jeudi 30 janvier 2014

Sous haute protection







Prévu initialement hier, le démontage du monument aux Morts de Ressons-le-Long n'a eu lieu, en définitive, que ce matin.

A l'évidence, Monsieur Rébérot, premier magistrat de la commune, craignait une manifestation musclée d'abominables perturbateurs à cheveux plus ou moins blancs.

Tout nous porte à croire que les actions de communication que nous avons provoquées hier avec les médias régionaux, ont été sources d'angoisses chez l'édile.


mercredi 29 janvier 2014

Le bouclier arverne



















Il doit disparaître.

Quoi donc ?

Le monument érigé en 1924 pour faire honneur aux soldats morts pour la patrie.
Rassurez-vous, il va réapparaître, mais pas vraiment pour la gloire de soldats tombés au champ d’honneur.
Pour l’instant, le soldat de 14 a bien résisté. A plusieurs reprises, il s’est échappé de ses liens. Pour l’instant, il défie encore le lien et l’étranger impuissant.

Outragé ! Martyrisé ! Mais libéré par lui-même, en quelque sorte !

Pour l’automobiliste de passage, c’était tout à l’heure l'étonnement : caméra, voitures, figurants, des parapluies comme s’il en pleuvait, un monument à demi déshabillé, attroupement inhabituel... Tout cela ne ressemblerait-il pas au tournage d’une scène de cinéma ?

« Cinéma » : c’est le mot qui vient tout de suite à l’esprit, comme le plus évident, le plus vraisemblable, ... A la réflexion, il apparaît qu’il n’est pas si mal tombé.
Déménager en catimini un monument érigé là selon la volonté populaire, sans seulement demander l’avis de ses administrés et plus encore en méprisant l’avis de ceux qui s’en offusquent, juste pour épater la galerie, n’est-ce pas là ce qu’on nomme «faire son cinéma ? »

Malheureusement, trouver le bon titre ne sera pas chose aisée, les plus adaptés à la situation n’étant plus disponibles. Ainsi donc, il nous faudra oublier :
- Le Mépris,
- Le Grand Alibi,
- Les Sentiers de la Gloire,
- …

En attendant,
« Papy fait de la résistance » serait bon choix.


vendredi 24 janvier 2014

Elle est chouette, ma mémé !














Moi, j’aime bien aller chez ma mémé ! Ma mémé, elle me raconte plein de trucs de quand qu’elle était jeune. Elle me cause des gens qu’elle a connus du temps qu’elle portait le courrier avec son vélo. Sûr qui y en a pas mal qui dorment maintenant dans la terre ... comme son grand-père à elle, sauf qu’on sait pas bien où ?


Sûr, il est sur une plaque, avec les autres, tous ceux du village qui ont péri comme lui... Elle dit comme ça que ça la console pas d’avoir pas connu son grand-père et surtout d’avoir vu si souvent sa grand-mère pleurer, mais qu’est-ce que tu veux y faire ?


Je lui dis : «  Mémé, arrête ! T’es trop obsédée par le passé ! »

« Bis repetita non placent » qu’elle me fait.

Elle croit peut-être que je comprends pas : c’est un truc que j’ai lu dans les pages roses de son vieux dico. Ça veut dire que je radote.


« Oooh, Mémé, fâche-toi pas ! C’est juste quand même trop une langue morte ! »

Elle a regardé en direction du plafond, un petit moment ...

« Parlons d’autre chose », elle a soupiré, « on se fâcherait ! »

« Ouais », j’ai crié. « Gabin, dans le Cave ! Super ! Je connais ! »


Ma mémé, elle adore les vieux films du temps passé. Gabin, elle kiffe un max. Pardon, je veux dire qu’elle est un peu trop tournée vers le passé, comme je lui dis toujours ...

Du coup, pour éviter l’affrontement, je lui ai causé qu’il était question qu’on allait le déménager pour le mettre mieux en valeur son monument qu’elle a en photo dans son album du temps passé. « Même qu’y aura des lumières pour qu’on le voie bien en entrant dans le parking », j’ai précisé.


« Chouette, non ? »


Au lieu de me répondre «  Super », comme j’attendais, elle a encore levé les yeux vers le plafond où qui y avait rien.


Juste le plafond.


Puis, elle est allée chercher son vieil album avec une couverture en cuir tout usée. Elle a sorti la photo et me l’a collée sous le nez :

« Regarde bien, cervelle ramollie, regarde la foule ; c’était en 24. Y avait là tous les gens de ton village, ceux qui avaient perdu un père, un fils, un ami, un voisin. C’est sur ce bout de terre qu’ils avaient choisi de rendre hommage aux disparus.

Pour toujours.

Et pas sur un parking ... »


Alors, j’ai bien regardé et j’ai dit : «  Arrête, mémé. T’as raison. J’avais pas bien vu jusqu’à présent. »

« Regarder et voir, c’est deux choses différentes1» a-t-elle ajouté.


