mercredi 31 août 2011

Concession SEDA, s'il vous plaît ?



Mairie de Ressons-le-Long

Vous qui entrez ici,

Abandonnez toute espérance.

(Dante – Divine Comédie)

A inscrire bientôt au fronton de la mairie de Ressons.

eghf

Mardi 30 août, vers les 11 heures 30, un quatuor d’individus audacieux, dont deux septuagénaires confirmés, entre dans la mairie, escalade les escaliers, attaque le palier, fait irruption dans le bureau ...

Suspense. On retient son souffle ...

 « Bonjour Madame ! Nous voudrions, SVP, consulter le dossier  « concession à la SEDA »

« C’est impossible à cause de l’arrêté pris par le maire le 12 de ce mois ».

Stupeur ! Mais tout n’est pas perdu ; écoutez :

« Vous remplissez ce formulaire officiel et dans 30 jours vous pourrez savoir si votre demande est rejetée »

Séquence entêtement : ils insistent ; il n’y a pas de raison de faire obstacle à leur demande et patin et couffin ...

Midi, heure de fermeture ...

Tiens, on dirait un gendarme...

Non... deux gendarmes.

Ah, ben non, le danger est trop important pour ne pas déranger deux autres gendarmes, pistolet à la ceinture. Nous, avec notre Canon EOS(1), nous ne faisons pas le poids. D’ailleurs, ils ne nous menacent pas, du moment qu’on ne fait pas de photos !

Le maire est prévenu.

Le maire va venir.

Le maire ne va pas tarder à venir.

Le maire tarde à venir.

Le maire se serait-il perdu en chemin ?

Non, le maire finit par arriver.

Dieu du Ciel, comme il est pâle, le pauvre !

Un peu verdâtre, même, de s’être tant dépêché.

Pourtant il trouvera les mots pour nous convaincre :

il s’agit d’un arrêté pris par le maire, donc, heu, en conséquence, on ne peut pas consulter les documents, vu que c’est le maire qui l’a décidé, et que, heu, il est le maire, donc il ne peut pas nous laisser consulter un document comme le maire il a dit vu qu’il est le maire et vous n’êtes pas ma maîtresse d’école.

Et toc !

Pis, il n’a pas les clés.

Alors !...

C’est pas bien trouvé, ça ?

eghf

(1) Appareil photographique


Bredouilles !



Les statistiques parlent.

Statistiques du blog de l'association Ressons-le-Long Environnement




Au-delà de l’analyse simpliste consistant à observer le nombre de pages lues par les visiteurs de notre blog, ce sont les thèmes des messages les plus lus qui nous interpellent.





En tête : « L’ont-ils tous lâché ? » et « Les conseillers municipaux de Ressons-le-Long sont-ils tous des godillots ? »





Il est inquiétant de constater que depuis la parution de ces messages, les adjoints et conseillers sont toujours aussi invisibles et muets !



Ces derniers auraient-ils des intérêts personnels assurés par le maire ?



D’autre part, l’ « APPEL SOLENNEL A MONSIEUR LE MAIRE » lu 173 fois déjà et relayé par beaucoup de nos concitoyens, n’a toujours pas reçu de réponse positive.

Mais, que cherche le maire Rébérot ?



mardi 30 août 2011

Histoire comme ça (9)






Ô sympathique visiteur, auras-tu le courage d’aller jusqu’au bout de ce pitoyable récit ?




-o-o-o-


Episode 9

COMMENT LE MARAIS DE RAMA ESCRIBA PERDIT SES HOTES

Alors, ô ma mieux aimée, arriva ce qui arriva et ce qui arriva est que l’eau vint à manquer.

Les ablutions furent strictement règlementées : une semaine, on pouvait laver le côté droit.

La semaine suivante, le gauche.

Un calendrier indiquait quand on pouvait inverser les ablutions.

Puis il n’y eut plus d’eau car le château avait préempté le seul puits où l’eau n’était pas encore infestée.

Alors, ô ma mieux aimée, on ne se lava plus, plus du tout, et l’odeur se répandit à des lieues et des lieues et encore des lieues, si bien que les animaux se détournaient, les oiseaux fuyaient et Korokoko évitait la cité.

Les cabanes avaient si bien remplacé les champs que le blé vint à manquer à son tour.

