dimanche 4 décembre 2011

Le professeur Nanar en remet une couche.





DEVINETTE


Question : que fait Nicolas Rébérot de ses vieux papiers ?





Cochez la case qui vous paraît plausible :

£           Il les met dans la poubelle.

£           Il les range dans un classeur.

£           Il les utilise pour caler la table.

£           Il les offre à la médiathèque.

£           Il les relie pour les publier.


Ne cherchez plus : il les recopie et leur donne une nouvelle chance de lecture grâce à son « interface virtuelle ».

C’est ainsi que l’ARLLE a vu réapparaître ce vibrant appel « à la repentance » (sic), copié/collé de l’exhortation lyrique à la contrition du malheureux pécheur – ou pécheresse – déjà diffusé le 30 juillet 2011.
Notre directeur de conscience ne précise pas s’il est partant pour fournir, sur les deniers de la commune, le cilice, la haire et la discipline, objets indispensables à la mortification et à la pratique pénitentielle.

Un prêt, peut-être, de ses objets personnels ?

Mais le temps a passé sur les mémoires et nos lecteurs accueilleront d’un œil favorable le petit rappel d’un évènement qui fit grand bruit, à la mairie tout au moins.
Donc, dans les derniers jours de juillet dernier, un - ou plusieurs – individus, jeunes ou âgés, mais assurément de mentalité très douteuse et profitant de l’obscurité pour dissimuler et leur visage et leur forfait, se sont attaqués à notre paisible cité par le biais de bombes de peinture, rouge de surcroit et ont dégradé la chaussée à grand renfort de graffiti obscènes.

Mais qui ?

On ne sait toujours pas ...

On suppute, on suppose, on présume, on sous-entend, on induit, on extrapole, on présuppose...

Monsieur le maire a tout de suite soupçonné une vieille dame, bien connue pour son talent de peintre amateur ; il aurait reconnu son écriture ...

Aux dernières nouvelles, ce ne serait pas une bonne piste ...

Le délit reste donc impuni et personne n’est encore allé confesser ses péchés à l’église exceptionnellement ouverte dans cette louable intention.
Il est vrai que le directeur de conscience est tenu de respecter le secret de la confession.
Toujours est-il que ce n’est pas parce que le maire se refuse à installer les panneaux d’affichages d‘opinions aux endroits réglementaires imposés par la loi que de tristes individus sans scrupules peuvent se permettre de les afficher sur la chaussée avec cet avertissement d’une rare violence :

HALTE AUX BÉTONNEURS !

Il fallait le dire.

Ben, nous le redisons.

Et comme ça, ça sera dit (rose)1

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1 - Le Troubadour – Boby Lapointe

11 commentaires:

  1. La connerie se démultiplie.
    A Ressons le Long, d'une part on embaume Brassens, de l'autre on le fait remuer dans sa tombe !

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  2. Il faut croire que M. Rébérot n'a plus rien dans sa musette à plaintes pour ressortir une ancienne histoire.

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  3. "Ce mail recyclé, cet appel à la repentance, ce 'en assumez-vous la responsabilité" de M. le Maire, n'est-ce pas de la diffamation? Cela rappelle quelques petits souvenirs rapportés dans l'Union il n'y a pas si longtemps dans lequel Cycles Rébérot affichait la liste des mauvais payeurs sur la porte de son magasin. Qu'un élu se permette de telles pratiques est particulièrement honteux, douteux et méprisable.

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  4. J'aime bien moi, le professeur Nanar.

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  5. Il est plein d'humour le professeur Nanar !!!!
    Apparemment M. Rébérot en manque lui. Par contre il aime accuser les gens et ça, ce n'est pas joli, surtout pour un "élu" qui a su se vendre au moment des élections pour ensuite vendre les terrains ne lui appartenant pas à des investisseurs. Est-ce vraiment honnête ? Je m'interroge.