Alors, en passant, tout à l’heure, je me suis arrêté pour relire tous les noms des victimes honorées par la ferveur populaire en 1924 et qu’on projette de déménager comme une étagère pour meubler le vestibule...

« Adorner2 un parking ! », j’ai pensé. « C’est ça qu’on appelle être dynamique et tourné vers l’avenir. »


Tiens, je commence à penser comme ma mémé...



                                                                                 Stéph

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1 – En référence à Oscar Wilde – Le mari idéal

2 - Embellir, décorer. C’est un vieux mot. Ma mémé, elle aime les vieux mots ...








samedi 18 janvier 2014

Intervention (presque) imaginaire









Une citoyenne toute jeune, et qui n'avait encore rien vu,
Fut presque prise au dépourvu.
Voici comme elle conta l'aventure ...

Curieuse de voir, d’ouïr, de respirer la chaleureuse ambiance d’un conseil municipal par l’usage sans truchement de mes yeux, de mes oreilles, de mon entendement, je pris le chemin montant vers l’antre où tant de décisions graves sont débattues, pesées, examinées, pour la plus grande gloire de la Commune...
Je confesse que, la digestion d’un repas pris trop rapidement aidant, la tiédeur, le peu d’animation, l’occasion ... je me laissai aller à une douce somnolence, si bien que je me retrouvai transportée installée derrière la table ovale et que j’avais de ce fait toute latitude pour poser au maître les questions avec cette liberté dont les délégués du peuple s’abstenaient visiblement d’user.

- Vous dites, Monsieur le Maire, excusez mon audace, je lis dans le B.M. que votre budget a été accepté .... Retoqué par la Chambre des comptes, ne serait-il pas plus exact ?

- Rheum ! Rheum ! Vous avez mal lu, petite demoiselle. Rheum ! Rheum ! Comme d’habitude, vous ne comprenez rien. Mais je n’ai pas le temps de ...

- Admettons donc que je suis idiote. Vous évoquez aussi dans ce bulletin « la dégradation de la chaussée par des malfaisants. Une photo à l’appui montre en effet une inscription injurieuse pour le bitume : BROC à 20 mètres. C’est effectivement insupportable !
Mais alors comment jugez-vous la dégradation des trottoirs par des totems hideux qui en interdisent aux piétons l’usage ?

- Rheum, rheum, ça se discute ! Comme d’habitude vous ignorez tout des règlements afférents à cette ...Rheum !

- Pourtant, le Sous-Préfet ne vous a –t-il pas ordonné de supprimer ... ?

C’est alors que j’ai ouvert un œil et constaté que j’avais rêvé.
R.A.S.
Je pouvais même refaire un petit somme ...

Bercée par un flot d’images paradisiaques, je voyais des magasins pris d’assaut par la clientèle, des camions entrant et sortant des entreprises pour des contrées lointaines jalouses de nos labels, je restais bouche bée devant un marché de Provence à la Vache Noire ...

Une voix dans mon sommeil insistait : « Je vous rappelle que des entreprises florissantes dans notre commune exportent dans le monde entier ! »
Je voulais intervenir : « Excusez encore une fois ma bêtise congénitale, mais il ne me semble pas qu’on embauche beaucoup chez Uxello... Je ne crois pas non plus que le magasin de vélos de Montigny va signer des contrats d’embauche avant longtemps ... »
Mais je me rendis compte rapidement que ma question était plus stupide que les précédentes quand le maître à penser balaya toute discussion d’un « rheum !, rheum ! » récurrent  et récurant.

« C’est une possibilité – rheum ! - tout à fait  envisageable. Rheum ! Les gens intelligents ... »

Comme je ne suis pas officiellement intelligente, ces derniers mots me firent sortir de ma rêverie et j’entendis, dans la sérénité de l’assemblée, le maître terminer son monologue.
Il ne me restait plus qu’à rentrer en emportant le souvenir de toutes les fastueuses révélations, les innombrables informations glanées, les éclaircissements dispensés et terminer mon roupillon dans une position plus confortable, devant « L’amour est dans le pré ».


Isabelle Dubois-Dormant

mercredi 15 janvier 2014

Documents administratifs : la rétention continue !









Nous n’avons jamais caché l’intérêt tout particulier que nous portons à la révision du Plan Local d’Urbanisme de Ressons-le-Long.

Pour suivre ce dossier, pouvoir apporter nos remarques et émettre des contre-propositions, il nous est nécessaire de pouvoir consulter ou d’être en possession de copies des documents qu’il contient.
La loi accorde à tous le droit de se faire communiquer les documents administratifs dès lors que ceux-ci ne sont pas couverts par le secret, ce qui n’est pas le cas en l’occurrence.

