mercredi 28 décembre 2011

A armes inégales







Six mois déjà !




Le 24 juin 2011, l’assemblée générale constitutive portait l’Association Ressons-le-Long Environnement (ARLLE) sur les fonts baptismaux.


Le 28 juin, le blog de l’ARLLE était créé.



L’association attaquée dès sa naissance

Août 2011, le maire Rébérot – qui aujourd’hui encore n’a toujours pas reconnu officiellement l’association – porte sa première attaque contre nous : plainte déposée auprès de la Direction Départementale de la Protection des Populations.
L’association n’aurait pas – selon le premier magistrat de la commune - le statut d’organisme permettant à ses cotisants et donateurs de bénéficier de déductions fiscales.
Nous avons eu l’occasion de démontrer à la direction départementale précitée notre appartenance à la catégorie des organismes d’intérêt général, eu égard à notre principale activité de défense de l’environnement.

Puis, en septembre, l’association a été l’objet d’une plainte du maire déposée en gendarmerie pour dégradation de la voie publique.
Des adhérents de l’association, auraient, selon une rumeur émanant de la rue de l’Eglise, fait des « tags » hostiles aux bétonneurs, sur la chaussée.
Cette accusation n’a pas eu de suite pénale.

En octobre, vint ensuite la plainte pour diffamation concernant des articles, commentaires, photos et vidéos publiés sur le blog.
La gendarmerie n’a pu caractériser le délit.

Et ce n’est pas fini : aujourd’hui, le maire fait savoir à qui veut l’entendre qu’il est en train de dresser des procès verbaux pour porter plainte contre l’association pour délit de presse !

Il est évident que M. Rébérot juge intolérable l’existence d’une association et d’un blog qui  s’opposent avec raison à son projet mégalomaniaque d’urbanisation de la Trésorerie alors que notre préoccupation essentielle est la protection de l’environnement de Ressons le long.

L’association interdite d’accès aux documents administratifs de la commune

L’accès aux documents administratifs est un droit reconnu par la loi à toute personne physique ou morale qui en fait la demande.

Monsieur Rébérot en a décidé autrement : il considère que toute demande émanant d’un membre de l’association est abusive.
De ce fait, il n’y donne pas suite.

Par quatre reprises déjà, l’association a été amenée à saisir la commission d’accès aux documents administratifs (CADA) pour refus d’accès à la consultation de documents communaux.
Monsieur Rébérot prend le risque de mépriser l’avis de cette commission, ce qui va nous contraindre à la saisine du tribunal administratif en procédure contentieuse.
Bien entendu, si de notre côté les frais engagés dans ces procédures sont à la charge de l’association, du côté de monsieur le Maire, les frais d’avocats seront payés par les impôts des Ressonnais.

Manque de loyauté

Il est clair que M.Rébérot a tout intérêt à défendre bec et ongles son projet de lotissement. Sa position de maire ne l’autorise pas pour autant à museler toute opposition.

Le maire a voulu jusqu’à ce jour ignorer la condamnation de son projet, condamnation exprimée massivement par la pétition de novembre 2010 et confirmée  par la réunion publique du 12 décembre 2011.
Or une opposition aussi nette et massive ne peut être indéfiniment ignorée et méprisée.

Ouvrir le dialogue1

Il est donc plus que temps pour le maire d’enterrer la hache de guerre et de proposer une réelle concertation autour du projet contesté, à commencer par une consultation de toute la population ressonnaise sous forme d’un référendum2.

Nous pourrions participer à l’élaboration de la question à poser aux électeurs …

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1 –Sachant que Monsieur le Maire lit régulièrement notre blog, nous lui demandons de considérer ce paragraphe comme une demande officielle.

2 - Proposition faite par des participants à la réunion publique du 12 décembre 2011 pour laquelle le maire n’a pas opposé de refus. Le conseil municipal n’a plus qu’à en prendre la décision.

15 commentaires:

  1. Attention !
    En cas de référendum, il est indispensable que l'Association participe à la rédaction de la question.
    Sim Simon

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  2. On a repéré du côté du Cleux, un merveilleux acrobate, danseur grégaire au chant rêche, nasillard et bruyant.

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  3. Un projet qui prend les terrains des gens sans leur accord ne peut pas faire l'objet d'un référendum. La première chose est d'exiger que les propriétaires puissent garder leur propriété. Que l'on construise là où les gens sont d'accord pour vendre.
    Mais dans des proportions raisonnables, 95 logements sur 5 ha, c'est impensable.

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  4. Effectivement, un projet engagé par traîtrise sur des biens privés qu'il faudra extorquer par la force à leurs propriétaires ne devrait en aucun cas faire l'objet d'un référendum.

    Si on en arrive à envisager pareille solution, c'est qu'il y a quelque chose d'absolument anormal dans la gestion municipale et qu'on ferait bien d'y remédier au plus vite.
    Ce projet n'aurait jamais dû voir le jour et le fait qu'il soit si engagé et poursuivi est un déni de démocratie.

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  5. Je vous rejoins.
    Il faut d'abord que Rébérot résilie le traité de concession.
    Ensuite, soit il provoque un référendum, soit il attend les prochaines élections pour se faire élire sur ce projet de lotissement.

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  6. Ça lui laisserait le temps d'acquérir sans expropriation et à prix honnête les terrains pour le compte de la commune !