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  6. Il y a loin, en effet, de la profession de foi du candidat Reberot promettant rigueur, transparence (!) et convivialité à la gestion autoritaire totalement opaque que nous connaissons depuis 2008 qui met régulièrement le citoyen-contribuable devant le fait accompli.
    N'ayant jamais eu à nous méfier de nos élus, au cours des mandats précédents, nous n'avions aucune raison d'être soupçonneux.
    La chute n'en est que plus pénible.
    Sim Simon

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  7. "Sapin naturel".... J’ai été agressé par cette affiche ce matin à mon entrée dans ma grande surface locale. Et vous allez voir qu’il y a un lien avec votre combat.
    Je connaissais l’état de nature et l’état de culture (merci Jean-Jacques), mais pas le sapin naturel.
    Question, qu’est-ce qu’un "sapin naturel" ? Primo pas un sapin mais un épicéa ; deuxio, une sorte de semblant d’arbre amputé qui culmine à 1mètre 30, coupé au ras des racines et cultivé uniquement pour être sacrifié par le chaland.
    Où est la nature là dedans, à quelle chimère veut-on nous faire croire ? En gros rien, sinon donner bonne conscience au beauf moyen.
    Et c’est là que je rejoins le propos de ce blog. Je l’ai déjà développé précédemment mais je récidive.
    Comment peut-on parler d’éco-quartier en milieu rural quand la première action est de détruire l’éco-système existant ? A part la manifestation d’un ego sur-dimentionné et d’une capacité d’analyse cérébrale sous-dimentionnée, je ne vois pas. (manque de culture aussi, mais j’y reviendrai... le site de Ressons est devenu mon exemple en stages de ce qu’il ne faut pas faire, et en particulier respecter le lecteur en ayant une syntaxe et une orthographe à peu près correctes.).. Chaque chose en son temps.
    "Sapin naturel"... qui va mourir dans les 20 jours qui viennent, va finir à la déchetterie ou un bord de trottoir et les conversations... "Mais ma chérie j’ai acheté un vrai sapin, c’est écolo non ?"
    Ben non, c’est pas écolo
    La Trésorerie est un espace équilibré dans son biotope, qui n’est pas exceptionnel mais a le mérite d’exister... Les milieux humides se font de plus en plus rares. Et déontologiquement, nul n’a le droit de tuer une fourmi sauf à se nourrir ou être en danger...
    Vouloir détruire un site naturel pour en faire un site "éco-labellisé" relève du plus grand crétinisme.
    Je n’ai pas parlé des souffrances humaines que cela induit avec les expropriations sauvages, mais je suis de tout cœur avec ces personnes.
    Alors... avoir un "sapin naturel" dans son salon ou pas ? Ca mérite réflexion non

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  8. La récupération de l'écologie par les aménageurs et les élus de tous bords est révoltante. C'est toujours au nom de "l'intérêt collectif", du "progrès", aujourd'hui de la "protection de l'environnement" (ils ne peuvent pas dire nature ?) ' qu'on s'en prend aux individus de base. Par contre, dès qu'un ministre ou une célébrité souhaite installer sa villa dans un site protégé, pas de souci, les maires donnent leur aval, exemple récent Michel Drucker en Corse.
    C'est pourquoi il ne faut pas se laisser intimider par les leçons de morale des élus de Ressons.
    Leur lotissement est une sottise, un scandale, une erreur sur tous les plans.
    Bien sûr, le cahier des charges imposera un type de construction, certains matériaux, les gens évidemment ne seront pas libres de construire à leur idée.
    Les technocrates savent pour eux ce qui est beau et imposent leur conception de l'esthétique.
    Pas le droit de faire preuve d'imagination dans un lotissement.
    Je constate que les élus de Ressons sont tous installés dans des maisons ayant un certain cachet. Ils ne seront pas gênés par le City-stade, les nuisances des 200 habitants sur 5 ha, la noue pleine de canettes et les dépôts de verre à 11h du soir.
    Défendez votre paysage, c'est un devoir. Contre la laideur et le politiquement correct.

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  9. Et ce sont les mêmes élus qui vous traitent d'égoistes si vous refusez de vous faire dépouiller, si vous défendez votre cadre de vie, votre tranquillité !
    Ces élus-là n'ont aucune considération pour les habitants et cachent leur intérêt personnel derrière un prétendu "intérêt collectif". Il faut les empêcher de saccager le village !

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  10. Avant pour avoir des revenus, les communes comptaient sur l'activité professionnelle, il y avait des agriculteurs, des commerçants, des petites entreprises, même des usines. Maintenant des agriculteurs cultivent de l'électricité sur leurs toits et les communes font venir des habitants (de où ?) pour toucher la taxe d'habitation...On est tombé sur la tête..

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