fort que toi … ».

D’un côté une association qui dérange par ses exigences de démocratie, par la pertinence de son combat.
De l’autre un maire qui fait tout pour détruire notre association : deux plaintes injustifiées, basées sur des rumeurs – Plaintes qui ont fait « pfuiit », - Hommes de main, agissant la nuit, pour brûler et arracher les banderoles revendicatives ( 4 fois).


De plus en plus convaincus d’être capables d’infléchir les décisions du maire, de son conseil municipal et de la SEDA, y compris en utilisant des armes juridiques, nous faisons appel aux lecteurs fidèles et réguliers de ce blog pour soutenir le combat du bon sens, celui de la préservation des espaces naturels et agricoles, de la protection des paysages et du patrimoine contre la barbarie du béton.

Rejoignez nos rangs, adhérez à l’Association Ressons-le-Long Environnement.

Cotisation 5 € (ou plus = don)
Envoi d’un bulletin d’adhésion par simple demande en précisant vos coordonnées.

ARLLE
22, rue du Marais Saint-Georges – 02290 – Ressons-le-Long


jeudi 22 septembre 2011

Vert bouteille, vert épinard ou vert kaki ?





Samedi dernier, sitôt la parution de l’article « Le maire Rébérot n’aurait plus la main … », Maire Rébérot nous a envoyé, par courriel, un tonitruant « La seda, c’est plus fort que toi … », confirmant, à demi-mot ce qui nous inquiétait.




C’est donc bien la SEDA qui va organiser cette fameuse réunion d’information tant attendue et annoncée dans la feuille d’informations municipales de septembre 2011.


Nous devrions donc apprendre qu’il y a bel et bien un projet d’aménagement d’un lotissement sur le secteur de la Trésorerie et que nous aurons le choix des couleurs des cabanes à lapins. (C’est bien en installant des cabanes à lapins que l’on va pouvoir remplir l’école, n’est ce pas ?)

mardi 20 septembre 2011

Mais, sur quel pied danse Didier Lhotte ?





Quelle ne fut pas notre surprise, en parcourant la pétition qui a circulé fin 2010 demandant l’abandon du projet de lotissement à la Trésorerie, d’y découvrir le nom et la signature de Didier Lhotte !


Aujourd’hui, Didier Lhotte est, hors conseil municipal, le principal soutien de ce projet.

Didier Lhotte dénigre notre association, les causes pour lesquelles elle se bat, ses membres, son blog.

Probablement que Didier Lhotte a retourné sa veste le jour où il a pris conscience qu’en concentrant l’urbanisation sur le secteur de la Trésorerie, Maire Rébérot, devenu son ami, épargnait à court terme le secteur du Cleux.

Apocalypse now

Il y a eu un avant ...
... quel sera l'après ?




Réalisation de membres de l'association Ressons-le-Long Environnement à partir d'une oeuvre de Banksy.


Cliquer sur l'image pour agrandir.

lundi 19 septembre 2011

Journée du patrimoine menacé



















UN DIMANCHE A LA CAMPAGNE


A l'occasion des journées du Patrimoine, des adhérents de l'Association Ressons-le-Long Environnement se sont retrouvés pour un sympathique pique-nique au croisement des chemins de la Trésorerie.
Ce fut l'occasion de partager les nombreuses inquiétudes quant à la préservation du patrimoine naturel typique de Ressons-le-Long et de la vallée de l'Aisne.


Chaleureuse ambiance malgré un temps un peu frais.




samedi 17 septembre 2011

Le maire Rébérot n'aurait plus la main depuis plus d'un an.





Nous vous communiquons ci-dessous un extrait de la délibération prise par le conseil municipal de Ressons-le-Long le 3 décembre 2009 et ayant pour objet : Concession d’aménagement pour le secteur de la Trésorerie, appel public à aménageur.

[…]
L’aménageur, après avoir défini la procédure à utiliser pour effectuer l’opération (ZAC, lotissement, …), devra réaliser l’ensemble de l’opération à savoir : mener toutes les études […], acquérir les terrains (voie amiable, par préemption ou par expropriation), réaliser les travaux d’infrastructures, commercialiser les terrains et assurer la gestion administrative et financière de l’opération […]

Assez curieusement, la SEDA(1), à qui le maire avait confié une mission d’étude de faisabilité, est le seul organisme à avoir répondu à l’avis d’appel public à concurrence.

Le maire a donc signé, début 2010, la concession avec la SEDA.

