jeudi 15 décembre 2011

C’est de bonne guerre !








C’est comme au festival d’Avignon, il y a le « IN » et le « OFF ».




A Ressons-le-Long, le 12 décembre au soir, c’était l’un après l’autre. Après la salle Saint-Georges, la rue de l’Eglise.

Les esprits étaient tellement échauffés qu’une petite discussion à la fraîche s’avérait profitable pour faire baisser la tension avant de regagner ses pénates et déguster calmement une pizza devant l’ancêtre d’internet.

Et l’on put surprendre quelques discussions intéressantes entre protagonistes de bords différents, telle celle-ci.

« Dis donc, Didier1, tu trouves ça normal, que le maire n’ait pas affiché la dernière réunion du conseil municipal ? »

- J’ai reçu ma convocation à temps !

- J’ te parle pas de ta convoc’, j’ te parle de l’affichage dans les vitrines !

- Euh, non j’savais pas !

- Et que Rébérot nous fasse des difficultés pas possibles pour consulter les documents de la commune ?

- Au final, vous les avez eus !

- Eh non, pas encore, on attend toujours le planning prévisionnel de la SEDA, et ce depuis le mois d’août et malgré l’avis favorable de la CADA !

- C’est de bonne guerre !


C’est bien ce que nous craignions, Rébérot a déclaré la guerre !

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1 – NDLR : nous avons changé le prénom pour ne pas causer de tort à sa famille.

6 commentaires:

  1. La guerre n'a jamais rien amené de bon et il est urgent de se calmer de part et d'autre.
    L'étincelle qui a mis le feu aux poudres, c'est ce bulletin municipal où les habitants de la Trésorerie ont découvert des maisons dans leurs propriétés sur un petit plan.

    Le maire n'est pas victime d'une cabale contre lui mais du doute qu'il a semé dans l'esprit de nombreux habitants.

    Les gens ne veulent pas qu'on dispose de leur bien sans leur consentement.

    Tout le monde peut comprendre cela, non ?

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  2. Quelqu'un pourra-t-il faire comprendre à l'équipe municipale qu'AVANT de projeter des constructions il faut acquérir les terrains, qu'il est malhonnête de disposer des biens des gens sans leur consentement, qu'on ne signe pas une concession tant qu'on n'est pas propriétaire des zones convoitées.
    Cela peut-il être enfin admis et reconnu ?
    Lajane

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  3. Et si, moi, je signais une concession autorisant un aménageur à bâtir, à mon profit, dans la propriété d'un des élus, sans même l'avoir prévenu, que dirait-il ?
    C'est exactement le même problème.
    Sim Simon

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  4. Notre maire affirme que le budget communal est en excédent oubliant de mentionner l'existence d'un budget annexe constitué de dettes, il s'agit du budget "assainissement".A cet égard la commune a-elle souscrit un emprunt à taux fixe ou un emprunt "toxique"? Une enquète parlementaire récente révèle que 2/3 des petites communes possèdent des emprunts toxiques à taux explosifs.
    A vérifier.

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  5. " C'est de bonne guerre "
    Curieuse opinion de la part d'un élu qui, donc, trouve normal, une fois qu'on est installé dans la place pour plusieurs années ( hélas ! ), de retarder au maximum ou même d'empêcher l'information de ses concitoyens.
    C'est apparemment l'avis des autres conseillers puisqu'aucun ne rappelle le maire à l'ordre.
    Bravo !
    Lelièvre

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  6. Revenir aux faits me semble indispensable : ce projet a été imposé et a manqué de transparence dès l'annonce.
    A chaque demande d'information, la mairie répond : "c'est un projet, rien n'est décidé" mais quand on recherche des informations précises, on se rend compte qu'un planning est bel et bien établi.
    Dans ce cas, il est difficile de croire qu'il n'y aura pas d'expropriations.
    De quoi faire perdre la confiance.
    Comment être convaincu de la nécessité de ce lotissement quand aucune preuve n'est apportée concernant l'ampleur des demandes et que des questions restent sans réponse ?
    Un projet de cette envergure aurait mérité une information plus substantielle en amont, le passage en force état toujours très mal ressenti.

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