Alors, ô ma mieux aimée, tu n’en reviendras pas, on mangea les semences.

Et il n’y eut plus de moisson.

Plus de pain.

Et Korokoko perdit toutes ses plumes. Ce qui ne fut guère remarqué car il n’en avait plus que trois.

Et ce n’est pas beaucoup.

-o-o-o-

Et c’est ainsi que se termine le neuvième épisode de cette histoire lamentable.


La vidéo du jour sur FR3 Picardie





Paru au 19/20 du 29 août et au 12/13 du 30 août : " L'Ecoquartier de Ressons-le-Long en question "

L'association en ordre de bataille !

L'ARLLE a réussi à mobiliser la moitié de ses adhérents à l'occasion de la réalisation du reportage de FR3 ce dernier lundi.






Et enfin, un petit extrait d'une parodie écrite pour la circonstance ( Laisse béton ! - Renaud )



lundi 29 août 2011

La liberté d'opinion et d'expression bafouée







BULLETIN MÉTÉO



[…]
Soudain un souffle d’air, une de ces haleines
Que le soir frémissant jette à travers les plaines,
Tumultueux zéphyr effleurant l'horizon
[…] (1)




Joli, non, pour parler du coup de tabac de samedi soir ?

Mais vous n’en avez peut-être rien su car ce coup de vent – avec avis de tempête, ben oui, quand même ! – a été circonscrit à l’intersection de la rue du Marais St Georges et du chemin de la Trésorerie.
Une espèce d’orage local, insignifiant quant à la zone concernée mais d’une rare violence : sachez que notre magnifique banderole pourtant généreusement haubanée et fièrement plantée sur trois solides pieux s’est retrouvée aspirée, foudroyée,  déchirée, jetée en deux  tas fumants au pied de deux piquets bizarrement alignés tête-bêche dans la direction Est-Ouest comme on le constate habituellement  chaque fois qu’un cyclone veut taquiner les humains.

Le mal n’est pas bien grave, certes. Le feu ne s’est pas étendu. Mais comment réparer ce coup du sort dans une zone protégée par un panneau « Chantier interdit au public » ?
Devrons-nous demander une autorisation à la préfecture. Ou affronter la terrible menace d’un PV aux armes de la Mairie ?
Le vent, lui, ne risquait rien.
Quel soulagement !

Allez, bonne journée à tous et méfiez-vous si vous portez chapeau ou parapluie.

                                      G.M.

(1)    Victor Hugo, La rose de l’infante



samedi 27 août 2011

Notre combat intéresse les médias



Comme vous avez pu le constater, le quotidien L’Union a déjà largement informé le grand public de notre combat contre la barbarie de béton.

C’est maintenant FR3 qui a pris rendez-vous avec l’association pour réaliser un reportage.


Nous invitons donc tous les adhérents et sympathisants disponibles à être présents LUNDI 29 AOÛT à 14 heures sur le chemin de la Trésorerie (à proximité des fouilles archéologiques), entre les rues du Routy et du Marais-Saint-Georges.


vendredi 26 août 2011

L'ont-ils tous lâché ?


C'est ce qu'on pourrait penser à voir notre pauvre maire se démener seul  - ici en pleine discussion avec l'archéologue.

Où sont les adjoints, les conseillers municipaux, les amis, les pro-écoquartier ... pour les défendre, lui et son projet ?





Nouvel article paru dans L'Union



Un blocage très symbolique de la grue pour l'association.
Suivre ce lien :
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/ressons-le-long-ecoquartier-un-rassemblement-symbolique


jeudi 25 août 2011

Histoire comme ça (8)





Ô sympathique visiteur, quelle idée mauvaise as-tu eu, de lire cette histoire qui devient abominable ?





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Episode 8

COMMENT LE MARAIS DE RAMA ESCRIBA PERDIT SES HOTES

Alors, ô ma mieux aimée, la cité radieuse de l’oiseau Koroko qui signifie « l’oiseau à la cervelle d’oiseau » sortit de l’eau fangeuse en trois lunes et encore trois lunes et commencèrent les fêtes et les cérémonies et pendant encore trois lunes.

Au château, on dansa au son des surbahars et des thalams (1)

On fit des festins.