Depuis le 30 août dernier(2), le maire ne nous a pas encore donné accès à la consultation de cette concession. De même, la SEDA refuse de nous la communiquer.
Cette rétention d’information est pour le moins, inquiétante !

Alors, une réunion publique et des « ateliers » devraient se tenir à l’automne. Du pipeau, oui !



(1) Société d’Equipement du Département de l’Aisne – Société anonyme d’économie mixte dont le président est le député Jean-Pierre Balligand.

(2) voir notre article « Concession SEDA, s’il vous plaît ! » du 31 août dernier.

mercredi 14 septembre 2011

Babil Lhotte





UN LOTISSEMENT OU L’ANARCHIE !





Didier Lhotte, l’un des maîtres à penser et plume de Nicolas Rébérot nous a écrit.

Bien entendu, Didier Lhotte nous précise qu’il n’est pas d’accord avec nos positions.

Selon lui, il existe au moins deux politiques pour l’aménagement d’un village :
A savoir une mauvaise et une excellente, la « Rébérot attitude »

1 – la mauvaise :

« Ne rien faire, c'est-à-dire laisser faire , autoriser n’importe quelle  construction anarchique ( sic) ».
C’est ce qu’il reproche aux anciens maires, y compris à Eric Debosque qui a fait adopter un plan local d’urbanisme sans le mettre en application.

On notera que la « mauvaise méthode » selon Lhotte est celle qui permet à tout propriétaire de disposer de son bien, de le vendre ou ne pas le vendre, et que « l’anarchie » consiste à choisir librement d’acheter un terrain pour construire en respectant un permis accordé par le maire et les exigences locales !

2 - la bonne méthode :

Le projet du jeune, dynamique et génial Maire Rébérot : « la politique du projet réfléchi , celui qui assurerait l’avenir à court terme – 5, 10, 15 ans –  de l’école et l’accès à la mairie pour les personnes handicapées … ».

Projet qu’on ne connaît toujours pas malgré de multiples réclamations, si ce n’est qu’on sait qu’il consiste à implanter des constructions non souhaitées sur des terrains privés non disponibles pour une demande qui reste très peu crédible.
La méthode forte, en somme.

Selon nous, ce projet(1) défigurerait à jamais le patrimoine paysager du village et détruirait la structure même du centre bourg en introduisant un habitat soi-disant écologique dans des zones architecturales et naturelles remarquables.

Assurément, Didier Lhotte, inspirateur ou porte parole du maire, manque cruellement de la vision à long terme, celle qui permettra d’assurer la préservation du patrimoine pour les générations futures.

Quand Didier Lhotte entend parler de liberté, celle de disposer de ses biens et de choisir son environnement, dans le cas qui nous préoccupe, il comprend « anarchie ».
Mauvaise foi ? Etroitesse d’esprit ? Les deux sans doute …

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(1) Si par malheur, ce projet venait à se réaliser, rien ne pourrait plus empêcher le saccage complet du village à moyen et long terme.

dimanche 11 septembre 2011

Intérêt général ou intérêts particuliers ? – Chapitre premier



En consultant le plan local d’urbanisme approuvé en 2005 par le conseil municipal précédent (Eric Debosque était alors le maire de Ressons), on peut y trouver mention de deux zones à urbaniser à court et moyen terme (1)Zones repérées 1AU.

Ces deux zones sont :
Le Cleux – 21 850 mètres carrés – capacité de 16 logements ;
La Trésorerie – 28 300 mètres carrés – capacité de 21 logements.
Soit un total d’environ 50 000 mètres carrés pour une capacité de 37 logements dont le « remplissage » devait durer environ 10 ans.

On notera au passage que depuis 6 ans, ces zones sont restées vierges de toute urbanisation, ce qui tendrait à prouver qu’il n’y a pas de réelle demande de logement !


Mon oncle s’est alors logiquement demandé pour quelle raison, encore en 2011, le conseil municipal cherchait à urbaniser 60 000 mètres carrés sur le seul secteur de la Trésorerie pour une capacité de 55 parcelles destinées à l’habitat mixte(2) et à l’implantation d’une école (3).

Il n’est pas nécessaire d’avoir une intelligence supérieure à celle de Nicolas Rébérot pour se rendre compte qu’i’ y a quéqu’ chose qui cloche là d’dans !

Et le Cleux alors, oublié ! ! !

Didier Lhotte – habitant xxxxxxxxxxxxxxxxxx Cleux , aficionado inconditionnel des œuvres de Nicolas Rébérot, pourra, sans aucun doute, nous éclairer.