Nous avons donc demandé, le 4 novembre 2013 – date d’ouverture de l’enquête publique – des copies (payantes) des différents avis émis par les personnes publiques associées1 à cette révision du PLU.
Cette demande est restée sans réponse du maire de Ressons.

Ensuite, nous avons demandé, le 7 décembre 2013, la copie des registres des observations déposées par le public pendant l’enquête publique qui avait été clôturée le 4 décembre précédent.
Cette demande, elle aussi, est restée sans réponse du maire.2

Nous ne pouvons que déplorer vivement, une fois encore cette attitude de l’homme public qui garde par devers lui ce qu’il devrait communiquer et diffuser sans retenue.
Cette auguste inclination de Monsieur Rébérot est la preuve de l’occlusion sereine3 de son esprit, incontestablement fermé à l’exercice de la démocratie.

Incurable ?

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1 – PPA : services associés de l’État, chambres consulaires, conseil régional, conseil général, communauté de communes, syndicat des eaux, communes limitrophes …
2 – Pour ces deux refus, nous avons saisi la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) les 7 décembre 2013 et 14 janvier 2014.
3 – Victor Hugo – L’Homme qui rit


jeudi 9 janvier 2014

Finances municipales exsangues ?










Dans un dernier article, nous avons publié un extrait du compte rendu de la dernière réunion du conseil municipal portant sur le huis clos.

Revenons-y.

Le maire y exposait, entre autres sujets, que Madame **** (il s’agit de Madame Nadine DEGARDIN1) s’était pourvue en cassation contre une décision juridique favorable à la commune de RESSONS-LE-LONG dans un litige concernant des factures d’assainissement.

Selon le maire, « cette personne » a été déboutée de sa contestation par la juridiction de proximité de Soissons, avec 300 euros d’amende.

Certes, si Madame DEGARDIN a bien été déboutée de son action en contestation, ce n’est pas sur le fond de l’affaire, mais sur une simple question de délai de prescription2.

Le maire avait demandé 2000 euros au titre des frais de justice. Le juge n’a réclamé à Mme DEGARDIN que 300 euros d’indemnité censés couvrir les frais d’avocat de la commune. Il est donc particulièrement fallacieux d’utiliser le mot amende.3

Monsieur RÉBÉROT a-t-il vraiment lieu de s’interroger sur l’opportunité de poursuivre la défense de ce dossier ?

Si, dès à présent, il jette l’éponge, c’est qu’il ne se fait pas d’illusions sur l’issue probable de l’affaire, et qu’il n’ose pas, pour une fois, aller jusqu’au bout comme il le faisait jusqu’à présent.

On l’avait connu plus obstiné !

L’argument de la nécessité d’engager de nouveaux frais ne tient pas la route.

Depuis le début de son mandat, Monsieur RÉBÉROT s’est rendu responsable d’une trentaine d’affaires judiciaires, la plupart pas encore jugées, ni même complètement instruites.

Jusqu’à juin de l’année dernière, le maire n’hésitait pas à mandater des avocats sur toutes ces affaires, y compris les plus simples qu’il aurait pu régler lui-même.

Mais depuis l’été 2013, la situation semble avoir changé : une requête déposée par l’ARLLE et enregistrée le 1er août4 n’a reçu à ce jour encore aucune suite de la part de la commune, ni mandat d’avocat, ni réponse en défense !

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1 – NDLR : l’intéressée nous a autorisé à publier son nom.
2 – Principe qui désigne une durée au-delà de laquelle une action en justice n’est plus recevable et sur laquelle la cour de cassation aura à se prononcer.
3 – Voir extrait du compte-rendu du conseil municipal du 2 décembre 2013 ci-dessous.
4 - A cette époque, l’ARLLE ayant subi un préjudice important, tant financier que moral, suite à un arrêté municipal refusant une autorisation de buvette à l’occasion de la brocante de la Trésorerie, l’association avait saisi le tribunal administratif d’Amiens.






mardi 7 janvier 2014

Sécurité routière : Le Préfet tacle le maire Rébérot











Le maire de Ressons-le-Long va pouvoir une nouvelle fois exercer ses talents de manipulateur en transformant l’information ci-jointe « en rumeur émanant d’on ne sait où ». Une occasion inespérée pour faire une nouvelle allusion à son absence de … fondement.

De quoi s’agit-il aujourd’hui ?