Puis, vinrent des hommes des lointaines collines de Kassos où l’air est chargé de fièvres et de turbulences.

Mais ils ne savaient pas quoi faire.

Car, ô ma mieux aimée, il n’y avait rien à faire. Juste regarder l’eau monter jour après jour dans les cabanes quand la mousson commença.

Ou cracher dans l’eau.

C’est amusant, mais pas longtemps.

Et les jambes des hommes  se crottèrent.

Et les jambes des femmes se crottèrent.

Et le drapeau se mit à flotter sur la marmite.

Chez les hommes venus des collines de Kassos, tous n’étaient pas abominables, mais il y en avait qui étaient tout bonnement abominables.

Si bien que les abominables se querellèrent avec les aimables et les rendirent abominables. Puis les aimables se querellèrent entre eux.

Si bien que les aimables et les abominables se querellèrent avec Korokoko qui signifie « l’oiseau qui apporte la discorde partout où il passe ».

L’eau était partout et on ne pouvait pas la boire. Les cabanes pourrissaient et se lézardaient et s’enfonçaient.

Et les enfants dépérissaient.

Tombaient malades.

Ne chantaient plus les chansons obligatoires...

Et Korokoko perdit une plume... deux plumes ... trois plumes ...


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(1) cf. : Ravi Shankar & Philip Glass sur Youtube



Les fouilles archéologiques ont débuté.


Comme nous l'avions annoncé le 12 août dernier (message : Elles arrivent !), les fouilles archéologiques, ultime étape avant modification du plan local d'urbanisme, enquête d'utilité publique et commencement des travaux de viabilisation de la Trésorerie, viennent de débuter.

Des membres de l'Association Ressons-le-Long Environnement assistent au débarquement de la pelle mécanique qui va fouiller les entrailles de la terre. (Attitude apparemment passive qui cache une très forte détermination à exiger des explications de la part du maire de Ressons-le-Long.)





mercredi 24 août 2011

Le maire Rébérot porte plainte contre l’ARLLE.



Pour l’association, le problème urgent à traiter est celui de l’urbanisation de 6 hectares de terres agricoles, bois et jardins dans le secteur de la Trésorerie.

En revanche, le problème du maire est celui posé par l’existence même de notre association – dérangeante – qu’il faudrait détruire au plus vite.

Monsieur le maire a donc lancé une campagne de dénigrement à notre encontre : tout d’abord, il fait courir le bruit que nous n’avons pas d’existence légale, puis que nous n’avons pas d’adhérents et enfin que nous ne sommes pas un organisme « d’intérêt général » donnant droit à déduction fiscale aux adhérents et donateurs.

Monsieur le maire a même été jusqu’à déposer une plainte contre l’association auprès de la Direction Départementale de la Protection des Populations.

Interrogé par nos soins, Patrice Garrel, directeur adjoint de la DDPP et qui suit cette affaire, n’a pas confirmé d’infraction en rapport avec nos activités de défense de l’environnement naturel, de protection du cadre de vie et de lutte contre les atteintes faites à la faune, flore et paysages.

La reconnaissance « d’intérêt général » de l’Association Ressons-le-Long Environnement est donc une certitude.

Mais pendant ce temps perdu en procédures stériles, Monsieur le Maire n’a toujours pas trouvé dans son agenda une soirée pour organiser un débat avec la population !

Les entretiens du professeur Nanar (2)



Bonjour Marceau ! (Le professeur Nanar rencontre son ami, comme c’est l’habitude en été, dans le coin de la Trésorerie.)

Bonjour Professeur ! Comment va le philosophe à la petite semaine ?

Oh ! Couci couça.

Comment expliquez-vous, Professeur, ce comportement irraisonné et invincible de notre maire à vouloir développer le village à tout prix ?


Monsieur le maire a fait un rêve.

Monsieur le maire a comme ça régulièrement des fulgurances...

Le petit chemin où les enfants faisaient les fous en se roulant dans l’herbe ; le petit chemin verdoyant où flânait le promeneur ; le petit chemin où le citadin surpris découvrait que les poules ne ressemblent pas du tout à celles que lui offre le supermarché de son coin ; le petit chemin où l’on peut comme au cinéma, parler à l’oreille des chevaux...