En attendant, mon oncle y retourne immédiatement.

(1) Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation – Pages 60 et 61
(2) Habitat individuel et collectif
(3) Voir l'avis d’appel public à la concurrence lancé par la commune de Ressons-le-Long et publié le 10 décembre 2009.

Resssons-le-Long  - Le Cleux  -  Image satellite Google


Ressons-le-Long  -  Le Cleux  -  Extrait du plan de zonage du Plan Local d'Urbanisme


samedi 10 septembre 2011

Hommage à Pierre MEYSSIREL









Pierre Meyssirel est décédé en début de semaine.



Monsieur Meyssirel a consacré plus de 40 années de sa vie aux Ressonnais.



Instituteur, secrétaire de mairie, puis maire, il laisse le souvenir d’un véritable humaniste, modeste et cultivé, toujours disponible et aimant son village par-dessus tout.





Voici l’hommage que lui ont rendu Françoise Brin et Michel Lefranc, anciens maires, lors de ses obsèques.


Monsieur Meyssirel,
Monsieur le Maître d’école,
Monsieur l’Elu,
Notre Ami Pierre.

Nous voici rassemblés pour vous accompagner avec tristesse, respect et affection, pour vous exprimer notre peine.

Nous voulons évoquer combien votre chemin de vie a été riche, rempli de valeurs humaines : Maître compétent aimant plus que tout ses élèves et sa profession, vous avez transmis à nos enfants le savoir, la culture, la droiture, l’honnêteté, le sens moral ...

Vous avez eu à coeur de les former à devenir des femmes et des hommes responsables et respectueux d’autrui.

Vous avez été un Maire remarquable, privilégiant toujours le dialogue et toujours à l’écoute de tous vos administrés.

Les habitants de Ressons perdent un homme dévoué, fier de ses origines modestes, de ses parents : il disait : « mon père était facteur » et c’était un hommage à son père.

Madame Meyssirel, vos enfants, vos petits enfants, toute votre famille, soyez assurés que nous partageons votre douleur et que Pierre restera dans nos coeurs et notre mémoire.

Il a mérité l’estime de tous et il restera pour tout le village l’exemple de l’ami parfait.

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Pierre Meyssirel, en homme modeste, n’a pas laissé beaucoup de photographies de sa personne.
C’est pour cette raison que cet article est illustré d'un recadrage d'une ancienne photo de classe du début de sa carrière.

Peut-être connaissez-vous d’anciens élèves qui seraient en possession d’autres photos ?
Le blog pourrait les publier.


mercredi 7 septembre 2011

Histoire comme ça (11)





Ô, sympathique visiteur, voici la vraie fin de l’histoire.


-o-o-o-

Episode 11


COMMENT LE MARAIS DE RAMA ESCRIBA PERDIT TOUS SES HOTES ET TOUS SES HABITANTS

Fini  Korokoko.

Disparu.

Mais, ô ma mieux aimée, le mal était fait et grandissait ; la vie devint de plus en plus difficile et les habitants de plus en plus bruyants, insupportables, mal lunés, querelleurs, méchants comme tout.

Se levaient tous invariablement du pied gauche.

Sauf les culs de jatte, bien entendu !

Et jamais avant midi. Faut dire aussi, ô ma mieux aimée, que leurs cabanes s’effondraient chaque jour un peu plus ; le vent, la pluie, l’eau stagnante vert de gris et chargée de fièvres ...

Bon, tu vois ...

On parlait dans toute la région de ce désastre et le voyageur s’écartait et l’oiseau d’Aragon criait la mort au passage.

Le dernier habitant quitta un matin la cité, avec son chien famélique sur ses talons crottés, un baluchon sur l’épaule.

Son chat s’en était allé, ô ma mieux aimée, depuis des lunes, tout seul, en déclarant : « Je suis le chat qui s’en va tout seul et toutes ces cabanes se valent pour moi ».

Ce qu’il voulait dire, on ne le sait pas. Tu as sans doute deviné, ô enfant pleine de raison et de sagesse.

Alors, il n’y a plus rien à dire.

Sauf que chacun doit apprendre à reconnaître l’oiseau Korokoko qui ne sait que répandre le chagrin, la misère, la ruine par ambition personnelle, vanité et incompétence.

C’est juste une histoire ... comme ça ...

-o-o-o-

Ainsi donc se termine une histoire effrayante. Heureusement rien ne permet d’imaginer que dans notre beau village des évènements similaires se pourraient produire.