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  7. Ce que nous demandons depuis le début :
    ABANDON TOTAL ET DEFINITIF DU PROJET

    Le maire s'est engagé au nom de la commune (dans la plus totale opacité) vis à vis de la Séda. Avec quels arguments ?
    Comme il est impensable qu'une entreprise comme la Seda ait pu s'engager à la légère dans une affaire dont elle connaissait les difficultés ( dureté foncière citée dans son analyse préalable ) il est logique d'imaginer que des assurances solides lui ont été données par le maire quant à la finalisation du projet.

    Maintenant, c'est l'heure de vérité.
    Ceux qui ont pris l'initiative de cette concession doivent assumer et trouver une solution.
    Il y en a une et une seule.
    Lajane

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  8. On ne peut pas organiser un referendum portant sur un acte immoral.

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  9. Suspendre le projet, voilà la solution. Il est insensé de poursuivre l'idée de construire un lotissement à Ressons-le-long, sur des terrains pour la plupart PRIVÉS. Rien ne justifie de continuer dans cette veine et tous les arguments présentés à la réunion du 12 décembre dernier ne sont que du vent.

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  10. Et n'oublions pas que les avantages fiscaux liés à la construction prennent fin dans quelques jours. Ceux qui ont voulu en profiter se sont dépêchés de construire avant la date butoir. Les années qui viennent ne seront pas favorables à la construction.

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  11. J'ai lu sur l'Union que nous étions intolérants et refusions le "dialogue" (dixit "l'habitant" qui est un spécialiste de la communication).
    Mais bien sûr, c'est évident, c'est par pur esprit de contradiction que les habitants de la Trésorerie refusent de vendre à bas prix leur bien ou d'être expropriés de leur coin de verdure pour qu'on puisse y accueillir 95 logements dont le terrain sera vendu au minimum 70 euros le mètre carré. (voir document en ligne sur le site de la mairie).

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  12. M. Lhotte se dit vouloir défendre "son village". Mais s'il ne vote pas à Ressons c'est que cette commune n'est pas son lieu d'habitation principal.
    Si je comprends bien ce qu'il pense : si les gens refusent de se laisser dépouiller c'est qu'ils sont de mauvais démocrates, des égoïstes, des méchants qui osent protester en demandant de la transparence.

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  13. Il ne vote pas à Ressons, il n'est pas élu, il n'est pas le porte-parole de M. Rébérot, il n'est pas concerné par le lotissement, n'habitant pas à la Trésorerie, il se dit de gauche mais ne soutient pas le candidat socialiste aux cantonales. Mais il s'exprime à tout propos, le blog, les commentaires, donne son avis sur le projet, distribue les bons et les mauvais points..Et reconnaît être l'auteur de la lettre injurieuse publiée sur le site de la mairie. M. l'habitant, si vous ne voulez pas être l'objet de nos ricanements, soyez plus cohérent et mêlez-vous de ce qui vous regarde ou engagez-vous dans la vie de la cité.

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  14. Bon... Ben ça c'est fait... alors primo, je ne connais pas de médiateurs mais des modérateurs mais ça doit être le journaliste qui s'emmêle les pinceaux. A ce propos, 2 sortes de modération sont possibles : soit apriori c'est à dire lire tous les posts et ne publier que ceux qui semblent intéressants aux modérateurs, soit a posteriori c'est à dire vérifier que les divers commentaires publiés ne soient ni diffamatoires ni ne portent atteinte à la vie privée d'autrui et/ou à la dignité de la personne ou présentent un caractère pornographique ou dégradant, incitent à la haine raciale ou encore incitent à des conduites délictueuses.
    Là le job est fait et ça n'est pas simple. J'en parle d'autant plus librement que j'ai été blackouté plusieurs fois.. et c'est normal si les propos ne correspondent pas à l'éthique du blog.
    Là où je m'insurge, et c'est dommage de passer du temps à ça plutôt qu'à l'objectif principal, en tant que commentateur et non administrateur (ce dernier saura mieux que moi présenter ses arguments), là où je m'insurge disais-je, c'est quand on parle d'intolérance de la part de l'ARLLE. Alors que TOUS les posts sont soit une question, soit une interpellation par rapport à un problème concret. Il ne s'agit pas d’intolérance. Je ne connais aucun des protagonistes, ni l'administrateur de ce blog, je le précise et donc : soit on assume ses actes ou pas. Mr Rébérot assume sa vision des choses, OK. Que me Mr Lhotte se sente personnellement visé relève d'un complexe de persécution... Et je ne sais pas ce qu'il n'assume pas pour s'en défendre. La majorité du blog ne lui est pas consacrée et je le déplore pour lui....
    A un moment donné il faut arrêter avec les enfantillages de bacs à sable et être constructif.
    Par ailleurs, que cet article soit une manœuvre est possible... auquel cas il faut être plus intelligent.. et c'est pas compliqué

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  15. "Parmi les membres de cette association, certains voulaient acheter les terrains de la Trésorerie pour y construire un lotissement privé." dixit Lhabitant

    C'est ça le problème ? Il faudrait des maisons à Ressons mais si c'est un propriétaire privé qui veut lotir, c'est pas bien ?
    Un propriétaire privé lui en tout cas ne s'emparerait pas des terrains sans le consentement des gens. Il n'aurait ni droit de préemption ni droit d'expropriation.
    Les gens seraient libres de vendre ou pas.

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