Nombreux sont les usagers qui ont découvert avec stupeur et consternation ces immenses panneaux de signalisation : encombrants, inesthétiques, criants de mauvais goût et surtout mettant en danger les piétons.
« Vous roulez à … - Zone 30 – RESSONS-LE-LONG - village dynamique » - Sans oublier l’incontournable blason1

Le devoir d’une association (dont la raison d’être est de protéger l’environnement …) est de saisir les services préfectoraux du danger que constituent, à ses yeux, ces dispositifs obligeant les piétons à quitter le trottoir et à se déplacer sur la chaussée sans protection adéquate.
En réponse, les services de l’État viennent donc d’enjoindre au maire :

- de remplacer ces totems par une signalisation conventionnelle
- ou d’assurer la continuité du cheminement piéton en procédant à la réalisation de « bateaux » et au marquage de passages protégés pour piétons.
- Dans ce dernier cas, une largeur minimum doit permettre le passage d’un fauteuil roulant, l’aménagement doit interdire la montée d’un véhicule et un dispositif d’éveil de vigilance conforme à la norme doit être implanté.

En outre, il est avéré que le maire n’a pas demandé l’accord des services de la direction de la voirie départementale du Conseil Général, gestionnaire de la voie.

Dans le costume de « Monsieur Sécurité », Monsieur Rébérot vient encore de faire étalage de son incompétence.

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dimanche 5 janvier 2014

Cachotteries municipales











Quelle importance accorder aux dires, aux écrits du maire de notre commune ; à ses citations, ses erreurs de raisonnement, ses attaques personnelles plus indécentes les unes que les autres (voir « La délinquance n’a pas d’âge ! »1), …

Attardons nous plutôt sur ce qui n’est ni dit, ni écrit publiquement, sur ce qu’on nous cache.

En page 4 du dernier journal municipal – Rubrique Au conseil municipal (voir le premier extrait ci-dessous), deux dates ont été « omises » :

- Celle du 15 juillet 2013
La Chambre Régionale des Comptes, ayant mis en demeure le maire de rectifier son budget initial voté en déséquilibre le 8 avril 2, Maire, adjoints, conseillers, se sont bien gardés de laisser filtrer une preuve aussi tangible de leur incompétence.
Et pourtant, des spécialistes des finances siégeraient au conseil !

- Celle du 2 décembre 2013
Après avoir traité les affaires affichées à l’ordre du jour, le maire a fait déclarer le huis clos et prié le public de quitter la salle à 21 heures 05.
De ce huis clos, nous n’avons que le compte rendu qui a été affiché à la porte de la mairie (voir le deuxième extrait ci-dessous). Il nous intéresse dans la mesure où l’une des questions porte sur la révision du Plan Local d’Urbanisme que nous contestons avec force.

Affaire à suivre …

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1 – Page 3 du bulletin municipal de décembre 2013  :
« Certains croient avoir le droit de se comporter comme des délinquants sous prétexte qu’ils sont adultes. »
L’âge adulte n’étant pas un argument considéré comme une circonstance atténuante aux yeux des juges, il est stupide de le vouloir présenter comme un « prétexte ».
En outre, la délinquance étant le non respect de la Loi, on pourra retourner aisément l’affirmation vers son auteur.
2 – Suite à la saisine du Préfet de l’Aisne en date du 7 mai 2013






samedi 4 janvier 2014

A plat !











Il avait tout révisé : bougie, vis platinées, filtre à air et même donné un coup de soufflette dans le « gigleur » comme dit son cousin Gaston.

Gaston qui lui avait aussi conseillé de mettre 100 à 200 grammes de plus dans les boudins.

Il avait précisé :

« Sûr que tu vas sautiller un peu plus sur les nids de poules, ça fait pas un pli, mais tu vas gagner 5 kilomètres au bas mot ! »

« Faut voir », avait répondu Toni, séduit par la relativité ...

En rentrant du chantier, histoire de voir si la bleue avait profité des soins prodigués, il fait un crochet par la rue du radar, le machin qui sert aux gamins de l’école à tester leurs performances à vélo...

Un bon coup de pédales pour aider la bête, et allez, poignée dans le coin ! Toni fonce, plein gaz  et d’espoir !

Cruelle déception : Telle sœur Anne au plus haut de la tour guettant le frère espéré dans le chemin qui poudroie, l'arbre de Noël dynamique ne voit rien venir !
Aucun signe de son passage en trombe !

Pas même un petit nombre, un petit 30 dont Toni se serait contenté. Rien, quoi !

Un deuxième passage ne fait qu'augmenter le désarroi de notre ami.

«  Ma bleue serait-elle, en dépit de mes efforts éclairés, à ce point victime de l’obsolescence programmée ? » demande Toni à son cousin mécano.

«  Qu’est-ce que t’es ballot, l’Ancien ! Attends l’été pour tester ta grosse cylindrée. Ton truc, il fonctionne qu’au soleil ! »

Sur le coup, Toni se sentit à la fois rasséréné, mais quand même un peu ... comme la lune.

Moralité : Installé pour contrôler la vitesse, le truc n’a dénoncé que ... la précipitation.

Ne pas confondre !

Crédit photographique : Rapport d'activité du conseil municipal - Août 2013 - Sécurité routière (page 10)