Ce petit chemin donc, que vous connaissez, que vous aimez, monsieur le maire l’a vu en rêve envahi par de puissants engins qui fendent la terre, déracinent les arbres, tracent des routes, répandent le ciment, le bitume fumant ...

Monsieur le maire a vu se lever des murs, tirer des câbles, enfouir des tuyaux ... naître un quartier tout neuf avec son petit bassin, son petit « parking planté », ses jolies plaques émaillées : « Rue Nouvelle », « Ecoquartier Rébérot », « Impasse Saint Georges ».

Et une magnifique ligne jaune, comme à la ville.

Et des passages cloutés, avec des feux tricolores pour rappeler au piéton égaré dans cette zone que dorénavant il n’est plus le bienvenu et qu’il doit obéir strictement aux arrêtés communaux.

La loi, c’est la loi, non mais sans blague !

Un beau rêve, somme toute.

Un cauchemar en perspective pour les Ressonnais.

Alors, ne vous demandez plus pourquoi on ne vous tient pas au courant, pourquoi vous ne verrez pas le plan, pourquoi on ne vous demande pas votre avis, pourquoi on ne vous dira pas combien les études ont déjà coûté, pendant combien de temps vous allez éponger les emprunts de monsieur le maire ...

[…]

A plousse, Professeur.






lundi 22 août 2011

Histoire comme ça (7)





Sois averti, ô sympathique visiteur, de la tristesse de l’épisode qui vient, déconseillé aux enfants de moins de 16 ans.






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Episode 7

COMMENT LE MARAIS DE RAMA ESCRIBA PERDIT SES HOTES

Alors , ô ma mieux aimée, quand les grillons se mirent à chanter , quand la plaine fumante trembla sous juillet, quand le vent fut au rire et au blé et que la femme de l’homme put poser sa faucille et se reposer, arriva du fond de l’horizon le plus abominable monstre parmi les monstres abominables que la terre porta en ses flancs : Cat Erpillar, c’est son nom, qui signifie « la chenille jaune aux dents abominables ».

Les arbres, ô ma mieux aimée, craquèrent, la terre fendit, gémit, souffrit puis s’ouvrit ; l’air devint putride, l’eau noire et couleur vert de gris et pleine de miasmes, de remugles et de pestilences.

Et les jambes de l’homme se crottèrent ;

Et les jambes de la femme se crottèrent.

Les pattes des oiseaux se crottèrent.

Et la fauvette des dimanches qui donnait le la partit.

Et les étoiles s’éteignirent, l’une. Puis l’autre.

Puis toutes, une à une .

Comme ça !

Et ce fut la désolation : l’hiver commença avant la fin de l’été, ce qui n’est pas bon signe, ô ma mieux aimée.

Rama, avec sa femme et ses enfants vêtus de peaux de bêtes, échevelé, livide au milieu des tempêtes,  dut  s’enfuir de devant le monstre Cat Yellow Erpillar et l’oiseau vorace Korokoko.

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Et c’est ainsi que se termine, ô ma mieux aimée, la septième partie de cette terrible histoire qui nous laisse penser que Kipling n’en est peut-être pas l’auteur au vu des nombreux emprunts  que le célèbre écrivain  ne se serait pas permis.

Et toc !


samedi 20 août 2011

Les conseillers municipaux de Ressons-le-Long sont-ils tous des godillots ?




Depuis le début de cette affaire, c'est à dire le projet de lotissement de la Trésorerie qui défraie tant la chronique, on ne perçoit pas bien le rôle et l'influence que jouent les conseillers municipaux.

Silence radio absolu !

Ou bien, le maire fait tout tout seul, ou alors on le laisse se dépêtrer seul du problème.

Inquiétant non ? 

vendredi 19 août 2011

Histoire comme ça (6)






Ô sympathique visiteur, je doute que tu puisses lire cet épisode à tes enfants, ce qui risquerait de trop les attrister et qui n’est pas bon avant de s’endormir.




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Episode 6

COMMENT LE MARAIS DE RAMA ESCRIBA PERDIT SES HOTES

Rama était sage ; il comprenait ce que disait le cheval, l’arbre qui gémissait sous la gifle du vent, la plainte de la tourterelle quand la pluie a détruit sa couvée, jusqu’à l’éphémère qui ne se nourrit pas et ne voit pas le jour se finir.