Quel soulagement !


mardi 6 septembre 2011

Pour un référendum local.




Nicolas Rébérot, notre maire, dans son éditorial de la feuille d’information municipale de juillet 2011 – Spécial projet éco hameau – a écrit : « J’ai pris connaissance de la pétition et notamment des conditions discutables de sa réalisation. ».

De même,  le maire conteste l’association Ressons-le-Long Environnement qu’il considère comme non représentative - une centaine d’adhérents quand même !
Il a d'ailleurs déjà porté plusieurs plaintes contre certains administrateurs (nous aurons l'occasion d'évoquer ultérieurement ces questions.)

Alors, puisque la Constitution française et le Code des collectivités territoriales le permettent, nous lui suggérons, en tant que démocrate, d’organiser un référendum sur ce sujet qu’il n’a pas proposé pour être élu en 2008, à savoir :
« 1 - Le conseil municipal peut-il urbaniser le territoire de la commune à coups de lotissements plutôt que de laisser les citoyens négocier ventes et achats immobiliers de gré à gré ? 
2 – En particulier, êtes-vous favorable à ce premier projet immobilier d’écoquartier(1) à la Trésorerie ? »


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(1) Quartier urbain à coloration « écologique ».

L'association Ressons-le-Long Environnement à nouveau bâillonnée.

Encore une tornade !

lundi 5 septembre 2011

Que dalle !

Election du maire : la seule fois où l'équipe
 municipale fut au complet


Réunion du conseil municipal de Ressons-le-Long du 5 septembre 2011


Quatre conseillers absents.


Un monologue du maire, ponctué de temps en temps de l'intervention d'un adjoint.


Six conseillers complètement muets - dont un, préposé à l'éclairage de la salle.


Le dossier "La Trésorerie"
Traité en une minute trente, montre en main : essais de sol, diagnostic archéologique - voir nos articles du mois d'août à ce sujet.


Donc, rien de nouveau.


Aucune communication avec le public, ni avant, ni après.


Déçus, non.


Surpris, pas plus.


Confortés, et comment !

vendredi 2 septembre 2011

Enfin, ... nous allons savoir !






Le dossier « Trésorerie » a été inscrit à l’ordre du jour de la prochaine réunion du conseil municipal de Ressons-le-Long, lundi 5 septembre à 19 heures.






Nous allons donc savoir où en est le  …….   euh,   …….   comment dirais-je,      le ……..   euh,       bin …….. le,    …... LE PROJET !


Espérons-le !

Parce que dans le genre mensonges, falsifications, intox, entourloupes, coups bas et tutti quanti, nous avons été gâtés !

Ce qui est sûr, c’est que nous allons pouvoir apprécier la nature des relations entre les conseillers et leur maire.

Lundi, nous serons dans la salle, pacifiques, silencieux et attentifs.


jeudi 1 septembre 2011

Histoire comme ça (10)



Ô sympathique visiteur, ô toi qui a eu le courage d’affronter jusqu’au bout cette délectable, fabuleuse, souriante, attristante, terrible, abominable et enfin pitoyable histoire, te voilà enfin rendu à sa fin.


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Episode 10

COMMENT LE MARAIS DE RAMA PERDIT SES HOTES ET SES HABITANTS

Alors, ô ma mieux aimée, la femme dessina avec le majeur de la main droite le tilak rouge qui porte bonheur, revêtit le sari blanc  des jours de deuil, et invoquant les divinités du lingam, quitta le village pour aller chercher l’eau au-delà des montagnes.

On dut faire venir le blé des lointaines plaines de l’Abos où les épis sont lourds et dorés. Mais les habitants de la plaine de l’Abos avaient le sens du commerce.

Forcément.

Et les prix se mirent à grimper, grimper, grimper.

Forcément.

Rokoko emprunta de plus en plus.

Les impôts augmentèrent de plus en plus.

La colère enfla de plus en plus.

Forcément.

Korokoko chassa les vieillards grincheux, les enfants querelleurs, les paresseux, les manchots, les culs de jatte, les borgnes, les râleurs, les pas polis, les pas très polis, les presque pas polis, les juste un peu polis, les trop polis ...

Puis il se retrouva tout seul.

Forcément ...

Il disparut et le temps passa sur les mémoires.

On l’oublia ...

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Enfin, pas totalement ; pour effrayer les enfants pas sages, des vieux racontent encore cette histoire de l’abominable oiseau Korokoko que l’on crut brillant.

Pas longtemps, quand même !