mardi 6 décembre 2011

Village-dortoir




Ressons-le-Long n’est pas un village-dortoir !


Ah bon ?


Un village-dortoir ou village résidentiel est un village dont le marché du travail est réduit.
Il est constitué essentiellement d'habitations dont les occupants sont inactifs ou travaillent ailleurs, souvent en ville.
Une telle situation entraîne des navettes entre village-dortoir et bassins d'emploi.
Un nouveau spécimen d’homo s’est ainsi développé : l’homo mobilis ou « navetteur », celui qui utilise quotidiennement et principalement sa voiture pour se rendre sur son lieu de travail.

N’en déplaise à Monsieur Rébérot, son maire, Ressons-le-Long répond exactement à la définition du village-dortoir, et même au-delà :

·         Le marché du travail y est réduit, il est même pratiquement inexistant ;

·         Les habitants actifs trouvent à s’employer dans les unités urbaines voisines : Paris, Reims, Compiègne, Soissons …

·         Les navettes (migrations pendulaires) sont-elles facilitées par une voie ferrée ? – Non – Par un bus – A peine !

Force est de constater que ces « migrations » ne sont possibles qu’avec un véhicule personnel : voiture, mobylette, vélo peut-être ?

Sinon, on peut encore « faire du pouce1» !

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Petite question subsidiaire :

Avec les 80 logements envisagés par Monsieur le maire, - et toujours pas de travail en vue de près ou de loin – quel sera le terme politiquement correct qu’il faudra employer pour ne pas effaroucher la population autochtone ?


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1 – « Faire du pouce »: Tu peux assez facilement te rendre dans la région Chibougamau - Chapais par le lac Saint-Jean, et aussi aller à Quévillon en « faisant du pouce ». Mais si tu veux aller de la Vache Noire à l’entrée de Soissons, faut dire du « stop ». Pis, t’es pas arrivé, mon gars : c’est pas l’Amérique ici !

8 commentaires:

  1. Je suis tombé amoureux d'un village-dortoir. Je ne veux pas le voir se transformer en village-comme-à-la-ville !

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  2. Ce n'est pas une tare d'être un village-dortoir !
    A Ressons, nous bénéficions d'une qualité de vie remarquable . C'est justement ce qui a attiré les résidents actuels, séduits par le calme et la beauté du site, qui sont heureux de trouver, après leur journée de travail, l'espace et la tranquillité.
    Il n'y a pas de travail au village, très peu dans les environs, l'avenir est bouché, c'est pourquoi il est ridicule de chercher à faire venir un grand nombre d'habitants qui feront de Ressons un village bruyant et tout à fait invivable pour tout le monde !
    Sim Simon

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  3. Ce village-dortoir, nous l'aimons et voulons le garder tel qu'il est.
    Il ne sera pas moins dortoir avec un lotissement mais il sera beaucoup plus moche.

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  4. Le village-dortoir comporte une certaine proportion de retraités qui
    - n'ont pas besoin d'un city-stade
    - font travailler les infirmières à domicile, les marchands de tondeuses, les brocanteurs, les marchands de fil, aiguilles, laines et tissus
    - s'occupent des petits-enfants en vacances
    - entretiennent de beaux jardins fleuris
    - ont des poules, canards, moutons, chevaux
    - préservent les objets et les maisons du passé
    - ne demandent rien et payent leurs taxes
    - ne font pas de tapage nocturne
    - veulent juste qu'on les laisse vivre sans leur piquer leur terrain pour y mettre des maisons moches.

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  5. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  6. C'est fou le nombre de qualificatifs donnés à ce village. Primo, c'est un village historique, pittoresque, reconnu pour sa qualité de vie, la beauté de ses paysages. Les gens qui y vivent aiment son calme, ses bois, ses champs et ses lieux de promenade. Et M. le Maire, en tant qu'élu, entend en disposer à sa guise. La SEDA ne s'en gêne pas d'ailleurs avec des scénarios plus abracadabrants les uns que les autres, à un coût exhorbitant. Sauf que l'affaire n'est pas dans le sac et il serait bon que le maire, son équipe et la SEDA en prennent bien conscience.

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  7. RLL est un village-dortoir.
    La preuve : Rébérot n'y a pas son activité professionnelle !
    A partir de 2014, il compte peut-être installer son business de VTT à la Trésorerie, au pied des pistes.
    Alors là, tout changera !

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  8. Pour le commerce et l'artisanat, une vaste zone a été prévue et viabilisée à Pontarcher.
    ( panneau publicitaire de la Seda bien visible de la RN31 )
    C'est là qu'auraient leur place les bureaux dont, paraît-il, on a un grand besoin à Ressons.
    Pas à la Trésorerie !
    Un argument de moins pour le maire.
    Lelièvre

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