Mais Rama ne comprenait pas le sourire de Ceda Formosa Nigra.

Ni les paroles obscures de Delenda Nigra Ceda quand elle lui déclara :

« Koroko va réunir son punchayet(1) et inscrire ton champ sur la grande table qui est la table où se réunit le punchayet et le pow wow(2).

Et l’indaba(3) dessinera ton champ sur le papyrus qui me fera don de ton champ. »

Mais Rama, ô ma mieux aimée, ne comprenait pas la langue des hommes et des femmes de loi.

Je voudrais bien savoir, dit encore Ceda Delenda Nigra, quelle loi en a pour toujours fait l’octroi à toi Rama, à Marca ou au petit fils de Pierre plutôt qu’à moi !

Mais Ceda Delenda Non Formosa ne souriait plus et elle était un peu moins belle.

Rama Escriba, qui signifie « l’homme qui transmet son bien à ses enfants », allégua la coutume et l’usage ; il répondit :

« Ce sont leurs lois qui m’ont de ce bien rendu maître, et qui de père en fils, l’ont de Pierre à Marca, puis à moi, Rama Escriba, (qui signifie : le fils héritera la maison et le jardin de son père), transmis ! »

Bof ! dit Ceda Nigra Delenda.

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Et c’est sur cette parole définitive, ô ma mieux aimée, que Rama perdit son champ et son petit bois et que se termine lamentablement la sixième partie de cette lamentable histoire.
Et c’est ainsi que d’égoïste on devient généreux donateur.

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Le lecteur attentif  aura remarqué que, le sourire ayant disparu, le nom de la jolie panthère noire a évolué comme c’est la coutume dans ce pays. Mais elle est toujours noire, bien sûr.
Grande est la sagesse du lecteur qui remarque ces petits détails !

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(1) Punchayet : grande conférence
(2) Pow wow : rassemblement lors d’un évènement important. (ex. le baptême d’un veau.)
(3) Indaba : conseil municipal en Inde

Attendez encore !





L’appel solennel lancé au maire de Ressons-le-Long (voir dans les messages précédents) par notre association le 8 août dernier, et relayée par des membres et des sympathisants, n’avait encore reçu aucune réponse.




La présidente de l’ARLLE a donc décidé de le relancer – voir ci-dessous :


Voici la réponse du maire :


La patience a ses limites, Monsieur le Maire !

jeudi 18 août 2011

Article paru dans L'Union : L'écoquartier qui fait polémique


Suivre ce lien :
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/ressons-le-long-amenagement-lecoquartier-fait-polemique

Histoire comme ça (5)



Ô sympathique visiteur, tu pourras encore, il me semble, lire cet épisode à tes enfants.

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Episode 5


COMMENT LE MARAIS DE RAMA ESCRIBA PERDIT SES HOTES.


Korokoko battit encore trois fois des ailes et perdit trois plumes. Il est terrible Korokoko quand il fait ça.

Bof ! dit encore Rama Escriba.

Attention, dit Korokoko, tu pourrais le dire une fois de trop.

Et il s’en fut le répéter à Ceda Delenda Nigra Formosa, qui signifie « la jolie panthère sans pitié ».

Et Ceda Delenda vint et prévint :

Ô homme sage et plein de sagacité, non, tu n’es pas ignorant, tu n’es pas égoïste, tu n’es pas un sot.
Et mon ami Korokoko qui signifie «  l’oiseau qui parle trop vite » a eu tort de te traiter de gueux. Aussi, tu vas faire comme il a dit et il te donnera 6 roupies pour 6 enjambées dans ton champ et tu le remercieras en te prosternant et ta femme se prosternera et ton cheval tu lui prêteras.

Et Ceda Delenda Nigra Formosa, qui signifie « la jolie panthère qui donne beaucoup de roupies de sansonnet », ô ma mieux aimée, fit son plus beau sourire qui est un des plus beaux sourires dans le livre des sourires depuis la dynastie des Gupta (*).

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Et c’est avec ce beau sourire que se termine la cinquième partie de ce récit.
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(*) La dynastie des Gupta régna en Inde il y a fort longtemps. Elle eut une grande influence dans la civilisation indienne.

mercredi 17 août 2011

Mensonges et falsifications à tous les étages










Ci–contre, paru dans le journal « L’Union » de ce matin, ce petit entrefilet dans la rubrique « Clovis et versa »


Nos lecteurs sauront, à nouveau, apprécier à sa juste valeur le comportement de l’individu coupable d'une telle forfaiture.



Ci-dessous, la photo chopée sur le site internet de la mairie


Nota : pour les cours de retouche photographique, s’adresser à retouche-photo.arlle@laposte.net.



mardi 16 août 2011

Histoire comme ça (4)




Ô sympathique visiteur, à tes enfants, chaque soir, lis et relis la version augmentée de cette fabuleuse histoire !


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Episode 4

COMMENT LE MARAIS DE RAMA ESCRIBA PERDIT SES HOTES.

Ton audace est grande, siffla Korokoko, de me parler ainsi. Tu es un gueux et un sot.

Et pour que Rama Escriba comprenne bien qu’il était un gueux parmi les gueux et un sot de Soho, il roula des yeux furieux avec du rouge dedans et des éclairs blancs qui font un bruit effrayant.

Sauf que Rama Escriba qui signifie « l’homme qui a la sagesse du rameau de saule qui écrit sur le sable » ne fut pas effrayé.

Bof, dit-il.

Et c’est tout.

Je prendrai ton champ et ton petit bois et ton petit fils Rama Marca qui signifie «  le fils qui a reçu un petit bois de son père » pourra toujours pleurer pour faire pleurer les papillons.

Et c’est comme ça !

Et ce n’est pas tout :

Ô homme sot et idiot et ignorant, je bâtirai une grande école et tous les fils des hommes sots et toutes les filles des femmes sottes et goitreuses viendront apprendre et réciter mes commandements qui sont des commandements fort bons car je l’ai décidé. Je construirai une grande maison à ma gloire avec une grande table pour ma cour et des cabanes pour les gueux et les sots à la langue pervertie. Nous veillerons à placer pour le cheval une grande auge et l’eau sera gratos le mardi de 11 à 12 et le vendredi de 3 à 4. Et tout cheval qui sera surpris à se désaltérer en dehors des heures prescrites sera verbalisé.

Et ça s’ra comme ça !

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Et voilà comment se termine la quatrième partie de ce récit.
Mais ce n’est pas fini.

lundi 15 août 2011

L'offense faite à Françoise


Certains me rétorqueront sans doute que la teneur du message suivant est sans rapport avec l’environnement de Ressons-le-Long et que l’association n’a pas à entrer dans des polémiques concernant la personne du maire.
Je leur répondrai alors que l’association n’aurait jamais vu le jour sans le comportement autoritaire et antidémocratique de Monsieur Rébérot.
Il ne me semble donc pas inutile de relater cet incident qui apporte un éclairage intéressant sur les pratiques du premier magistrat de la commune.

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Transcription d’une lettre manuscrite que nous a apportée Madame Brin :

« Je suis Françoise Brin, maire honoraire de Ressons et membre du conseil municipal durant 24 ans.
Le 20 mars 2011, je me suis rendue au bureau de vote afin d’accomplir mon devoir de citoyenne lors des élections cantonales.
Aucun électeur n’était alors présent en dehors des trois membres du bureau. Une électrice s’est présentée, est venue me saluer et discrètement nous avons échangé des paroles chaleureuses et amicales.
C’est alors que Monsieur le Maire, irrespectueux et agressif nous a ordonné de nous taire sous peine d’être expulsées, ajoutant : «  Allez à l’église confesser vos péchés, celle-ci est exceptionnellement ouverte ! »
Puis il a conduit cette dame vers la sortie en claquant la porte derrière elle. Elle en a été évidemment choquée.
Scandalisée, j’ai alors protesté vivement n’ayant jamais, au cours de mes mandats, connu un tel comportement de la part d’un élu.
Le 22 mars, je recevais de la part de la mairie un procès-verbal de contravention ! (article 48 du Code électoral)
Bel exemple de démocratie !!!
J’ai averti Monsieur le Préfet et Monsieur le Sous-Préfet de cet incident après être allée à la gendarmerie.
Ayant été très choquée, je tiens à partager avec vous cette offense. »

Ci-dessous, le fac-similé du procès-verbal (cliquer sur le document pour zoomer.)