Mesdames et Messieurs,
Chers Ressonnais,
Vous êtes venus nombreux assister à cette réunion publique.
Je me présente : ancien Maire de Ressons le Long ; quatre mandats, renouvelés à chaque élection.
Je viens vous faire part de mon désaccord personnel avec ce projet irréalisable d’écoquartier.
Il serait souhaitable de construire des pavillons individuels maîtrisés et choisis alors que de nombreuses « dents creuses » existent dans Ressons.
Pourquoi ce projet n’est pas recevable :
Quelle est l’utilité d’un écoquartier à la campagne, sur une zone de champs en culture, naturelle dans sa diversité : faune, flore, pâturage, zone humide ?
Il supprime des hectares de terre agricole en culture, en contradiction avec le Grenelle de l’environnement ;
Il prive des habitants du village de leur propriétés privées : jardin, voies, chemin privé attenant même à leur résidence principale ;
Il détruit leur environnement direct et leur tranquillité : projet de zone de stockage de déchets devant chez eux ; voie au pied de chez eux, circulation ;
Il fait perdre la valeur patrimoniale de leurs biens ;
Circulation importante dans le village ;
Manque de structures adaptées à une population non rurale : services, santé, sécurité, commerces, emplois ...
Destruction de l’environnement, du paysage, de la vallée, alors que de nombreux logements sont vacants, que des maisons et des terrains sont à vendre.
Je vous recommande d’être vigilants au cours de l’enquête publique.
Merci, Madame, pour cette intervention pleine de sagesse, justifiée par votre gestion exemplaire des affaires communales au cours de vos mandats.
RépondreSupprimerMerci, Madame, pour la justesse de vos propos. Ce projet n'a pas lieu d'être et doit être mis au panier. Il est temps que les habitants de Ressons retrouvent leur tranquillité et retrouvent leur droit de disposer de leur bien, en toute liberté.
RépondreSupprimerMme Brin est une personne qui sait dialoguer et a montré son sens de la mesure par le passé. Que ses successeurs prennent exemple sur elle au lieu de "dynamiter" le village.
RépondreSupprimerDynamiser, ... dynamiter ... !
RépondreSupprimerIl faut commencer par apaiser, à commencer par toi-même Nicolas !
Une médiation me semble indispensable maintenant pour débloquer la situation.
RépondreSupprimerTout projet communal ne rencontrant pas l'unanimité est voué à l'échec.
Il n'est pas normal de prendre les terrains des gens sans leur accord et d' imposer un projet de construction aussi important à leurs portes.
Il est temps que la commune montre sa capacité d'empathie et de conciliation.
Je me joints aux précédents contributeurs pour féliciter Madame Brin pour cette intervention remarquable ; et remercie l'administrateur de la faire connaître.
RépondreSupprimerSi je calcule bien, 4 mandats, cela fait 24 ans. Il y aurait sans doute grande sagesse à écouter une personne qui a géré si longtemps la commune, et sommes toutes pour la satisfaction du plus grand nombre.
Je rejoints Vic02 sur la médiation... Mais c'est bien ce que l'on cherche depuis le départ (par contre je me méfie un peu de l'empathie, c'est à double tranchant).
Souhaitons que cette médiation voit le jour, que le bon sens l'emporte, sans mauvais esprit, dans un sens comme dans l'autre.
Et très bonnes fêtes à toutes et tous
L'empathie, c'est la capacité innée et intuitive à se mettre à la place des autres.
RépondreSupprimerCertains, très imbus d'eux-mêmes, en sont dépourvus, c'est comme ça.
Or, cette qualité est indispensable pour des relations humaines fécondes et harmonieuses.
Dans le cas qui nous occupe, les décisions autoritaires qui ont été prises et qui perdurent, malgré l'opposition affirmée d'un grand nombre de Ressonnais, prouvent assez que l'empathie est totalement absente chez les élus ( en tous cas, s'ils en sont capables, ils le cachent bien ).
Ne rêvons donc pas. Et restons vigilants et, surtout, mobilisés.
Sim Simon
Comme tu le dis Sim Simon, l'empathie est avant tout un sentiment, une posture au sens premier du terme et donc l'échelle de valeur est différente suivant chacun. Or je pense qu'en l'espèce il vaut mieux être logique, cartésien, car tout le monde a alors la même échelle de valeur (normalement) et donc de possibilité de jugement. C'est en cela que le discours de Madame Brin est positif. L'empathie n'est pas un argument et peut-être utilisée à mauvais escient. Ce qu'il faut c'est un argumentaire construit dans le cadre de cette médiation. Ensuite que l'on ai de l'empathie (ou pas, suivant que l'on soit du côté mairie ou pas) par rapport aux personnes concernées, c'est d'une part accepter par avance la chose comme un fait accompli, ce qui n'est pas le cas, et d'autre part ça n'avance en rien le problème. D'où mes réserves quant à l'usage de ce terme.
RépondreSupprimerIl faut être concret, contre-argumenter pied à pied, de façon logique, constructive et scientifique. Le reste c'est de la littérature, et je ne pense pas qu'on soit là pour se faire plaisir, mais bien pour obtenir des résultats. Donc oui à la médiation, honnête et sans arrières pensées
Je vous prie de m'excuser pour les fautes qui sont passées au filtre de ma sagacité : Donc, je me joins, je rejoins, peut-être sans trait d'union et que l'on ait... Nobody is perfect
RépondreSupprimerEn effet, empathie n'est pas le mot.. Je voulais employer un mot à la mode que tout le monde comprend mais cela risque de fausser mon message. Il faut être concret et argumenter sérieusement et l'ARLLE est là pour cela. Ce projet présente de nombreux inconvénients et la suppression du chemin de la Trésorerie n'est pas le moindre. Une des maisons a justement ses accès principaux sur ce chemin.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimer