vendredi 12 août 2011

Histoire comme ça (1)



L’actualité étant morose aussi bien localement que mondialement, l’ARLLE a décidé de vous offrir un petit moment de détente ; un de nos correspondants ayant trouvé sur un marché persan un manuscrit qui, au dire du vendeur, pourrait être de la main de Rudyard Kipling, auteur prolifique mais dont on ne cite habituellement que de petites phrases pêchées sur dicocitations, nous vous proposons ce conte totalement onirique, sans rapport aucun avec des évènements, des personnages présents ou à venir, comme vous pourrez le constater au cours des épisodes à paraître.

 Juste pour le fun.

Bonne lecture sur le blog de l’ARLLE, le petit blog qui monte qui monte …

-o-o-o-

COMMENT LE MARAIS DE RAMA ESCRIBA PERDIT SES HOTES

Épisode 1

Tout ce que nous allons dire arriva dans la jungle des hommes, là où les êtres sont soumis à la loi de la jungle, qui n’ordonne rien avec raison et qui est la plus vieille loi du monde.

En ce temps-là, ô ma mieux aimée, l’eau du Mah Reh n’était pas putride et vert de gris et bordée d’arbres à fièvre ; en ce temps-là vivait au milieu des arbres qui chantent en se courbant sur la rivière Limpopo un homme plein de sagacité et chargé d’ans, Rama Escriba , qui signifie « l’homme qui écrit sur le sable avec le rameau de saule », et sa femme Rama Ada Audi Vera, qui signifie « la femme qui écoute et dit toujours la vérité ».
En ce temps-là, ô ma mieux aimée, le désert était peuplé d’oiseaux et d’animaux sauvages innombrables comme les grains de sable dans une montagne de sable ; il y avait le cheval sauvage, la vache sauvage qui ruminait sauvagement à l’ombre sauvage des pommiers sauvages, et ne donnait son lait qu’au fils de l’homme sauvage.

Pour les autres, il fallait payer.

Un matin, Rama Escriba, qui signifie « l’homme qui se lève tôt ne craint pas le soleil », vit arriver l’oiseau Korokoko, qui signifie « l’oiseau au babil menteur ».

-o-o-o-

Et voilà comment tout a commencé. La suite se trouve dans la liste à droite.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire